Liste des Rapports 2024
Participants :
Chef(s) de course: | Corinne Allimann |
Membre(s): | Anne-Dominique Huot, Nicole Spörri, Tiziano Scolari, Daniel Christe, Jean-Luc Eggenschwiler, Olivier Montavon, Aurore Drezet |
Non-Membre(s): | Pascal Rey-Mermet (section Monte Rosa-Monthey), Nicolas Lacaille (CAF Belfort) |
Du côté de Champéry
Rapport de course Champéry-Bonavau des 28 et 29 septembre 2024 Météo bien sombre, fraîche et pluvieuse au départ de la première étape du samedi. A l’initiative de Pascal et Corinne, le parcours initial a été légèrement raccourci afin de permettre à ce notre groupe de prendre du temps pour une visite énigmatique aux « oiseaux » prévue par nos guides. Observer des oiseaux dans le brouillard paraissait prétentieux et un peu compliqué, mais, bon, confiance aux chefs. Au départ de Champéry, sous la pluie, nous sommes donc montés dans le bus pour Barme. L’état de la route provoquait des secousses qui n’empêchaient pas les essuies glaces de fonctionner et le moral de rester positif. Après 20 mn et quelques km, le bus nous déposa dans la Forêt de Barme pour le départ de la randonnée, avec une accalmie de la pluie. Le parcours du matin nous emmena au Col de Cou en passant par le Sé Blanc et La Croix d’Increne et l’Arête de Berroi. Cette première partie fut ponctuée par quelques pauses « changements de vêtements » au gré des éclaircies, arrêts et reprises de la pluie et de la neige. Nous nous attendions à devoir manger notre pique-nique dans le vent et sous la neige lorsque, oh surprise, un abri de fortune fut trouvé dans le chantier de l’ancienne douane du Col de Cou, une douane à 2000 m qui avait été construite pour contrôler le passage de nombreux contrebandiers de l’époque et qui est actuellement transformée en cabane. Après cette pause de midi, une bonne montée bien raide pour la digestion et une demi-heure plus tard, visite de la station ornithologique de baguage des oiseaux migrateurs du col de Bretolet. C’est là que nous avons enfin compris ce que la visite des oiseaux signifiait. En raison de la météo, l’activité de l’équipe présente était à l’arrêt. Nous n’avons donc pas pu observer le prélèvement et le baguage des oiseaux. Malgré tout nous avons été chaleureusement accueillis dans la cabane de baguage par Sidonie, biologiste, présente avec son équipe de mi-août à fin octobre, qui nous a expliqué dans les détails et avec passion les activités réalisées chaque année depuis 70 ans dans cette station. Le thème des migrations d’oiseaux, vraiment passionnant et vaste fut présenté par Sidonie qui répondit ensuite avec plaisir à toutes les questions. Après une heure de visite, le groupe redescendit pour Barme, à nouveau sous neige et pluie qui n’ont toutefois pas réussi à saper le moral de la troupe. Arrêt bienvenu au Restaurant de la Cantine de la Barmaz. Boissons chaudes et tartes ont été bien appréciées avant de se mettre la côte finale Sous-la-Dent, pour arriver finalement à la Cabane de Bonavau. Brigitte, la gardienne sympa de la cabane, épaulée par Manu, l’homme polyvalent du lieu, ainsi que du reste de l’équipe, nous ont réservé un chaleureux accueil et concocté un menu bien copieux qui fut bien apprécié. Une ou deux bonnes bouteilles aidant , tous les ingrédients étaient réunis pour passer une magnifique soirée dans la joie et la bonne humeur. C’était aussi veille de fermeture hivernale de la cabane et Manu nous a fait le plaisir de partager la dernière soirée de la saison 2024 avec nous. Dimanche matin, changement de décor, ciel clair et froid glacial. Petit déjeuner et départ à 8 h de la cabane avec une larme à l’œil en quittant ce lieu et les gens si sympathiques. Chacun était bien équipé contre le froid et le vent. Le parcours que Corinne nous avait concocté nous a emmené par Rossétan, Métecui, aux lacs d’Antème et à la Cabane du même nom (fermée) sur un sentier parfois enneigé et parfois glacé. La descente sur Champéry passait par la côte de Sélaire, La Frâche et la fameuse et impressionnante Galerie Défago. Après 5h30 de marche, une heure de pause pique-nique et une pause café aux Rives, nous avons pu rejoindre Champéry vers 15 h permettant aux participants venus par le rail, après des accolades et des «merci au revoir » pleins d’émotion, de prendre le train du retour dans des heures acceptables. Encore un grand merci à Pascal, « l’homme du lieu » qui a du parfois nous remettre sur le bon chemin ! Et un immense merci à Corinne pour toute l’organisation de cette magnifique randonnée, et pour sa bonne humeur que ni la pluie, ni le froid et le vent n’ont empêché d’être transmise à tout le groupe. Merci Corinne, et on se réjouit de la prochaine ! Le Jean-Luc du groupe !
Jean-Luc Eggenschwiler
Participants :
Responsable: | Raymond Frund |
Sortie des Jeudiste
C’est sous la conduite de Raymond Frund que la joyeuse petite équipe des seniors c’est retrouvée le 4 septembre pour une randonnée dans les environs des Pommeras, soleil de la partie, ambiance des plus agréable. Si la quantité était moindre la qualité était par contre présente. Un grand merci à l’organisateur pour ce bol d’air pur dans les Franches-Montagne.
Michel
Participants :
Chef(s) de course: | Daniel Christe |
Membre(s): | Corinne Allimann, Agathe Fringeli, Sabine Rais |
Marche et via ferrata Les Diablerets
C’était un samedi matin sombre, le soleil n’étant pas encore levé. Nos 4 compères se retrouvèrent à Delémont vers 6h, cette ville constituant l’équité de distance entre ces nouveaux camarades et offrant parking gratuit à qui lui confierait son véhicule. 3 des 4 se connaissant déjà, les retrouvailles furent chaleureuses. La nouvelle recrue, à l’équipement approximatif et la gêne palpable, tenta de maintenir le dialogue afin de découvrir ces nouvelles personnalités. Le voyage jusqu’au lieu de départ de la course se passa sans encombre, le véhicule de la jeune adhérente étant parfaitement adapté aux familles nombreuses, où les enfants restent au foyer des années durant. De l’alpiniste le plus chevronné, au débutant en randonnées, tous savent que la préparation mentale est la clef pour aller au bout de ses objectifs. C’est ainsi que la première mission de la course fut de trouver un café ouvert aussi tôt dans la journée. Le cœur et autres muscles réchauffés par la caféine, nos protagonistes entamèrent leur (1’000)m d'ascension jusqu’au refuge de Pierredar. La dernière membre du CAS, munis de son équipement pour le moins léger, économisa son souffle pour cette ascension, de peur que l’air ne lui manque et qu’elle ne réalise son manque d'entraînement, sans compter ses camarades qui finiraient par soupirer devant une jeunesse devenue si flemmarde. Une fois arrivés au premier refuge et faisant leur halte de chargement calorique, le vent alpin leur rappela combien ils avaient transpiré lors de leur ascension et les rafraichis tant et si bien, qu’ils finirent par s’abriter afin de reprendre un café. La motivation rechargée, il ne manquait que quelques petits kilomètres avant d’affronter ce pourquoi ils étaient venus: La via Ferrata des Dames Anglaises. Le chef de course, expérimenté et si bienveillant, rappela les consignes de sécurité ainsi que l'importance de communiquer ses difficultés, s’il devait y en avoir. Malgré un croisement de personnes descendant la via Ferrata, la montée fut agréable et le paysage à couper le souffle. Tous purent faire de belles photos et profiter d’un rayon de soleil réconfortant, sans parler du calme et de la sérénité qu'offrent les paysages montagneux. Cette impression de surplomber le monde dans cette infinie solitude pousse, même le plus turbulent, à la contemplation de la vie et de ses merveilles. Non sans fierté, tous se félicitèrent d'être arrivés au bout. Il ne manquait plus que la marche sur le Glacier du Sex Rouge pour arriver à la cabane des Diablerets. L’orgueil bien placé, l'adrénaline encore lisible sur leur visage, nos compères ponctuèrent leur arrivée par une bière rafraîchissante et méritée. Un souper exceptionnel leur fut servi. Exception qui ne manqua pas d’être soulignée auprès de la nouvelle recrue, déjà prête à rêver de sa prochaine sortie et nuit en cabane. Après une partie de jeu, la fatigue les envahit et ils se sentirent prêts à s’abandonner à Morphée et à charger le chef de course de les réveiller à 7h, ceci garantissant 8h de récupération. A 6h donc, étant déjà réveillé et ayant étudié la météo, le chef vit que celle-ci se dégraderait plus vite que prévu. Il réveilla les deux marmottes restantes dans leur lit qui gardèrent leurs commentaires de fatigue pour elles-mêmes. Le ventre plein et les mains chaudes, ils partirent les 4 affronter la Via Ferrata de la Tête aux Chamois. Le début se passa sans encombre mais bien vite, ils réalisèrent que celle d’hier avait été bien plus facile. Techniquement au point, ce fut le corps qui se rappela à l’une des participantes, lui criant qu’une chute pourrait la blesser. Son cœur et sa fierté entamés, elle se résigna à abandonner au tier de cette étape. Dans un esprit bienveillant et le cœur encore intact et sur la main, sa camarade et amie la raccompagna jusqu'à la cabane pour s’assurer de sa sécurité. C’est ainsi que la nouvelle recrue se retrouva seule avec un chef chevronné, prêt à en découdre avec la montagne. Elle le suivit de toutes ses forces, s’accrochant plus aux expériences de sa vie qu’il lui partageait, qu’aux échelons de la montagne. Car alors que ce second maintenait son corps, le premier ravivait sa motivation. Bien que selon les estimations, cette voie devait prendre entre 2h et 3h, notre nouveau binôme le compléta en 1h40. Rien d’exceptionnel pour la majorité des initiés, mais pour la jeune disciple qui avait visiblement des choses à se prouver, ce fut une réelle fierté. Elle et son mentor signèrent le carnet, se félicitèrent pour cette belle prouesse et comme un miracle n’arrive jamais seul, ils virent des marmottes dodues courir en tous sens et, proche de la cabane, deux mamans bouquetin accompagnées de leurs petits. Leurs deux comparses, retournées à la cabane, les accueillirent avec éloge et écoutèrent le récit de leur ascension contre la parois rocheuse et des nombreux dévers. Un jus de pommes reminéralisant plus tard, les 4 furent prêts à quitter la cabane. La descente se fit d’un bon pas mais arrivés à un croisement peut distinguable, les 4 empruntèrent sans questionnement, un chemin qui s’avéra plus long que celui initialement prévu. Qu’importe, ce ne fut qu’une opportunité de plus pour contempler des paysages exceptionnels et partager des anecdotes personnelles, drôles ou les deux. Malgré la pluie, la fatigue, les kilomètres, le dénivelé et les courbatures, la joie se lisait toujours sur les visages de nos compères. Ils arrivèrent à la voiture environ 1h30 après l’heure initiale mais sans aucune rancune à l’encontre du chef de course, car comme le trajet en voiture, tout va plus vite lorsque l’on passe un bon moment. La circulation étant fluide, ils en profitèrent pour partager leurs photos respectives sur le groupe WhatsApp prévu pour la course, commentant leurs impressions et autres joyeuses émotions. Avec un pincement au cœur, la nouvelle disciple du CAS déposa une partie de ceux qu’elle considérait déjà comme des amis à Delémont, leur promettant d’essayer de libérer son week end du 28 sept afin de les revoir au plus vite. Dans le calme que lui offrait son foyer et la tête encore pleine d’euphories diverses, la nouvelle recrue réalisa qu’elle avait sans aucun doute pris une des meilleures décisions de sa vie en s’inscrivant au club alpin. Le sourire aux lèvres, elle s'endormit paisiblement en pensant à ce qu’elle mettrait dans ce même rapport. Merci à tous et coeur sur vous.
Agathe
Participants :
Chef(s) de course: | Markus Hug, Marylise Hug |
Membre(s): | Christiane Beucler, Joseph Rohrer, Dominique Beuchat, André Gassmann, Marie-Claire Lachat, Marie-José Jecker, Marguerite Gogniat |
Course des seniors Alpe Devero
Dimanche 25 août 2024 Cette année, le lieu de rendez-vous pour l’ensemble de l’équipe était le sommet du col du Simplon à 2005 mètres d’altitude. Malheureusement, quelques jours avant le début de notre course, Etienne Gigon devait renoncer à participer en raison de problèmes de santé de son épouse. Après environ une heure de parcours en voiture nous arrivons à Baceno. Avant de débuter notre balade, nous visitons l’église romane datant du Xe siècle, construite sur un éperon rocheux. La fresque sur la façade représente Saint Christophe. En traversant une magnifique forêt de châtaigniers, nous atteignons les fascinantes gorges « les Orridi d’Uriezzo ». C’est ensuite le refuge de montagne de Zeus qui nous accueille pour une pause-boisson bienvenue. C’est en remontant la rivière Toce que nos yeux admirent les « Marmites des Géants ». Lundi 26 août 2024 Pour cette première journée complète de marche, départ depuis notre lieu de résidence l’auberge de La Lanca. Par un sentier très agréable et parfaitement entretenu, nous prenons la direction de l’alpage de Fontane, la déclivité n’est pas trop importante, et de plus notre cheffe de course avec sa grande expérience choisit toujours, si cela est possible, la variante la moins raide. Pour la pause de midi, nous avons la chance de nous installer au bord d’un plan d’eau. Après cet instant de récupération, nous prenons la direction de l’Alpe de la Valle. Pour rejoindre ce lieu, le chemin passe d’abord aux alpages de Sangiatto et ensuite de Corte Corbernas. A signaler que durant une grande partie du parcours nous avons pu observer de mini grenouilles. Avant d’entamer la descente en direction du Lac de Devero, Marguerite nous démontre comment apprivoiser une génisse. Après plus d’une heure de descente, nous arrivons à Crampiolo, et c’est avec un plaisir immense que nous dégustons une glace. Aux environs de 17h00, nous sommes de retour à notre lieu de stationnement. Bilan de la balade 650 mètres de dénivellation positive. Mardi 27 août 2024 Beau temps au programme pour toute la journée. L’objectif principal de la journée : le sommet du Cazzola à 2330 mètres d’altitude. C’est par un magnifique sentier dans la réserve naturelle de Devero et en longeant la rivière Buscagna, que nous arrivons après une heure d’effort à l’alpage de Misanco qui se situe en dessous du Lago Nero. Après l’observation de ce plan d’eau, nous arrivons sur la « plaine » de Buscagna. La marche d’approche pour atteindre le sommet est longue et les premières courbatures apparaissent. Pour l’ensemble du groupe, la pause à Curt Vita est donc la bienvenue. Reste encore plus d’une heure de marche pour réaliser l’objectif principal de la journée. Depuis ce point, nous pouvons découvrir l’ensemble des parcours mis au programme de notre semaine de randonnée. Le sentier de retour choisi par notre cheffe de course est d’une beauté sublime et pendant plus de deux heures, nous pouvons apprécier le silence et se vider l’esprit. Avant de rejoindre notre camp de base, quelques courageuses et un courageux profitent de prendre un bain de pieds dans une eau des plus fraîche. Pour les statistiques de la journée 18km au compteur et 1700 mètres de montée et descente. Mercredi 28 Août 2024 Départ avancé pour cette journée de marche qui selon les informations de notre cheffe de course est la pièce de « résistance » de notre semaine. Nous nous rendons d’abord à Crampiolo par un des magnifiques sentiers qui partent depuis Alpe Devero. Le chemin conduisant au barrage du lac est un petit échauffement pour mieux supporter les prochains efforts. Temps magnifique et luminosité idéale pour admirer les couleurs et les reflets de l’eau. Sur une partie parfaitement plate, Christiane se fait un croche-pied et chute, heureusement rien de cassé. La montée à l’Alpe di Valdeserta est la première étape pour rejoindre le Passo di Crampiolo, situé à 2540 mètres d’altitude. L’approche du sommet s’effectue au travers d’un immense pierrier, aucun doute ce passage laissera un souvenir durable dans l’esprit de chacune et chacun. Après environ quatre heures, le sommet est atteint. La descente du Geisspfad ou Passo della Rossa est un exercice long et qui demande une attention de chaque instant pour éviter l’accident. Le passage de la cheminée située juste avant les 22 échelons de l’échelle est aussi un haut fait de la journée, mais pour rejoindre Devero, il nous faudra encore plus de deux longues heures. Aucun doute, ce parcours restera gravé dans notre cœur. Résultats de nos efforts 20 km de marche et 1100 m de montée. Nous avons eu le plaisir d’être accompagnés toute la journée par Catarina, une charmante bolognaise du CAI, qui nous a rencontrés la veille au Monte Cazzola. Jeudi 29 août 2024 Après la « grande » journée du 28, c’est un parcours moins contraignant qui est au programme. Départ de Devero en direction de Crampiolo. Malgré le fait que c’est le deuxième passage sur le même tracé, nous découvrons de nouvelles choses, d’autant plus que Marylise emprunte chaque fois des variantes. Arrivés à Crampiolo, nous effectuons un décrochement pour visiter le lac des sorcières (Lago delle streghe) qui présente une splendide couleur bleue. La balade se poursuit par un des secteurs du Tour des Minéraux des voies alpines. Durant plus d’une heure, nous admirons le splendide Lac de Devero, l’on pourrait se croire au bord d’un lac au Canada. Arrivés à l’extrémité du plan d’eau, nous effectuons une jolie montée qui après plus de trente minutes d’effort nous permet d’arriver au Lac de Pianboglio. Depuis cet emplacement, nous pouvons découvrir l’ensemble du tracé qui nous permettrait de passer le Col de l’Albrun et ensuite d’arriver à notre cabane du Binntal. Pour terminer le tour du Lac et rejoindre Crampiolo, nous choisissons la variante « Chemin des Walser ». La pause- glace à Crampiolo nous procure un immense plaisir. Finalement, c’est aux environs de 17h30 que nous arriverons au terme de cette balade plus légère mais qui comptait tout de même plus de 18 km et 700 m de montée. Vendredi 30 août 2024 Notre séjour passe beaucoup trop vite et c’est déjà le moment de rentrer à la maison. Avant de quitter la région, nous profitons encore de visiter à Croveo les marmites du Diable qui se trouvent sur la rivière Devero. Avant de nous quitter, nous dégustons le repas de midi à l’auberge Ganterwald à Rothwald. Un grand merci à Marylise et à Markus pour la parfaite organisation de ces journées de randonnée dans une magnifique région toute proche de notre cabane du Binntal. Chaque jour, le décor était différent, le plaisir et la joie étaient au maximum, à chaque fin d’après-midi malgré la fatigue. Cerise sur le gâteau pendant tout notre séjour, temps magnifique A relever l’accueil royal et le service impeccable de l’auberge La Lanca à Alpe Devero
Le petit rapporteur
Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Anne Creti, Christiane Beucler, Marie-Claire Lachat, Marlyse Guerne, Laurence Ozmen, Joseph Rohrer |
Rugghubelhütte
Itinéraire: Brunniswald-Rugghubelhütte-Engelberg (+1160m ; - 1300m) Jour1 : A Grafenort, nous gagnons quelques 500m de dénivelé grâce à une petite cabine 4 places du siècle dernier. Cette première journée se passe dans le brouillard. La cabane ne se dévoile qu’une fois arrivés à destination. Nous n’en apprécions que plus la multitude de fleurs en bord de sentiers. Jour 2 : Nous avions prévu de contourner le Hasenstock et de redescendre sur Bannalpsee. L’enneigement encore important sur ce versant nord nous oblige à modifier notre itinéraire. Grand beau temps, panorama grandiose depuis le sentier en balcon entre la Rugghubelhütte et la Brunnihütte avant de redescendre sur Engelberg.
Laurence
Participants :
Chef(s) de course: | Frédéric Zuber, Guillaume Berret |
Membre(s): | Antoine Toth, Sandra Charmillot, Léa Fringeli, Marijan Martic, Yanis Schori, Daniel Joray, Gérald Chételat, Laure Hess, Odile Lorenzini, Marco Lorenzini, Marion Fringeli |
Initiation Glacier
Tout commença le 15 juin à 0705, alors que notre fourgonnette Renault Deluxe quittait Delémont par un petit crachin rafraîchissant, annonçant avec vigueur le début de l’été. Nous étions alors 13, dont un chef, F., deux sous-chefs, G et A, et 10 piétons de la montagne (PM), dont plusieurs s’avéreront être des assistants chefs efficaces. L’ambiance était plutôt bon enfant durant la traversée des nappes de brouillard du Seeland. On parlait plus de souvenirs d’école de recrues que d’expéditions d’alpinisme, mais très vite, par solidarité avec O. une PM emmêlée dans une pelote de coton dès la première heure, nous passâmes aux premiers exercices utiles de « cassage de nœuds ». Passé le Lötschberg dans une grande sérénité, Chef F reprit la route tout en douceur, accueillant le brouillard de la plaine du Rhône comme on plonge dans un fleuve tranquille. Quelques ovomaltines et beaucoup de virages plus tard, nous pûmes distinguer, derrière de grands rideaux de pluie, les débuts d’un combat de Reines noires. Et nous arrivâmes tous les 13. Oubliée la pluie, nous gravîmes plein d’entrain le flanc de la montagne, d’abord en évitant les sapins, puis à ciel ouvert – pour se prendre une petite ondée revigorante, avant de rejoindre un plus large chemin, filant à flanc de coteau…jusque tout là-bas en direction du glacier de Tourtemagne. Chef F, magicien à ses heures, a fait venir le soleil pour le pic-nic avec joli point de vue sur le Turtmannsee ; puis il a remis les nuages pour atténuer la chaleur sur la suite du parcours, avant de nous proposer un temps d’exercices sur glacier hyperréaliste exécutés sur 100m2 de pente enneigée et encerclée par un brouillard à casser au piolet sous une pluie glacée…parce que les accidents n’arrivent pas seulement par beau temps ! Vint la soirée tranquille, d’abord au frais, puis dans l’ambiance tropicale d’une salle bondée. Souper classique qui passe bien, et plaisir de se retrouver dans un lit douillet pour une bonne nuit de sommeil. Chef F, en fin stratège aussi, a placé ses bûcherons de manière équitable dans le dortoir, histoire de ne pas faire d’envieux au petit matin. Nous partîmes frais et dispos à 0705 à la rencontre du glacier. Les premiers névés, accrochés à une pente raide qui plonge tout là-bas au fond vers la Turtmanna et son lac, étaient bien marqués dans une neige encore très dure. Le temps du piolet arriva assez vite dans le premier névé conséquent ; puis vint celui des crampons, alors que les surfaces de neiges prenaient de l’ampleur. Enfin nous mettions le pied sur le glacier, du moins sur les mètres de neige qui le recouvraient, et nous regrettâmes de n’avoir pas pris nos skis ! Trois cordées, avec toutes les recommandations d’usage, et nous voilà petites chenilles progressant sur une surface blanche en forme d’éventail, semblant repousser les parois rocheuses sur ses côtés et réfléchissant un soleil toujours plus présent. Ça chauffait fort au fur à mesure qu’évoluait notre sillage. Ce fut autour de G. le sous-chef 2, plutôt très en forme et soucieux du rendu esthétique (un peu paysagiste dans l’âme celui-là), d’improviser une « valse des conversions » qui allait donner effectivement à l’exercice du même nom un style tout particulier de grandioses volutes qui ont dû ravir les nombreux passagers à nous faire signe depuis les avions nous survolant. A 3000m, un petit vent frais nous accueillit sur un plateau neigeux duquel nous avons admiré le flanc nord-ouest du Bishorn. Vint le temps du retour avec pour objectif le casse-croûte puis la fondue. Bien qu’évoquée à plusieurs reprises par A, c’est à partir de ce moment que la fondue de fin de course est devenue un puissant leitmotiv. Mais il y a d’abord eu le plaisir incontestable de la descente dans la soupe de flocon, avec tous les exercices requis – chute/tentative de blocage ; boîte aux lettres et mouflages dans les règles de l’art, descente sur névé assurée. Bref, les raisons pour lesquelles nous étions là! La descente finale depuis la cabane s’est quasiment faite au pas de course pour A, qui sentait de plus en plus le manque de la fondue, du moins l’avons-nous clairement compris par la suite ! Puis vint enfin, la fondue, avec vue sur la vallée du Rhône ensoleillée ; goûteuse, copieuse, arrosée et adorée, entre autres par A. dont l’état général évoluait tranquillement, mais sûrement, vers une forme encore peu connue de joie exubérante. Il y eut comme un effet de contagion dans l’habitacle jusqu’à l’installation dans le train du retour. Ce fut le 16 juin à 1938 à Goppenstein, que le sous-chef de course A., gorgé de fondue, ouvrit la portière à glissière de la fourgonnette R. DeLuxe alors que nous nous élancions pour traverser les 14612 m de montagne du Lötschberg. Certains se plaignaient de la chaleur – y compris la plus frileuse qui mentionnait qu’elle se sentait bien tempérée (possible symptôme inquiétant), mais tous vécurent surtout la surprise de voir le sous-chef se mettre à saluer tous les clients du train arrivant de Kandersteg, avec de petits gloussements ou de petits ricanements. Bref l’atmosphère devint un peu chaude en effet ! Et sans l’«effet tunnel » qui a très vite suivi, nul ne sait quel aurait été l’effet fondue sur A et le groupe ? Serait-on passé d’un stage bien tempéré à une surchauffe généralisée au risque de cramer la religieuse ? Autant de graves questions qui n’ont heureusement pas perturbé le chef F qui nous ramena tous les 13 à Delémont, où une bonne petite pluie mettait un point final rafraîchissant à ce qui fut une course chaude ! Un grand remerciement à tous, et particulièrement aux trois chefs, qui mettent encore une fois en évidence que le bénévolat est une grande ressource pour approfondir le sens de la vie 😊
Marco
Participants :
Chef(s) de course: | Frédéric Zuber |
Membre(s): | Antoine Toth, Léa Fringeli, Laure Hess, Tomas Baillod, Leonhart Godin, Marion Fringeli, Yanis Schori, Marijan Martic |
Non-Membre(s): | Emilien Hertzeisen |
Formation corde
Le mouflage, la tête d'alouette, le nœud d'amarre ou encore le prussik… des mots que tous les membres du CAS qui se respectent utilisent sans même imaginer qu'ils peuvent paraître étranges pour certains•es. Et pourtant avant d'aller crapahuter sur la crête du Raimeux, nous étions quelques'uns•es à ne pas être complètement au fait, d'où toute la raison d'être de cette journée de formation corde gérée avec aisance par Frédéric et Guillaume soutenus physiquement et psychiquement par Antoine. En effet, le dimanche 26 mai, nous étions une jolie équipe à nous retrouver au matin et bien que nous étions le lendemain de la Danse sur la Doux, tout le monde était à l'heure et bien réveillé. Arrivés sur place, nous nous sommes vite rendu compte que la Danse sur la Doux n'avait pas non plus été un frein pour un grand groupe de Suisse-Allemands déjà sur place. Ainsi, au pied des roches, nous avons commencé par apprendre les nœuds de base et découvrir le matériel usuel. Ensuite nous sommes passés à la pratique: rien de tel qu'une petite montée en cordées et d'une jolie descente en rappel pour cerner rapidement l'importance de la maîtrise des mots énoncés au début, bien au-delà de la théorie ! C'est sûr que pour les habitués ce genre d'exercices relève d'un jeu d'enfants, mais quand on ne l'a jamais fait, descendre, tenu par une corde, de manière perpendiculaire au rocher demande un peu de courage et de concentration. Heureusement, nos trois instructeurs aguerris ont su en toute aisance nous mettre en confiance. Et pour pousser les exercices jusqu'au bout, Antoine n'a pas hésité à glisser sur le sol humide en se réceptionnant au mieux. Ils ont vraiment pensé à tout, respect 😉! Après cette journée, nous voilà avec de bonnes bases, prêts à poursuivre l’aventure lors du WE de formation glacière. Et d’ailleurs, j’imagine que comme moi, ceux qui y participeront s’en réjouissent ! Merci à chacun pour sa contribution active à avoir rendu cette journée joyeuse, constructive et amicale.
Odile
Participants :
Chef(s) de course: | Raphaël PY, Guillaume Berret |
Membre(s): | Julien Lucchina, Jonas Eschmann, Mathias Buchwalder, Névé Rion |
Non-Membre(s): | Michael Heiniger |
Mont-Rose
Samedi 18 mai 11h15, nous chaussons les skis à la sortie des bennes du Petit Cervin sous un soleil radieux. 11h24, le brouillard nous a englouti. C'est donc avec le GPS à la main que nous prenons la direction de la cabane Mont-Rose (2883m). Malgré le mauvais temps, nous décidons de traverser le Castor (4225m) et de rejoindre la cabane par le Zwillingsgletscher. Dimanche 19 mai 04h30, nous chaussons les skis sous un ciel étoilé. 04h42, Mathias redescend à la cabane rechercher ses crampons. Il aura le temps de nous rattraper, la marche d'approche jusqu'au pied du portage s'annonce longue. C'est doudoune sur le dos et skis sur le sac que nous attaquons l'arrête de neige. Il y a beaucoup de monde et nous devons donc prendre notre mal en patience pour gravir les passages rocheux. Nous arrivons finalement avec un certain retard au sommet de la Pointe Dufour (4634m). Ici nous n’avons ni le temps, ni la place pour se féliciter du sommet, il nous reste 5 rappels à descendre avant de rejoindre le Silbersattel et enfin remonter au Nordend (4608m). Cependant, tout ne se passe pas comme prévu ! Nous sommes trop nombreux et une faute d'itinéraire nous force à réaliser des manipulations de cordes que je ne préfère pas dévoiler ici… Enfin arrivés à la Selle, le temps se couvre et puisque la journée est déjà bien entamée, il est plus prudent de redescendre. Seul Raphaël, arrivé en bas des rappels le premier, aura le temps de gravir le deuxième sommet avec un compagnon de fortune. Lundi 20 mai 04h07, Névé et moi chaussons les skis pour remonter au Nordend (frustrés d'avoir loupé le sommet pour si peu le jour d’avant). L'arrête finale est en super condition cette année et la météo s'annonce excellente. 05h10, il neige et le vent s'est levé… ! Nous continuons malgré tout notre montée espérant que le temps tournera en notre faveur. Aux alentours de 9h, nous revoilà au Silbersattel, le temps est magnifique et le vent est tombé. Il nous reste à suivre l'arrête effilée qui nous mène à un pas d'escalade bien exposé, et nous voici au sommet ! On se félicite et entamons déjà la descente en direction de la cabane. 500 mètres de dénivelé nous attendent encore afin de rejoindre le train à Rotenboden. Pendant ce temps-là, le reste de l'équipe remonte le Schwärzegletscher avec l'intention de rejoindre le Petit Cervin, et, si les conditions et la forme le permettent, réaliser l'ascension du Pollux. Cette option sera vite abandonnée, car de ce côté du Mont-Rose le brouillard est épais et le vent souffle intensément. "Petite" journée pour ce groupe, qui rentre toutefois avec plus de 1’400m de dénivelé dans les jambes. Bravo !
Guillaume Berret
Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Anne Creti, Christiane Beucler, Michel Hirschi, Laurence Ozmen, Marlyse Guerne |
Non-Membre(s): | Laurence |
Graitery
Itinéraire organisé par Marlyse Montée de Moutier au Graitery par les échelles, bergerie d’Eschert, retour par les gorges. De très jolis sentiers pour cette rando sur la montagne du Graitery. Feu de cheminée et pique-niques partagés dans le local 3 étoiles du ski-club. Traversée des marais et dernière halte à la bergerie d’Eschert où nous faisons la connaissance de Sandra, personnage haut en couleur. Belle descente par les gorges.. Très bel itinéraire, et la météo s’est déjouée des prévisions; pas de risque de coups de soleil mais nous sommes passés entre les gouttes ! Laurence
Laurence
Participants :
Responsable: | Michel Hirschi |
Membre(s): | Raymonde Dominé, Marie-José Jecker, Laura Tendon, Raymond Frund, Michel Chapuis, Christiane Beucler |
Non-Membre(s): | Ursula Cattin, Christiane |
Course des jeudistes
En ce jeudi, avec une mauvaise météo annoncée, nous quittons à bord de 2 autos le Gros- Pré à Delémont pour nous rendre au parc du restaurant de l’Etoile à Perrefitte. Sous un ciel très nuageux, la joyeuse cohorte s’engage dans la combe Fabet. Après avoir subi de gros dégâts suite à une tempête en juin 2021, les travaux de réhabilitation de celle-ci ont commencé en juin 2023 pour se terminer avant l’ouverture officielle le 26 août 2023. Nous arrivons ensuite au village de Champoz. Après la visite du célèbre fumoir en activité depuis plus de 300 ans, nous atteignons la cabane forestière au-dessus du village pour le pique-nique de midi. Puis, par un chemin et un sentier, nous arrivons au sommet de la partie ouest du Moron au lieu-dit de « Cornecul » sous la pluie. Nous descendons le pâturage puis arrivons dans la forêt de l’Envers de Plain Fahyn sur un chemin puis sur un sentier balisé qui nous mène à l’entrée des magnifiques gorges de Perrefitte. Le premier sentier a été aménagé en 1911 et réaménagé en 2012. L’année passée, celui-ci a été couvert de copeaux sur une bonne partie du parcours et les deux escaliers en métal ont été remplacés. Alors que la pluie vient de cesser, nous arrivons aux voitures vers 15h15 pour regagner le parc du Gros-Pré à Delémont.
Michel
Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Joseph Rohrer, Marie-José Jecker, Marlyse Guerne, Laurence Ozmen, Anne Creti, Michel Hirschi |
Gempenturm
Itinéraire: Arlesheim-Liestal via Schartenflue Côté rando : Départ de l’Ermitage d’Arlesheim, Traversée de forêts parfumées à l’ail des ours. On rejoint le sentier de crête d’Ingelstein. Pique-nique à la Schartenflue suivi d’un Kaffe-Kuchen au restaurant Gempenturm. Les plus courageux ont même fait l’ascension de la tour (119 marches). Itinéraire non-balisé dans la descente sur l’autre versant pour rejoindre le Röserental et poursuivre jusqu’à Liestal. Côté météo : Un beau ciel bleu au départ vite remplacé par de gros nuages (De toute façon aucun de nous n’avait jugé utile de prendre ses lunettes de soleil…) Températures froides voire très froides mais beaucoup d’entrain et de bonne humeur! Vivement la prochaine sortie Laurence
Laurence
Participants :
Chef(s) de course: | Jean-Claude Lanz |
Membre(s): | Antoine Toth, Anne-Dominique Huot, Olivier Montavon, Olivier Chèvre, Matteo Creti |
Non-Membre(s): | Delphine Riat |
Haute-Route 2024
Samedi Un groupe super épanoui, encore frais, se retrouve à Zermatt, début de supers aventures. Après une montée en télé jusqu'à Schwarzsee et un bon repas à Stafel départ... Y a ceux qui s'entrainent pour la patrouille, celui qui regarde si son os est bien recollé et tient bon, celle qui vient pour le Jean-Claude et celles et ceux qui découvrent cet environnement extraordinaire. 1ère étape : Cabane Schönbiel. Dimanche Après une nuit entassés épaule contre épaule nous voilà à la lueur du jour sur le 1er reck glacé qui descend de la cabane. Un peu plus bas, les cuisses déjà en feux, nous collons nos peaux et suivons le balisage de la PDG jusqu'à Tête-Blanche. L'environnement glaciaire est majestueux. Après une descente tout schuss et la remontée des échelles de Bertol, une nuit un peu moins pire nous attendait. Lundi La descente des échelles de Bertol à reculons, sac au dos annonce la couleur. La suite c'est 1000 m de descente dans un corridor de glace plus adapté à une compétition de fada qu'à du ski. Pour Matéo, la délivrance se fait à la bifurcation avec Arolla. On remet les peaux et on remonte le Haut Glacier d'Arolla jusqu'au col de l'Evêque. Pour ceux qui s'entrainent, un petit détour par les Pointes d'Oren, histoire de peaufiner la forme et on se retrouve tous à la cabane des Vignettes. Météo superbe, cabane accueillante et confortable, journée parfaite. Mardi Comme annoncé, blizzard dehors, presque aucune visibilité, on préfère attendre. Midi, aucune amélioration. La cabane des Dix nous attend, alors on enfile tout ce qu'on a et départ direction Arolla pour rejoindre la cabane des Dix par le Pas de Chèvre. Il neige, on n’y voit pas grand-chose. Le GPS nous aide un peu mais surtout il nous montrera où on est passé, pas si mal en fait. Mercredi Six heures 📢, déjà ! On dormait si bien. En me réveillant, le souvenir des derniers mots d’Anne-Do avant de se coucher me revient à l’esprit (j’aime bien sentir la … et j’aime aussi les… ). Après cinq jours, plus de limites, on se dit tout 😊! Départ de la Cabane des Dix ; la météo est avec nous et la neige présente en quantité. La descente est un régal. Arrivés à la Barme, une surprise nous attend : une antenne GSM installée juste pour nous, pas tout à fait pour nous, enfin, plutôt pour la Patrouille des Glaciers 🤔 ! Et une, et deux, tout le monde sort son natel et envoie des messages pour dire que tout va bien, qu’on a toujours bon pied, bon oeil ! Prochaine étape, départ pour la Rosablanche avec un soleil radieux. Nos deux compères patrouilleurs reprennent leur job très apprécié de traceurs. Mais, en cours de montée, le temps se dégrade, vent frais et brouillard apparaissent. Arrivés au pied de l’arête de la Rosablanche, Jean-Claude regarde, hésite, décide : « Non, ça ne sera pas pour cette fois, trop de neige et une énorme congère dans le haut ». « Et si l’on passait par le couloir de la patrouille en faisant quelques centaines de marches ? » suggère une participante qui a toujours le mot pour rire ! Un silence, puis, Jean-Claude conclut : « Pas stupide, mais non, on redescend et on passe par le col des Roux ». Une descente de rêve, un virage à gauche, un virage à droite et ainsi de suite sans aucun effort. On a l’impression de voler sur cette neige immaculée. Idem pour la descente du col des Roux jusqu’à la Cabane Prafleuri. On s’éclate. On prend le tunnel en dessous de la cabane durant 1,8 km. Soudain, arrivés à la porte de sortie, un accueil inattendu : de magnifiques stalagmites de glace, hauts de 50 à 60 cm, tels des petits personnages façonnés dans la glace, nous saluent. Exceptionnel ! Puis descente jusqu’à Pralong… et c’est la fin de notre périple. Ce furent cinq jours de convivialité : des souvenirs, des images plein la tête, d’excellentes conditions et une ambiance joyeuse et amicale. 👏 MERCI à nos deux compères patrouilleurs de nous avoir fait la trace. 👏 MERCI à Jean-Claude de nous avoir guidés à travers cette Haute-Route mythique, pour son expérience partagée et sa générosité communicative. 👏 MERCI aussi à notre taxi, Christine.
Les participants
Participants :
Chef(s) de course: | François Steulet |
Membre(s): | Corinne Allimann, Anne-Dominique Huot, Samuel Christe, Raphaël Rion, Françoise Charmillot, Jean-Claude Sanglard, Roland Chiffelle, Sybille Montavon-Chiffelle, Vincent Crelier, Véronique Allegro Steulet, Romain Christe |
Pas de chance
Beau temps vendredi…. Mais pourri samedi et dimanche😫
François
Participants :
Chef(s) de course: | Samuel Berret, Cendrine Huegli |
Membre(s): | Elie Lorenzini, Noe Mazzarini, Chloé Aschwanden, Leonhart Godin, Archibald Chevrey |
Non-Membre(s): | Clément Lovis, Emilien Stadelmann |
Escalade – Sortie OJ du 17 mars
Initialement prévue en extérieur, notre sortie a été déplacée dans la salle de grimpe de Laufon en raison du mauvais temps. Les 8 participants avaient rendez-vous à 10h à la gare de Delémont avec leurs chefs de course. Nous sommes arrivés à la salle vers 11h où nous avons pu grimper sur des voies préalablement encordées par nos chefs de course. Grâce à cette sortie nous avons pu parfaire nos techniques de grimpe. C’était la première fois que je participais à une course du CAS de Delémont et j’y ai eu beaucoup de plaisir.
Chloé Aschwanden
Participants :
Chef(s) de course: | Raphaël Rion |
Membre(s): | François Monin, Névé Rion, Catherine Rion, Olivier Lovis, Xavier Monin, Fabrice Willemin, Olivier Montavon, Julien Rion |
Non-Membre(s): | Léa Roch, Justine Morgenthaler |
Tête Blanche, Dent de Bertol, Pte de Barbonire
Tête-Blanche et Dent de Bertol, 16 mars 2024 C’est sous un ciel encore bien gris et bas que nous (Léa, Catherine, Fabrice, François, Xavier, Raphaël, Olivier x2 et Julien x2) nous retrouvons sur le parking d’Arolla pour partir à l’assaut de ce sommet funestement célèbre depuis une semaine. Mais les prévisions sont bonnes et nous partons confiants, sur un bon rythme (qui l’eut cru ?) en direction du bas glacier d’Arolla. La montée jusqu’au col de Bertol est avalée sans encombre, et nous sommes bien contents de sortir du congélateur à l’ombre et de nous réchauffer au soleil. La suite de la montée, un peu longuette, se poursuit sur un rythme se ralentissant plus ou moins, selon les participants. Tout le monde atteint le sommet avec le sourire, ou alors un rictus y ressemblant. Mais le superbe panorama depuis ce sommet récompense ces efforts. Malgré le soleil, la température et la légère brise à 3700m n’incitent pas à prendre racine, et nous redescendons rapidement dans une belle poudreuse jusqu’au plateau sous le col menant à l’objectif suivant. Nous remettons les peaux et certains profitent que Raphaël ait le dos tourné pour avaler un sandwich. Un petit portage à travers une jolie corniche termine la courte montée jusqu’au col à 3407m. De là, ceux qui ne veulent pas avoir porté les crampons pour rien montent sur la Dent de Bertol au sud du col, tandis que ceux qui sont moins fans de ce genre d’exercice ou qui n’ont pas lu la liste du matériel à prendre (qui a les oreilles qui sifflent ?) redescendent vers des températures plus clémentes. La courte crapahute en mixte donne un joli caractère alpin pour couronner cette journée. Nous attaquons ensuite une belle descente en neige de printemps, avant d’attaquer la partie la plus dangereuse de la journée (non ce n’est pas encore la bière) : le fond de vallée rempli de traces gelées qui ne demandent qu’à tordre des genoux ! Mais tout le monde sort indemne de ce dernier exercice et se réjouit de se requinquer pour être d’attaque le lendemain. Julien R Pointe des Darbonires, 17 mars 2024 (La présence de l’armée dans le fond du Val d’Hérens pousse la rédaction à utiliser les codes de la grande muette pour ce descriptif) Dimanche 17 mars : 0800 La section Rion se retrouve à La Gouille pour un départ front la pointe des Darbonires. Tout le petit monde ou presque - la nuit ayant été fatale à Olivier le Delémontain qui attendra d’avoir des nouveaux skis pour voir le lac bleu, ainsi qu’à la doctorante vétérinaire Lea en manque de sommeil – se met en route sur un itinéraire peu enneigé. 0830 Le rédacteur redescend chercher ses lunettes restées au départ. C’est le deuxième départ 15 minutes après le premier pour lui et son frère Xavier. 0850 Arrivé à l’horizon des mayens, le groupe est à nouveau au complet. Enfin, c’est le moment choisi par le rédacteur pour casser son 5ème bâton de l’année. A croire que la glace dans la forêt est un jeu agréable, il descendra à nouveau au départ puiser dans le stock de la voiture. Le commandant du weekend Rion lui expliquera une énième fois, que le carbone « ça a beau être léger, ce n’est pas fait pour les conditions difficiles de la haute montagne ». Son frère Julien tentera de lui vendre ses fibres de lin ultra-résistantes. 0940 Désertion sur le front arrière du sergent-major chef (seul grade respecté dans ce récit) Xavier, les soldats Mout et Névé sont prêts à souffler l’olifant. Il s’avéra qu’il était caché dans une tranchée pas très profonde. 1017 Apercevant la cabane des aiguilles rouge 500m plus haute, la troupe avait décidé de poser une première fois les sacs à dos sur un replat. Le commandant EMG Rion accompagné du soldat aux faux départs les rejoignent à 1017 tapante, tout de même émoussés par les courbes de niveau avalées en supplément. 1017 Oui. Au même moment ! Le groupe repart à l’assaut du dénivelé, car les pauses, « c’est pour les Welsch » ou c’est tricher selon le commandant promu tortionnaire dans l’intervalle. A croire qu’il a une PDG (Petite – Dégustation – Gourmande) à préparer le bougre (NDLR : il ne savait pas à ce moment là que ces joutes militaires en montagnes seraient annulées un mois plus tard) ! 1155 L’approche du col sous le sommet du jour, le brouillard à 3300m et le vent ont raison ici de notre mercenaire belge – Mout Van Aert - qui prendra le pari d’entamer la désescalade avant l’atteinte de la pointe. Accompagnée de son bien-aimé SGTM, le plat pays bat en retraite. Nous les retrouverons plus tard pour reprendre des forces à la Gouille. 1240 Malgré le déchainement des éléments sur l’arrête finale, la troupe restante atteint le sommet sans le voir. Le brouilleur de vision et les Rafale nous prennent en Grippe(n). Ils poussent 3 compères à quitter cette position offensive. Fabrice, Julien L. ou encore Olivier L. – requinqué par rapport à la veille - cherchent à regagner le col précédent en zigzagant, à l’instar de soldats blessés battant en retraite. 1243 Névé, recrue Geb Spez en devenir, révise ses connaissances du matériel en réparant à l’aide de son paternel les fixations maternelles récalcitrantes. 1340 Après une descente où les Julien se seront fait plaisir, la troupe rejoint les hauteurs du Lac bleu. Là, tels les soldats rentrant du front, ils aperçoivent trois mirages se baignant dans les eaux enneigées du Lac bleu. Vociférant pour leur offrir les fameux brownies de Catherine – sa recette reste secrètement gardée par Migros– les muses s’en iront au loin. 1405 Le rédacteur, rejoignant le couple descendu plus tôt, partagera le reste des douceurs avec son frère, la mercenaire belge et les muses hasardeusement suivies dans la descente. 1528 Avec bières, cafés, thés ou encore ginger beer dans le coffre, notre troupe entamée par ce weekend intensif rentre du front, retrouvant les joies des routes chablaisiennee un dimanche soir d’hiver moderne. François M
Julien R et François M
Participants :
Chef(s) de course: | Jean-Claude Sanglard |
Membre(s): | Antoine Toth, Olivier Montavon, Gérald Chételat, Vincent Fleury, Damien Eggenschwiler, Pierre Marquis, Roland Marquis |
Mercredistes en vallée d'Urseren
Mercredi 13 mars : Montée au Stotzigen Firsten : 2747 m ; de Réalp : 1210 m de dénivelé. Peu de visibilité mais assez de neige tombée récemment. Notre groupe de 8 suivons de bonnes traces fraiches sauf dans la dernière heure où il nous faut tracer ! Les plus hardis du groupe s’attaquent alors au tracé dans la profonde et lourde neige. La montée nous semble un peu longue. Temps couvert et pas de visibilité à l’horizon créant un manque de repère sur notre avancée. Bonnes traces et pas de jour blanc ; tant mieux ! A environ 1 km et 200m de dénivelé du sommet, la sagesse de notre chef de course Jean-Claude s’exprime courageusement. :» je propose de faire une pause et redescendre ensuite car nous n’aurons pas de meilleure visibilité au sommet «. A l’unanimité, nous approuvons cette sage décision. Chacun son style dans la descente ! J’aurais alors préféré alors un brouillard plus dense pour protéger les spectateurs du groupe de mon style « acrobaties improvisés » coupées de schuss accroupies…en déséquilibres parfois rattrapés de justesse ! Arrivés à Réalp…bonne pause : grandes bières..panaché au petit café- restau-hôtel à côté de la petite gare de Réalp. Nous nous levons ensuite pour rejoindre nos voitures pour aller à notre Auberge de Jeunesse de Hospental. C’est alors que le serveur-chef du lieu bondit vers Jean-Claude et d’un air sérieux et lui fait une petite remarque : « Votre voiture est garée de travers, (et avant la bière !) il serait bien de la garer bien droite la prochaine fois pour ne pas prendre toute la place de parking ! « Pourtant : parking sans caméra !! Où sont les espions de Réalp ? Comment ce serveur savait-il que la voiture rouge était celle de Jean-Claude ? Nous avons alors expliqué longuement en long et en large à Jean-Claude les repères à respecter d’un parking local. Car ici ça rigole pas ! Heureusement, en dehors des parkings, notre "guide"semble tenir la route et la montée à ski en ligne droite. Arrivés à l’auberge accueillante de Hospental…petit apéro improvisé par Vincent qui sort, une bouteille d’Absinthe de son cru ! Bonne surprise ! Puis souper copieux à base d’un menu des ancêtres locaux. Genre risotto aux pommes de terre et poireaux avec saucisses. Puis bonne nuit ! Jeudi 14 mars : Winterhorn (2662m) comme hier : 1210 m de dénivelé. Petit déjeuner copieux à 7h15 et départ à 8h30 avec le plein d’énergie et motivé par cette journée ciel bleu. Le groupe se lance vers le sommet qui se rapproche agréablement sous nos yeux. Belle vue …nos portables mitraillent sur la montée et le sommet et nos sourires après nos commentaires critiques sur les pylônes abandonnés d’une station de ski locale en faillite qui ne fonctionne plus. Une idée lumineuse surgit du groupe : « nettoyage à proposer à l’armée !« Montée qui nous paraît plus courte et qu’hier sûrement grâce au grand beau qui nous fait tant apprécier la belle vue. Et vive le « Panorama-Cadeau » du sommet : Vue sur le Stotzigen, les cols du Gottard et de la Furka, le Gallenstock, le Dammastock, le Pizzo Centrale, le Pizzo Lucendro…. La descente, je dirais sur un premier tiers ; neige profonde et un peu lourde, mais assez bonne à skier. Deuxième tiers sur surface cartonneuse où les virages à 90 degrès sont à éviter ! Troisième tiers sur une neige plutôt lourde style neige de printemps qui nous fait transpirer. Et nous voilà en bas pour profiter d’un bon verre sur une terrasse ensoleillée à Andermatt où le débat s’anime sur les ondes qui nous menacent. En tout cas la connexion est restée très bonne sur ces 2 jours ! Sophie, la seule femme présente et doyenne, l’exception qui confirme la richesse d’un groupe mixte ! Avec le plaisir de refaire une sortie avec cette joyeuse troupe ! Damien, Vincent, Gérard, Olivier, Pierre, Antoine et notre guide Jean-Claude. Merci à tous!
Sophie
Participants :
Chef(s) de course: | Thibault Joray, Guillaume Berret |
Membre(s): | Xavier Larrègle, Yannis Babey, Vincent Lachat, Olivier Montavon, Marijan Martic, Tamara Ivetic |
Non-Membre(s): | Lisa Créti |
Ski de randonnée à Davos
Ce week-end, notre expédition avec le Club Alpin a été à la fois une aventure montagnarde et un sketch comique, orchestré par nos chefs de course, Thibault et Guillaume. Tout a commencé à l'aube, ou du moins c'était censé l'être, car Guillaume a décidé de nous offrir un petit détour imprévu. Résultat : nous avons ajouté une dose d'aventure à notre trajet initial de 3 heures, mais surtout, nous avons récupéré Lisa et Thibault à la gare de Davos avec un léger retard sur le planning. Une fois sur les pistes, à 2650 mètres d'altitude, nous avons été accueillis par des conditions de neige dignes d'un rêve de tout skieur. La poudreuse était aussi épaisse que la barbe d'un Yeti, et Yannis, équipé de ses skis larges, avait l'air plus heureux qu'un enfant dans une confiserie. Après l'effort, le réconfort : l'après-ski s'est transformé en une compétition acharnée de baby-foot. Malheureusement, nos compétences footballistiques ont été noyées dans la bière par une équipe de Suisses allemands, prouvant ainsi que même sur les pistes, la rivalité est toujours féroce. Le soir, avec une équipe déterminée, nous avons exploré les joies des verres et des shots d'appenzeller. Nos aventures alpines ont été ponctuées de rires et de chansons. Le dimanche, nous avons repris notre quête vers de nouveaux sommets du côté de la Flüelapass. Les conditions de neige étaient encore une fois parfaites, permettant à Yannis, Thibault et Vincent de dévoiler leurs talents de freestyle, alternant entre des sauts élégants et des chutes spectaculaires. Entre deux acrobaties, Guillaume nous a prodigué des conseils avisés sur le profil de la neige, tout en jonglant avec ses skis comme s'il s'agissait d'une extension naturelle de ses pieds. Finalement, avec des souvenirs gravés dans nos esprits et des muscles endoloris, nous avons regagné le Jura, marquant la fin d'un week-end aussi mémorable que hilarant. Une chose est sûre : sous la houlette de nos chefs de course attentifs, aucune montagne n'est trop haute et aucun détour n'est trop imprévu pour le Club Alpin Suisse.
Marjan
Participants :
Chef(s) de course: | Raphaël PY |
Membre(s): | Christophe Mertz |
Non-Membre(s): | damien Girard , Paul Bideaux |
Ski Alpi Pizzo Rotondo + Titlis Rundtour
Samedi 17 février 2024 : Pizzo Rotondo L’aventure débute dès le vendredi soir. Afin d’être sur place très tôt tout en ayant profité d’une nuit de sommeil, nous prenons la route à 4 en début de soirée avec nos deux bus aménagés dans l’idée de camper après Lucerne. Nous nous arrêterons dans le canton d’Uri pour y passer la nuit. J’y ferai la connaissance de l’équipe qui accompagne Raphaël : Paul et Damien. Levés aux premières lueurs du soleil, nous traçons vers le Tessin. Après un petit déjeuné près d’Airolo, nous arrivons au départ de notre randonnée à All Acqua. L’endroit est connu, les randonneurs à ski affluent, les parkings sont bondés et la route sert de zone stationnement alternative. Pas de doutes, nous sommes bien au Tessin. Nous nous équipons prestement et nous voilà en route pour la Capanna Piansecco . Après quelques mètres, Raphaël procède au contrôle des DVAs, tout est en ordre, nous attaquons la montée avec Raphaël en tête. Rapidement il sera clair que la sortie tiendra ses promesses : nous nous retrouvons dans une pente bien enneigée mais surtout bien ensoleillée. Raphael grimpe comme un bouquetin, le ton est donné : le rythme sera soutenu. Damien qui ferme la marche dans un premier temps, n’est pas avare en conseils, il est moniteur de ski qualifié et me corrige ma technique de conversion. Rapidement nous arrivons à la Capanna Piansecco, sobre, moderne et accueillante, elle se trouve à la limite des arbres, à près de 2000m. Première petite pause, premiers échanges avec les randonneurs et surtout les randonneuses italophones, notre chef de course déploie d’excellentes qualités linguistiques. Nous nous remettrons cependant en route rapidement. Après quelques heures de montée incluant une petite pause de midi, nous atteignons le dépôt de ski du Pizzo Rotondo. Bien qu’exigeant, les randonneurs y sont nombreux, du moins jusqu’au départ du couloir. Nous nous préparons à grimper ce fameux couloir. Skis sur le dos, crampons aux pieds, piolet à la main et baudrier en place, nous nous engageons dans ce couloir assez étroit avec des passages de 45°+. La montée est assez accessible même si longue et physique, de nombreux visiteurs y ont aménagés de nombreuses marches. Peu de randonneurs à ski s’engageant dans ce couloir en portant leurs skis, nous sommes un peu l’exception. Arrivés au bout du couloir, nous sommes accueillis par un vent glacial. Sans trop traîner (juste une photo de groupe), nous posons là nos skis, pour nous hisser sur l’arête nous emmenant au sommet. Nous y progressons par deux cordées de deux, corde tendue. La montée, peu technique, reste vertigineuse mais magnifique. Le sommet est au bout, il nous offre un panorama des plus exaltants. Re-photo de groupe, bonne pause bien méritée, nous désescaladons prestement, le meilleur est à venir. Au retour dans le couloir, nous nous préparons à le descendre. Paul et moi-même sommes les moins expérimentés et nous allons pour la première fois descendre une telle pente étroite. Si cette perspective est impressionnante, nous sommes extrêmement bien coachés par Raphaël et Damien. Pour moi ce sera dérapage sur la partie la plus raide et étroite du couloir (50 premiers mètres) . Exercice théoriquement facile mais l’effet psychologique d’une telle inclinaison à une telle hauteur me demande une concentration optimale. Après quelques dizaines de mètres, dès que le couloir fut un peu plus large, je me risque aux premiers virages sautés, plus ou moins correctement exécutés, mais qui me ramènent en bas du couloir, après un dernier passage délicat, là aussi géré en dérapage. Le plus difficile étant passé, nous traçons vers la Capanna Piansecco via des pentes moins raides que le couloir, mais bien sympathiques et avec comme toujours, des conditions de neiges changeantes propice aux surprises bonnes et mauvaises. Après un bon apéro à la cabane, nous entamons la dernière partie de la sortie : retour aux véhicules à travers la forêt, avec de nouveau un petit coaching de Damien… La course se terminera de manière singulière pour Raphaël et Paul. Étant particulièrement photogéniques, ils se feront embarqués dans une séance photo de mariage… Pour ma part, cela restera une course mémorable où nous aurons moi et les autres participants, grâce à l’excellente expertise de Raphaël, eu la chance de pouvoir participer à une des courses des plus engagées en toute sécurité et dans les meilleures conditions possibles. Une telle qualité d’encadrement est définitivement un atout pour progresser en ski de randonnée alpin. Récit rédigé par Christophe Mertz Dimanche 18 février 2024 : Titlis Départ aux aurores pour retrouver Raphaël et ses 2 compères sur le parking du téléphérique d’Engelberg. On finit de se préparer et s’équiper, des cars d’Asiatiques débarquent à côté de nous. On se prend au jeu et on fait quelques photos avec eux avant de partir. Au sommet du Titlis nous descendons dans la face Nord sur le Titlis Gletscher puis par une traversée exposée nous arrivons à l’Hinteres Titlisjoch (2736m) où nous chaussons les crampons pour traverser l’arête et atteindre le premier rappel de 60 m du Vorderes Titlisjoch (2697m), puis nous skions une belle neige revenue sur le Chli Gletscherli. Cela nous emmène au Schwarzi Naad pour le 2ème rappel de 25m Après une descente ou on doit traverser 2 ou 3 coulées d’avalanche nous ferons une petite pause. Un sandwich vite engloutis car la neige devient lourde et mouillée, on commence la montée pour passer le Wendengletscher et arriver sous le Grassenbiwak (2611m) Raphaël et Damien partent faire le Grassen (2946m). Pour ma part, j’en avais assez avec Paul. Nous commençons la descente que je connaissais dans une neige poudreuse, puis moins bonne. Nous avons pu skier jusqu’à 1377m Unter-firnalpeli ou on a déchaussé et fini la descente à pied en portant les skis jusqu’au premier bus qui nous emmène à notre point de départ. Merci Raphaël pour cette nouvelle expérience très enrichissante au plaisir de se retrouver pour une autre sortie Récit rédigé par André Montavon
Christophe Mertz + André Montavon
Participants :
Chef(s) de course: | Julien Veya |
Membre(s): | Philippe Berret, Carine Egli, Guillaume Berret, Antoine Toth, Marijan Martic, Zoé Dalheimer, Gilles Mouttet, Françoise Charmillot, Jean-Claude Sanglard, Lucas Lometti, Daniel Christe |
Non-Membre(s): | Raphaël Seuret |
Sortie dans le Toggenburg 2024
Départ tôt pour les habitants jurassiens afin de retrouver notre chef de course, Julien, à 08h00 à Bad Ragaz. Etant donné les conditions peut favorables cette année, Julien a décidé de nous emmener aux Grisons pour cette première journée, ou plus précisément au pied du Piz Beverin. Une fois le groupe constitué de 18 passionnés prêt, nous prenons le départ du petit village de Mathon pour une ascension de 1500 mètres de dénivelé. Malgré quelques passages sur l’herbe, on s’est vite retrouvé sur un joli manteau blanc qui se perdait dans la brume. Durant la première partie de l’ascension, le temps nous laisse espérer quelques rayons de soleil avec une brume de moins en moins épaisse qui finira par céder sa place aux montagnes environnantes. Julien décide alors de faire une petite pause au moment où le soleil fait son apparition. Pour le suite, deux groupes sont formés, un plus rapide que l’autre, afin d’éviter un embouteillage pour la descente de l’échelle, à une petite heure de là. Une fois le groupe arrivé au sommet, petite surprise, et pas des moindres : Werner sort une bouteille d’Appenzeller de son sac. Après ce petit moment de réconfort, d’autant plus apprécié puisque le soleil a disparu depuis un bon moment déjà, on entame la descente. Petit souci de fixation pour Daniel qui a pu assez rapidement résoudre le problème : toujours avoir du fil de fer dans son sac. La première partie nous offre du bon ski alors que la deuxième partie, avec de la neige humide et lourde, nous casse les jambes. Première journée réussie avec un petit arrêt au Tipi pour terminer. Pour le souper, Julien nous emmène à Buurebeizli Dergeten, le genre d’endroit où lorsque l’on y entre, on devine qu’on ne va pas repartir le ventre vide, ni la gorge sèche. Effectivement, la carte propose 10 cordons bleus ! Et notre verre de vin ne s’est jamais retrouvé vide. La suite de la soirée se déroule à la brasserie du village St-Johann. Certains rentrent plus tard que d’autres, mais le programme du lendemain est le même pour tout le monde : Säntis. Départ 08h45 de l’hôtel. Chaussures aux pieds et prêt à skier, nous prenons le bus direction les remontées mécaniques du Säntis. Aujourd’hui, on commence par une descente plutôt exigeante avec de la neige dure voire glacée par endroit. Cependant, le soleil est de la partie et le plaisir du ski est bien présent. Lorsqu’on arrive dans la vallée, on remet les peaux pour attaquer une petite montée de 600 mètres qui nous amène au Rotsteinpass. Bien que la montée soit peu conséquente, les conditions nous obligent à mettre les couteaux. La descente nous offre les meilleures conditions du week-end, un pur plaisir. Nous avons même pu observer des chamois, même beaucoup de chamois ! Petit détour pour éviter un pan neigeux instable et nous arrivons en bas, où une petite demi-heure de marche est nécessaire jusqu’à l’arrêt de bus. Philippe, notre chauffeur du week-end, redescend avec Julien pour aller chercher notre véhicule, pendant que nous sirotons un dernier verre en terres St-Galloises. Le retour se passe sans encombre. Un grand merci à notre chef de course Julien, notre chauffeur Philippe et à tous les participants pour leur bonne humeur.
Antoine
Participants :
Chef(s) de course: | Samuel Berret, Vincent Berret |
Membre(s): | Lucie Widmer, Anne-Dominique Huot, Pascal Cassecuelle, Sophie Novella, Gregory Voisin, Olivier Montavon, Didier Lachat |
Non-Membre(s): | Formica Sabine - 07.10.1969 - Bâle - +41 (77) 4458916 - lafourmi69@gmail.com, Cassecuelle Valerie - -+33648778493 valerie.cassecuelle@gmail.com |
4 jours au Grand-St-Bernard
Après un petit temps d’adaptation pour les uns et les autres, notamment concernant les temps et heures de pause et de pique-nique (nous n’avions pas tous les mêmes notions et besoins !), l’ambiance entre les participants a été très sympa et riche en partages de toutes sortes : chocolat, thé, paroles, saucisses, bières, gaieté, cacahouètes,… Super accompagnement de nos deux guides, toujours attentifs à notre bien-être, prêts à sortir le piolet pour tracer le chemin le plus sûr ou pour ouvrir la porte de la galerie ensevelie, à adopter le rythme qui convienne à tous, à prodiguer des conseils pour ne pas périr dans une avalanche ou pour faciliter les conversions, à choisir les pentes de montée les plus faciles et celles de descente les plus belles… Le soleil nous a accompagné la majeure partie du temps dès 9h du matin, lors de nos randonnées quotidiennes entre 1'100 et 1’400m de dénivelé. De magnifiques paysages se sont offerts à nos yeux, des sommets qui n’ont rien à envier au K2 (Mont Fourchon, Pain de Sucre) et des cols qui nous ont ouvert leurs portes (de St-Rhémy, de Fenêtre). Non seulement nous avons bénéficié du soleil, mais nous avons aussi eu droit à d’incroyables descentes dans la neige poudreuse (ce sont bien sûr celles-là que nous avons gardées en souvenir !). Merci aux chefs de cours et aux participants pour ces quatre jours cadeaux
Anne-Do
Participants :
Chef(s) de course: | Jean-Claude Sanglard |
Membre(s): | Gérald Chételat, Pierre Marquis, Roland Marquis, Damien Eggenschwiler |
Non-Membre(s): | Luca Marchand |
Mercrediste Rauflihorn 2332 m
En ce mercredi 14 février, nous sommes 6 à quitter nos douces moitiés pour nous rendre dans le Diemtiegtal. Nous étions optimistes sur les conditions et nous avons bien fait de l’être ! La météo annonçait nuageux, c’est le soleil et le ciel bleu qui nous ont accompagnés toute la journée ; il a plu la semaine d’avant jusqu’à 2500m. et la température est montée jusqu’à 10° à 1000m … mais après 2-3 courts portages, nous trouvons assez de neige pour chausser les skis jusqu’au sommet. Le rythme de montée n’est pas le même pour tous : certains galopent et atteignent le sommet du Rauflihorn en 2h30, d’autres arriveront un peu plus tard avec quelques kilos de neige sous chaque peau ... Nous sommes les seuls à gravir cette montagne ce jour-là : exceptionnel ! La descente se passe dans d’excellentes conditions, petite poudre sur fond dur. Pique-nique (pour ceux qui en ont un) devant un chalet, bière à l’arrivée et retour à Delémont en fin d’après-midi afin d’avoir le temps de se doucher avant d’allumer les chandelles ! Comment résumer ce:e journée en 2 mots ? très simple : superbe journée !
JClaude
Participants :
Chef(s) de course: | Guillaume Berret |
Membre(s): | Antoine Toth, Philippe Berret, Carine Egli, Gilles Mouttet, Tamara Thomet, Grégory Jeannerat, Zoé Dalheimer, Lucas Lometti, Yannis Babey, Vincent Berret |
Bundstock
Le Bundstock s’est transformé en Albristhorn… Le peu de neige en ce début de février a obligé notre chef de course à choisir un sommet différent, avec une approche du sommet par le nord. Rendez-vous alors au Färmeltal pour les 10 randonneurs et randonneuses, tous motivés par cette belle journée annoncée. Le 11ème a malheureusement dû abdiquer à Vicques déjà, ne retrouvant plus les clés du cercueil de sa voiture dans lequel ses skis de randonnée dormaient paisiblement… Le départ à 1450 m d’altitude s’est suivi d’un faux plat montant, avant d’attaquer une série de conversions qui ont permis une montée directe jusqu’à un petit replat temporaire. Et puis, soleil ! Mais pas de quoi se tartiner de crème puisque la deuxième partie de la montée s’est faite à nouveau à l’ombre. La pente importante sous le col nous a obligé à faire un petit portage jusqu’à l’arrivée sur l’arête. Retour du soleil, montée finale jusqu’au sommet où les sandwichs ont été accompagnés d’une vue magnifique à 360° (y compris sur le Chasseral…). La descente a été composée de passages glacés, mais aussi pour une bonne partie d’une petite couche de neige légère qui a esquissé un sourire sur les lèvres de tous les participant-es se faisant plaisir jusqu’en bas, avant de retrouver une neige dure jusqu’au parking. Tous heureux de cette belle randonnée, le retour au Jura a débuté avec un premier arrêt bière à l’endroit que nous appellerons le premier bistro à droite. Puis un deuxième arrêt fondue et cordons bleus s’est organisé au Violat pour compenser le peu de sandwichs du midi ! Le repas s’est terminé par un premier entraînement à l’Apenzeller nécessaire pour la majorité de l’équipe qui se retrouvera au Toggenburg 15 jours après… Un grand merci à Guillaume notre chef de course et à tout le groupe pour ce beau samedi passé ensemble dans une ambiance au top !
Lucas
Participants :
Chef(s) de course: | Thibault Joray |
Membre(s): | Xavier Larrègle, Romane Gauthier, Yannis Babey, Vincent Lachat, Sylvie Marmy, Marijan Martic |
Sortie ski de randonnée dans le Gantrich
Thibault propose un départ à 1600 m afin de garantir un enneigement suffisant, la neige faisant défaut en-dessous dans les Préalpes fribourgeoises aussi. Le rendez-vous est à Gantrischhütte qui est fermée l’hiver mais les horodateurs fonctionnent quand même. Le temps est clair et lumineux, la nuit a été froide, nous voici bien dans une ambiance hivernale. Les sapins sont blancs, après la pluie du milieu de semaine la neige est tombée en suffisance pour une nouvelle couche bien appréciable. Nous empruntons la voie normale pour atteindre le Bürgle (2165 m) par le col du Morgetepass. Au col le tracé est un peu étroit, gelé et raide sur quelques mètres, ça passe à ski mais aussi en portage. Le passage délicat de la course avec son petit vent bien frais au col. Même vent au sommet, nous ne faisons que l’arrêt nécessaire à la gestion du matériel. Ça pique. Première descente sur Chneubooss jusqu’à Mittliste Morgete (1654 m) nous devons traverser quelques coulées dans ce secteur. Les pentes sont déjà bien tracées. Après une pause pique-nique nous entamons la montée assez raide sur Oberiste Morgete jusque sur la crête de Schibespitz. La pente sud est belle et très tentante. Ça vaut la rallonge 😊 et nous redescendons donc encore une 2e fois sur le sud. Le temps est magnifique et le soleil est là, ça chauffe bien dans la montée. Un peu déjà d’ambiance printanière ce 21 janvier. Après les plaisirs de la glisse nous atteignons vite le col Morgetepass et la question de la meilleure option de descente se pose. Thibault propose de remonter les derniers 100 m de dénivelé du Schibespitz pour aller chercher la face nord. Ceci paraît le meilleur choix, le col somme toute un peu risqué dans sa présentation glacée et étroite. La dernière montée donne un spectacle sublime avec une pleine lune à côté du petit sommet (2059 m) et surtout des images impressionnantes de blocs de neige détachés de la crête, mais pas encore descendus. Pour la 2e fois de la journée nous réalisons que la pluie a impactée les bonnes couches de neige des crêtes. Il y a plusieurs mètres à 2000. D’ailleurs nous observons aussi plusieurs coulées récentes de ce côté de la voie normale. La descente par la face nord sera donc validée, même si un peu impressionnante, elle est abordable pour tous les participants. C’était une belle option pour les plaisirs des amateurs de descente, tous casqués, et certains avec une GoPro, sourires en coin. Nos nombreuses descentes gagnées avec 1200 m de dénivelé positif du jour nous ont tous ravis. Merci beaucoup à Thibault et à chacun pour la bonne cohésion du groupe.
Sylvie Marmy
Participants :
Chef(s) de course: | Guillaume Berret |
Membre(s): | Antoine Toth, Anne-Dominique Huot, Régis Sanglard, Gilles Mouttet, Zoé Dalheimer, Grégory Jeannerat, Fred-Henri Schnegg, Marijan Martic, Michèle Borruat, Carine Lehmann |
Non-Membre(s): | Chételat Chrisitine |
Initiation ski de rando
Pour ma première course avec le CAS, après un réveil fort matinal, j’ai eu le plaisir de faire connaissance avec tout le groupe au parking du Gros-Pré à Delémont. Comme tout avait été très bien organisé en amont par Guillaume, notre chef de course, le départ fut rapidement pris, direction le Col des Mosses. Après une route sans problème, avec un arrêt « toilettes » pour les un(e)s, « café » pour les autres, nous nous sommes retrouvés aux Mosses où nous avons pu nous équiper dans une température plutôt glaciale, mais avec un ciel parfaitement clair. Le froid était mordant, particulièrement lorsqu’il a fallu mettre les DVA, mais heureusement, une fois le départ donné, nous nous sommes tous très vite réchauffés. Pour ma première course en peau de phoque, j’ai pu profiter de conditions magnifiques : grand ciel bleu, soleil éclatant, paysages d’hiver féériques, pas de vent. Bref, après m’être habituée à la technique de glisse, la montée a été parfaite. Tout s’est gâté pour moi au moment de la descente, où je me suis rendu compte de mes difficultés pour le ski hors-piste ! Ainsi, malgré les très bonnes conditions d’enneigement qui ont fait la joie des autres participants plus aguerris que moi, la descente a été fort stressante de mon côté ! Heureusement, j’ai pu bénéficier du soutien et des conseils de Guillaume. Après une pause pique-nique bien méritée, nous avons pu tester et exercer les conversions (encore une première pour moi) lors de la dernière montée de la journée, avant d’être de retour aux voitures. En fin de journée, nous avons rejoint nos chambres respectives à notre hôtel des Diablerets : chambre double avec salle de bain attenante, lit avec couette et linge, bouilloire dans la chambre, … bref, le grand luxe ! Après un apéro bien mérité et un excellent repas (une bonne fondue qui a fait le bonheur des amateurs !), nous avons rejoint nos chambres, bien fatigués par cette journée intense. Le lendemain, après le petit déjeuner, départ en direction du Col du Pillon. Il fait toujours froid, le temps est un peu plus couvert, mais les conditions restent très bonnes. Après la montée, nous arrivons à l’ancien domaine skiable d’Isenau, dont les remontées mécaniques à l’arrêt jalonnent le paysage. C’est là que nous avons pu faire de nombreux exercices avec les DVA, sondes et pelles, ce qui nous a permis de nous représenter (un peu) les difficultés qui surgissent pour rechercher des victimes d’avalanche. Après le pique-nique, retour aux voitures sous un ciel de plus en plus couvert. Après avoir partagé ensemble un dernier verre au restaurant du col du Pillon, nous reprenons la route, en voiture, pour rentrer dans le Jura, bien fatigués après ces deux jours magnifiques. Un grand merci à Guillaume pour son organisation sans faille, son soutien, ses conseils avisés et son enseignement de la montagne, ainsi qu’à l’ensemble du groupe pour l’ambiance très sympa et la bienveillance qui ont régné pendant ces deux jours.
Carine
Participants :
Chef(s) de course: | Raphaël PY |
Membre(s): | Olivier Montavon |
Non-Membre(s): | damien girard, francoise charmillot |
Sortie Landvogtehore
Lorsque Marco Odermatt a doublé la mise et remporté la descente de Wengen samedi, notre vaillante équipe, dirigée par le chef de course Raphael et composée de "La" Françoise, Damien et Olivier, arrivait au sommet du Landvogtehore, niché dans la vallée du Simmental. Avant cette excursion, je ne connaissais cette vallée que pour sa race de vache. 4 heures après avoir quitté le brouillard tenace de la vallée de Delémont, nous avons atteint le sommet, découvrant un panorama magnifique. Du brouillard persistant en plaine des conditions d'enneigement excellentes ont fait que le monde était au rendez-vous, comme en témoignait le parking agrandi à plus de 100 places, déjà bien rempli à notre arrivée à Fildrich. Nous avons conquis le premier sommet à un rythme soutenu. La principale difficulté était la montée dans le couloir, avec une pente de 36 degrés sur 400 mètres. Boostés par cette première réussite, nous nous sommes fixé un deuxième défi : atteindre le petit voisin, le Türmlihore. Une fois au sommet, nous avons débattu pour savoir si nous devions prendre le risque de descendre le couloir côté nord ou revenir sur nos pas. Dans sa grande sagesse, Françoise a préféré que nous revenions sur nos traces, faute d'une corde pour servir de main courante. La descente s'est déroulée dans d'excellentes conditions et j'ai été bluffé par la maîtrise de la poudreuse de l'équipe , Raphael et Damien (qui a été professeur de ski dans sa jeunesse). C'était magnifique à voir. Ce qui était enrichissant dans cette sortie, c'était le mélange de deux générations. D'un côté, la jeunesse dynamique et la très bonne connaissance de la montagne de Raphael, et de l'autre, l'encyclopédie vivante de Françoise, avec ses conseils avisés et sa mémoire impressionnante des expériences vécues lors de ses innombrables ascensions. C'est un partage très précieux et cela illustre toute la richesse d'un club, mais il est important d'en être conscient
Olivier Montavon
Liste des Rapports 2023
Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Anne Creti, Michel Hirschi, Christiane Beucler, Marie-José Jecker, Laurence Ozmen, Marlyse Guerne |
Non-Membre(s): | Martine Stucki |
Gorges du Taubenloch
Itinéraire: Gorges du Taubenloch - montagne de Boujean - Frinvillier Que de belles surprises pour cette dernière course mercredistes 2023 :au départ, café et brioche offerts par Marylise ; gorges du Taubenloch avec ses passerelles enjambant la Suze; joli sentier boisé qui nous mène sur la montagne de Boujean; raclette au feu de bois pour le pique-nique, café sur la terrasse du restaurant Bözingenberg avec vue sur les Alpes ; descente sur Frinvillier par le sentier des amoureux Nous sommes tous impatients de nous retrouver en 2024.
Laurence
Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Anne Creti, Marlyse Guerne, Laurence Ozmen, Joseph Rohrer |
Mercredistes Vosges
Itinéraire: Guebwiller-carrière de grès de Bergholtz-rocher du coucou-carrière de grès de Guebwiller Le site des anciennes carrières de grès de Bergholtz est de toute beauté. Les parois verticales de grès ont trouvé une seconde vie avec l’ouverture de multiples voies d’escalade. Nous prenons ensuite la direction du rocher du Coucou mais la multiplicité des sentiers nous fait perdre le nord… La rencontre fortuite d’une Thurgovienne chasseresse de sanglier accompagnée de son teckel chasseur émérite (car médaillé cantonal) nous remet sur le droit chemin. Cette journée pleine d’imprévus se termine à l’Antica Stazzione qui comme son nom l’indique est l’ancienne gare de Guebwiller transformée en Trattoria-épicerie Italienne.
Laurence
Participants :
Chef(s) de course: | Frédéric Zuber, Jean-Claude Sanglard |
Membre(s): | Pierre Marquis, Matteo Creti, Antoine Toth, Romain Christe, Heidi Bessard Christe, Daniel Christe, Anne-Dominique Huot, Marion Fringeli, Sylvie Marmy, Rose-Marie Kottelat, Daniel Joray, Chloé Joray, Thibault Joray, Francis Unternaehrer, Vincent Fleury, Didier Charmillot, Maryline Joray, Christophe Surdez |
Non-Membre(s): | ET aussi Mégane, Patrick, Colin, Carine, Anne-lise |
Ofenhorn pour le 100ème de la Section
Chefs de course accompagnant : Pierre Marquis Participants : • jeudi et vendredi : Matteo • samedi : Antoine, Romain, Heidi, Daniel, Anne-Dominique, Marion, Sylvie et Rose-Marie • dimanche : Antoine, Daniel, Chloé, Thibaut, Patrick, Colin, Christophe, Carine, Francis, Vincent, Mégane, Didier, Anne-Lise et Maryline Accompagnants durant les 4 jours : marmottes, chamois, bouquetins, aigles, gypaète. Cette course, organisée à l’occasion du centenaire de la section, a permis à plus d’une vingtaine de clubistes d’atteindre la Punta d’Arbola (Ofenhorn). Situé à 3236 m., ce sommet domine la vallée de Binn et est admiré par chaque personne montant à notre cabane Binntal. Fouler ce sommet … une belle aubaine à saisir ! C’était aussi l’occasion pour les membres de la section de profiter de la nuitée et du déjeuner offert par le club durant l’année de son 100ème. La météo annoncée est claire : soleil et canicule tout le week-end ! Le rendez-vous est fixé à la cabane du Binntal le vendredi (course le samedi) ou le samedi (course le dimanche). Déjeuner à 6h00, départ de la cabane (2265 m) à 6h45. 1er objectif : le col Eggerscharte que nous atteignons après 1h30 de montée sur une pente légèrement marquée par des cairns. Le passage après le col s’avère plus difficile que prévu : autrefois, la neige et le glacier d’Arbola facilitaient la traversée et, avec des crampons et un piolet, cela était facile. Actuellement, il faut descendre un couloir très raide et raviné. Heureusement, nos chefs de course ont installé une corde fixe, mais nos bras sentent vite l’effort qu’on leur demande ! Nous remontons ensuite des éboulis et des blocs de cailloux instables pour rejoindre l’arête et, vers 10h15, tout le monde est au sommet. Le panorama nous fait vite oublier l’effort fourni : Mont Rose, Mischabel, Weisshorn, Alestchhorn, Jungfrau, Finsteraarhorn, glacier du Rhône, Basodino et j’en passe ...une petite leçon de géographie s’impose ! Il nous faut environ 2h30 pour rejoindre la cabane par le même itinéraire (donc remonter au col en se tirant sur la corde fixe !). Finalement, vers 13h30 tout le monde est attablé sur la terrasse. Limonades, bières et repos pour certains, retour dans la vallée pour d’autres. Un grand Merci à Fred pour avoir lancé l’idée et organisé cette sortie ! Trois grands Mercis à Jean-Claude, Pierre et Matteo qui sont déjà montés jeudi au col pour fixer des spits et installer la corde fixe et gravi vendredi le sommet pour baliser l’itinéraire ! 22 Mercis à tous les participants pour la bonne ambiance, le dynamisme et l’esprit convivial qu’ils ont partagés.
Jean-Claude
Participants :
Chef(s) de course: | Marylise Hug, Markus Hug |
Membre(s): | Joseph Rohrer, Abdallah Fatnassi, Jocelyne Fatnassi, Dominique Beuchat, Laura Tendon, Christiane Beucler, Marguerite Gogniat, Marie-Claire Lachat, Marie-José Jecker, Raymond Frund, Etienne Gigon |
Sortie Plateau des Glières 2023
Samedi 26 Août 2023 C’est à 08h00 précises comme d’habitude que huit participants se retrouvent à Delémont pour le départ de la course des seniors édition 2023. L’équipe des Franches-Montagnes prend directement la direction de la France depuis Saulcy. Après les grandes chaleurs de ces derniers jours, les prévisions météorologiques ne sont pas des plus favorables. Avant l’arrivée à Genève nous sommes gratifiés du premier orage de la journée. Peu avant midi l’ensemble du groupe se retrouve à Aviernoz, lieu de départ de l’excursion de l’après-midi. Malgré la pluie et le vent, nous décidons de nous déplacer jusqu’au chalet Restaurant de l’Anglettaz pour tenter une sortie. Mais en montagne, il faut savoir être patients et finalement aux environs de 15h, le soleil arrive et cela nous permet de découvrir la grotte de L’Enfer située sur une immense étendue de calcaire (lapiaz) fissurée et sculptée par les eaux et le ruissellement. Le paysage peut ressembler parfois à un glacier crevassé. Magnifique randonnée dans un paysage des plus particuliers. C’est aux environs de 18h que nous arrivons sur le plateau des Glières plus précisément au gîte refuge chez Merlin qui sera notre lieu de repos pendant une semaine. Dimanche 27 août 2023 Pour cette première journée complète de marche une grande « étape » était au programme, mais en raison des conditions météorologiques des adaptations sont nécessaires, et c’est les lieux historiques plus proches de notre résidence provisoire qui seront visités. La balade commence par une montée assez raide qui nous permet d’arriver au lieu-dit du Belvédère. Depuis cet emplacement nous avons une belle vue sur l’ensemble du Plateau qui représente une surface de plus de 3'000 hectares. Avant de passer au Monument National de la Résistance, nous marchons jusqu’à la Commanderie qui se situe dans une magnifique forêt avec une végétation qui ressemble aux paysages du nord de l’Europe. Ce monument a été inauguré le 2 septembre 1973. L’intérieur est un espace de recueillement rappelant la devise du bataillon des Glières « vivre libre ou mourir ». Avant la pause pique-nique, nous découvrons le charmant café-restaurant chez Régina, établissement typique de la région. Malgré la pluie et le brouillard, l’ensemble du groupe profite pleinement de ce dimanche et le soleil est présent dans les cœurs de chacune et chacun. Lundi 28 août 2023 Pluie, vent, brouillard, et une température de quelques degrés supérieurs au zéro, telles sont les conditions en ce lundi matin. Mais comme notre groupe de randonneurs est patient et optimiste nous attendons une amélioration et c’est aux environs de 14 h que nous profitons d’une fenêtre météorologique plus favorable pour partir à la découverte de la chapelle de Notre-Dame-des-Neiges. Cet édifice a été construit en pierre en 1675, il a remplacé une construction en bois qui se trouvait au même emplacement. Dans la nuit du 26 au 27 mars 1944, elle fut détruite par l’armée allemande. Reconstruit après la guerre, c’est le seul édifice religieux du plateau. Durant la première heure, c’est sous un ciel couvert et à travers d’une forêt de sapins et en légère montée que nous cheminons, mais dès que nous arrivons dans de vastes pâturages, la pluie et le vent sont de nouveau au programme. C’est ces conditions peu favorables à la balade qui nous accompagnent jusqu’au retour au gîte à 17h30. C’est avec un plaisir non dissimulé que chacune et chacun peut se réchauffer et surtout mettre des vêtements secs. Mardi 29 Août 2023 Au réveil c’est avec joie que l’on constate que malgré un temps couvert, il ne pleut pas et que probablement cela sera le cas durant l’ensemble de la journée. Notre cheffe de course décide qu’au menu du jour c’est le Tour du Mont Teret qui sera effectué. Le point de départ (805 m) se trouve peu après le hameau de la Verrerie. Tout commence par un effort non négligeable pour franchir l’important et raide dénivelé qui donne accès à la vallée du Pertuis. Un crochet à la grotte de la Diau (962 m) apporte un peu de diversité dans cette rude montée. Peu après cet écart, le sentier modère ses ardeurs en pénétrant dans la combe de Nerval. On va désormais aller de vallonnements en replats jusqu’aux abords du col de Pertuis. Mais plus que le relief, c’est la forêt qui domine ce passage. Une immense forêt que traverse un sentier qui se fait parfois discret à peine balisé par quelques anciennes marques de peinture. C’est plutôt une trace que l’on suit. Toujours visible dans la végétation, elle requiert de l’attention pour ne point perdre le fil. D’autant plus que le paysage n’offre guère de repère autre que la forêt. Imperceptiblement, pourtant, les arbres desserrent leur emprise et l’on retrouve une zone d’alpage et des panneaux indicateurs dans les parages du col de Pertuis. Alpage que l’on abandonne très vite pour piquer plein est afin d’entreprendre la montée finale sur le Mont Teret en traversant de magnifiques champs de lapiaz. C’est au cours de cette montée que l’on trouve d’étonnants spécimens de pins. Passée la petite croix du Bénitier (1678 m), point culminant de la randonnée, le sentier plonge sur la « gorge » d’Ablon et son chalet d’alpage. C’est le début d’une longue descente, relativement facile, piste puis sentier pour rejoindre la Verrerie. C’est aux environs de 18h00 que nous sommes de retour au gîte avec de magnifiques images dans la tête. Mercredi 30 août 2023 Trois cols au programme de la journée : la montagne des Auges. Non il ne s’agit pas d’une étape du Tour de France mais plus simplement de notre escapade du jour. C’est depuis notre gîte que l’exercice commence en passant par la Maison du Plateau nous atteignons après un premier effort le lieu-dit de la Métralière. Nous quittons de vastes pâturages pour rejoindre par un sentier, qui serpente au travers d’une forêt d’épicéas, le Plan du Loup. Mais pour atteindre le plateau il faut encore monter environ 40 minutes. En principe et si le brouillard se disperse, nous devrions avoir une vue imprenable sur le massif du Mont Blanc, le Jalouvre, les Aravis, Sous –Dine, le Salève, le Parmelan. Malheureusement nous ne pouvons qu’admirer une partie de ce panorama. Pour se remettre en forme nous faisons une première halte au Refuge des Mangeurs de Lune dans le hameau des Auges. En entamant la descente en direction de Malvoisin, nous observons un troupeau de moutons comptant plusieurs centaines de têtes. Comme il se doit en montagne après une descente l’on effectue une nouvelle montée en l’occurrence pour se rendre au col de de la Buffaz. Cette dernière fait grincer les genoux et heureusement que la température n’est pas très élevée. Dans cette ascension nous avons la chance de voir plusieurs gypaètes. Avec une bonne transpiration nous sommes au sommet. C’est ensuite par un agréable sentier et à flanc de coteau que nous rejoignons le col de l’Ovine (1786 m), troisième col de la journée. Depuis cet endroit, ce n’est plus que de la descente pour rejoindre le bas du plateau des Glières. Au Plan du Loup nous croisons un troupeau de chèvres gardé par un chien de race Patou. C’est aux environs de 17h que la balade prend fin après avoir parcouru environ 17 km et accompli plus de 800 mètres de dénivellation positive. Jeudi 31 août 2023 Pour ce dernier jour complet de randonnée la température est assez agréable et il semble que le soleil sera présent d’autant plus que le menu sera assez corsé. Départ de notre lieu de résidence en direction du petit bois pour ensuite se diriger vers le col de Spée qui culmine à 1688 mètres d’altitude. A signaler que jusqu’au sommet le chemin emprunté porte le nom de sentier de l’Espoir. La première partie de la descente en direction des chalets de Tinnaz demande de l’attention pour éviter la chute. Après une courte partie plate il faut à nouveau passer en mode montée pour atteindre le col du Freu (1694m). Depuis cet emplacement nous bénéficions d’une magnifique vue notamment sur la roche Parnal. Après une pause pour se remettre en forme nous reprenons la route pour passer au col du Câble. Depuis ce lieu nous pouvons voir le Lac Léman ainsi que le Salève. Le passage de l’Ebat 4ème col de la journée nous permet de rejoindre les vastes pâturages de la plaine de Champlaitier. Ensuite il est nécessaire de parcourir plus de 4 km pour atteindre le chalet du Plan. Avant d’affronter la dernière difficulté de la journée, nous franchissons une passerelle qui enjambe le Nant des Brassets. L’ascension du col de Roncevaux notamment dans sa première partie n’est pas des plus simples et il faut sortir de sa zone de confort pour atteindre la crête de la forêt des Frêtes. Le passage du lieu-dit La Commanderie nous permet de reprendre notre souffle. C’est avec satisfaction et une grande joie que nous apercevons le col des Glières terminus de la journée. Il est 16h30 lorsque que nous pouvons enlever les souliers de marche. Vendredi 1er septembre 2023 Pour terminer la course des seniors en beauté notre cheffe de course a eu l’idée géniale de nous conduire au Pas du Roc. Après une petite heure de montée nous atteignons le Belvédère. Depuis cet emplacement, nous pouvons apercevoir une partie des paysages traversés les jours précédents , et c’est sous un soleil magnifique et un ciel parfaitement bleu que nous effectuons la descente pour rejoindre nos voitures et reprendre la route du Jura. Un grand merci à Marylise et à Markus pour la parfaite organisation de ces journées de randonnée dans une magnifique région. Chaque jour, le décor était différent le plaisir et la joie était au maximum à chaque fin d’après-midi, et cela malgré la pluie qui a quelque peu modifié le programme des trois premiers jours. A signaler l’accueil « royal « et le service impeccable qui nous a été offert par le Gîte Restaurant chez Merlin Le petit rapporteur
Beuchat Dominique
Participants :
Chef(s) de course: | Julien Veya |
Membre(s): | Olivier Nyffenegger, Lucie Widmer, Samuel Berret, Matteo Creti, Névé Rion, Francis Unternaehrer |
Dom des Mischabel par la voie normale.
En provenance des 4 coins de la Suisse, c’est dans la gare de la capitale que le groupe se retrouve au complet, avant de poursuivre le voyage jusqu’à Randa. Après l’habituel café pour se mettre en jambe, nous entamons la montée vers la cabane. L’itinéraire choisi emprunte le pont suspendu Charles Kuonen – le plus long au monde ! – nous offrant une première dose de frissons et d’émotions. Nous laissons la Europahütte sur notre gauche et attaquons les 700 derniers mètres qui nous séparent encore de l’objectif du jour. Cette partie du tracé se révèle particulièrement vertigineuse, même si des câbles et échelles facilitent la progression. Après 4h30 de marche environ, nous atteignons la Domhütte, perchée à 2940m, où nous prenons un repos bien mérité. La soirée se passe dans la convivialité et l’impatience d’en découdre, le lendemain, avec le géant qui nous surplombe. Le réveil sonne à 2h45 le dimanche matin. Le ciel est clair, la journée promet d’être radieuse. Après un rapide petit déjeuner, nous nous élançons sur le sentier qui doit nous mener au Festigletscher, où nous formons les deux cordées prévues. Julien part en tête avec les ainés et expérimentés, Samuel guidera la cordée des plus jeunes. Le passage-clé de la sortie – le Festijoch – est franchi sans trop de difficultés, même si un important trafic mêlé à certains passages verglacés nous obligent à prendre notre temps. Une fois de l’autre côté, nous remontons – lentement mais sûrement – le Hobärggletscher, zigzaguant entre des crevasses dont nous ne distinguons parfois pas le fond. Le sommet est atteint peu avant 10h30 par la première cordée, suivie de près par la seconde. Il nous aura fallu presque 7h pour y arriver : des 4545m qui se méritent ! Lors de la descente, Olivier nous quitte : le petit malin avait emporté son parapente sur son dos, lui permettant de rejoindre la vallée en quelques quarante petites minutes. Nous assistons, impressionnés, à son décollage en tout maitrise depuis les pentes enneigées. Le retour à la cabane se déroule sans encombre. Nous sommes néanmoins contraints de tirer un rappel pour redescendre du Festijoch. Après nous être ravitaillés, nous faisons nos adieux à Francis qui reste à la cabane une nuit de plus, et empruntons le sentier qui nous ramène à la civilisation. Les jambes se font lourdes, le soleil est de plomb. L’eau de la fontaine du village de Randa, atteint peu après 18h, est divine. Malgré la perspective d’une rentrée tardive, et des douleurs musculaires qui se profilent (merci aux 3200m de dénivelé négative !), c’est enjoués et satisfaits que nous reprenons le train vers nos chez-nous. Merci à toute l’équipe, en particulier à Julien pour l’organisation de cette magnifique sortie !
Névé
Participants :
Chef(s) de course: | Corinne Allimann |
Membre(s): | Tiziano Scolari, Nicole Spörri, Olivier Montavon, Sabine Rais, Michel Kupferschmid, Daniel Christe, Joseph Rohrer, Anne-Dominique Huot |
Non-Membre(s): | Pascal Rey-Mermet (section Monte Rosa) |
Iffigenalp-Cabane des Audannes-Anzère
1er jour : Iffigenalp – cabane Wildhorn – cabane des Audannes (13,1km, D+1624m, D-735m) Après un voyage dans des transports publics bondés, nous nous mettons gaiement en marche à un rythme de jeunes biquettes retrouvant leur pâturage au printemps. Au passage de la cabane Wildhorn, un des participants (dont nous tairons le nom) choisi de quitter le groupe et de rester dormir dans cette cabane avec le groupe de jeunes jurassiens et surtout jurassiennes, certainement plus intéressant que le nôtre et dont l’arrivée était imminente. Nous continuons à 9 et montons jusqu’au col du Schnidejoch (2755m), en passant à côté du Tungletscher. Descente bien raide jusqu’au lac de Téné, avec vue grandiose sur les Weisshorn/Bishorn. Traversée d’un magnifique lapiaz, qui a donné du fil à retordre à certain participant et a rallongé « légèrement » la marche du jour. Remontée au col des Eaux-froides (2646m) avant la dernière descente, toujours bien raide, jusqu’au lac des Audannes et sa cabane. Accueil très sympathique des « ersatz » de la gardienne officielle Karine, en congé, et délicieux souper népalais préparé par un cuistot de ce pays. 2ème jour : cabane des Audannes – Anzère (17,1 km, D+290,D-1273) Après une nuit cabanesque (une cinquantaine de personnes dans un seul, mais magnifique dortoir !), nous repartons (sans laisser personne, juste un pic-nique !) bien motivés pour entamer la superbe descente sur le barrage du Tseuzier, puis le long du bisse de Sion (à sec) et celui d’Ayen (en eau). Les + : - Week-end magnifique avec soleil et chaleur - Excellente organisation, sauf* (voir ci-dessous) - Bonne humeur des participants - Cheffe de course aux petits soins de chacun d’entre nous (même la nuit, dixit Tiziano) - Générosité et solidarité des participants partageant leur pic-nique avec une participante tête en l’air Les - : - *la table de pic-nique promise le 2ème jour a été longuement attendue et rejointe lorsque les sacs étaient vides. - Le repérage de bistrots ouverts le dimanche après-midi à Anzère est un point défaillant de l’organisation et aurait pu avoir de graves conséquences de déshydratation, les fontaines du village ne fournissant que de l’eau. Merci, merci et merci de tout cœur à Corinne
Anne-Do,Nicole,Tiziano,Daniel
Participants :
Chef(s) de course: | Frédéric Zuber |
Membre(s): | Antoine Toth, Sandra Charmillot, Samuel Comisso, Denis Planchenault, Michèle Borruat, Noé Mazzarini, Salomee Zuber, Vladimir Bourquin, Claire Bilat, Anne-Dominique Huot, Didier Lachat, Daniel Joray, Yanis Schori |
Formation glace
Samedi : Le rendez-vous est à 6h à Delémont pour charger dans le minibus et prendre la direction d'Arolla. Tous les participants arrivent à l'heure, il est temps de charger toutes les affaires, enfin presque toutes. Un participant a quand même réussi à se pointer en tong sans penser à prendre ses chaussures de montagne ! Hop, retour à Montsevelier récupérer ses godasses sagement restées dans le garage. On ne donnera pas de nom, mais pour sa peine il a hérité de la rédaction du rapport. Cette fois, c'est bon ! Direction Arolla. Après un petit café en terrasse sous le soleil valaisan, nous mettons nos sacs et partons en direction du Glacier sous un magnifique soleil. Arrivés au pied du glacier, nous mettons crampons, baudrier, cordes et commençons à monter. Le soleil laisse place aux nuages et à quelques gouttes de pluie. On arrive enfin à la cabane où nous nous exerçons aux mouflages et ancrages sous les conseils aguerris de Fred et Antoine. Il est temps de se réchauffer à l'intérieur. Une bonne bière, un bon souper, une partie de cartes et c'est déjà l'heure d'aller se coucher. Dimanche 5h, le réveil sonne. Le brouillard ne s'est toujours pas levé. On déjeune, puis on attend de savoir si ça va se dégager pour monter au Pigne d'Arolla. Le brouillard persiste, mais on décide tout de même d'essayer dans l'espoir que le sommet soit dégagé. Quelques minutes après le départ de la cabane, on croise 3 gaillards qui n'ont pas trouvé le chemin du sommet. Ils décident de se greffer à notre brochette de montagnards. Ils diront « ça n'avance pas vite », mais au moins on va arriver au sommet. On n'a même pas eu le temps de leur demander de nous prendre en photo qu'ils redescendent déjà, sans dire merci. Comme espéré, le soleil nous a réchauffé le bout des doigts peu avant les 200 derniers mètres qui nous séparaient du Pigne. Magnifique! Les sommets alentours qui pointent au-dessus de la mer de nuages, que de bonheur après tous ces efforts ! La montée c'est une chose, mais il reste pas loin de 2000m de dénivelé négatif à faire. On ne perd pas de temps et on entame la descente, on retrouve peu à peu le brouillard puis la cabane des Vignettes. Un pique-nique et c'est reparti, direction le minibus. Chacun son rythme, on se retrouve au parking. La boucle est bouclée ! Bon Antoine ne va quand même pas nous laisser rentrer au Jura sans manger la fondue chez Raymonde ! Mais avant ça, il faut quand même aller tremper les pattes dans le torrent glacial. On laissera l'eau froide aux plus courageux d'entre nous et on attend sagement au bus pendant qu'Antoine nous réserve la fondue. Après la douce odeur de fromage sur la terrasse de Raymonde à Evolène, on retourne au bus. Une autre odeur de fromage prend place dans nos narines, celle d'un fromage fermenté spécialement pendant 2 jours à l'intérieur de plusieurs chaussures de montagne. Allez, cette fois on rentre ! Ce fut un week-end magnifique dans un cadre grandiose. Merci Fred !
Samuel Comisso
Participants :
Chef(s) de course: | Jean-Claude Lanz |
Membre(s): | Christine Favre, Denis Planchenault, Antoine Toth, Anne-Dominique Huot, Alain Faessler, Olivier Montavon, Daniel Joray, Nicolas Lovis, Bertrand Mittempergher, Samuel Comisso |
Non-Membre(s): | Florence Mittempergher |
La Rosablanche en boucle
Le barrage de la Grande Dixence... Edifice monstrueux et impressionnant dont on a peine à imaginer la tonne de sueur et de larmes qu'il aura fallu pour le construire... C'est en tout les cas le lieu de départ de notre randonnée du samedi vers la cabane de Prafleuri. Le beau temps et la bonne humeur sont de la partie et nous gambadons joyeusement le long du lac des Dix pour rejoindre le col des Roux via la Barme. La descente vers la cabane Prafleuri se fait ensuite dans la neige molle et certain-e-s (dont je suis) regretteront de ne pas avoir mis leurs guêtres à ce moment-là... Toujours est-il que nous arrivons relativement tôt à la cabane. Autour d'une bonne bière et autre Rivella, c'est le moment choisi par Jean-Claude et Linus pour nous raconter leurs souvenirs d'anciennes randonnées qui se sont plus ou moins bien passées (appels de la Rega, nuits non prévues en bivouac, épaules disloquées, jambes cassées, etc...). Récits bien sûr passionnants à entendre mais qui vous conditionnent positivement, je ne sais pas pourquoi, pour le lendemain... Après une nuit où les ronfleurs ont été plutôt calmes (merci à eux), nous voici parti-e-s le dimanche matin vers la Rosablanche via le col de Mourti et le glacier de Mourti et ce, par un temps magnifique sans nuages. La dernière partie de la montée se fait encordé-e-s dans une arête de cailloux et nous arrivons enfin à la Rosablanche. Magnifique panorama à 360 degrés où nous découvrons au loin des sommets fameux (Mont-Blanc, Dent d'Hérens, Chasseral, Cervin, Dent Blanche, Mont Blanc de Cheilon et j'en oublie évidemment). Une fête pour les yeux et pour l'âme... Nous rejoignons ensuite le glacier de Prafleuri puis nous descendons tranquillement vers la cabane de Prafleuri. Sauf pour Anne-Do qui nous aura gratifié-e-s d'une jolie descente stylée dans la neige... sur les fesses... avec arrivée sur les cailloux... heureusement sans gravité. Que Jean-Claude soit remercié ici mille fois pour avoir organisé ce fantastique week-end de randonnée dans des paysages magnifiques et ce, par une "tempête de beau temps". Et que tous les participant-e-s soient aussi remercié-e-s pour les sacrés moments de camaraderie, les discussions et les franches rigolades. N''est-ce pas Nicolas quand tu nous as raconté que, si tu te laissais pousser les cheveux, tu ressemblerais à John Lennon (bon là, c'est plutôt moi qui le rajoute). De beaux moments de vie.. merci à tous.
Denis Planchenault
Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Christiane Beucler, Joseph Rohrer, Laurence Ozmen, Marlyse Guerne |
Vosges
Voie Romaine, GR531 et GR5 à l’ombre des forêts Vosgiennes. Pique-nique en balcon au-dessus du lac des perches et pause boisson dans la descente à la ferme-auberge du Gresson haut. Bref, rando 5 étoiles (dixit un participant)
Laurence
Participants :
Responsable: | Corinne Allimann |
Membre(s): | Denis Planchenault, Anne-Dominique Huot, Sabine Rais, Michel Kupferschmid, André Gassmann, Michèle Borruat |
Non-Membre(s): | Nathalie Henri (CAS Yverdon) |
Jaunpass-Grubenberghütte CAS - Saanenmöser
Après quelques heures de train, nous voici arrivé-e-s dans la joie et la bonne humeur au Jaunpass en ce samedi radieux. Les Gastlosen (premier terrain de jeu de feu Erhard Loretan) nous accompagnent dès le départ et ne nous quitteront pratiquement plus pendant toute la journée. Massif impressionnant et magnifique... D'alpages en alpages, de champs fleuris en champs fleuris, cette randonnée est un ravissement pour les yeux et un délassement total pour la tête. A peine si on remarque le dénivelé d'ailleurs, tellement le plaisir d'être dans la nature et de pouvoir gambader est là. Bon, malgré tout, la petite pause de midi est la bienvenue ainsi que le petit verre (et/ou le petit gâteau) à la Grubenberghütte un peu plus tard. Quel panorama incroyable depuis cette cabane ! Une fois restauré-e-s et reposé-e-s, nous voici reparti-e-s quelques heures pour arriver enfin à Saanenmöser, lieu de notre train de retour. Que Corinne soit encore remerciée ici pour l'organisation sans faille de cette journée et pour nous avoir fait découvrir cette merveilleuse région. Et que tous les participants soient aussi remercié-e-s pour les beaux moments de partages et de rigolades (ah les blagues truculentes d'André dans le train..). C'est aussi pour ces moments là qu'on aime la montagne
Denis Planchenault
Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Marlyse Guerne, Marie-José Jecker, Anne Creti, Christiane Beucler, Laurence Ozmen |
Non-Membre(s): | Marie-Claude Chatelain, Walter Liechti |
Graitery
Regroupement à la Calèche où Marlyse nous annonce un changement d’itinéraire. Nous partirons de Chaluet. Le très joli sentier (sans balise et sans nom) est raide et nous nous effeuillons malgré la bise. Apéro sur le plateau offert par Marlyse puis nous rejoignons l’auberge de Thérèse. Le repas se termine avec des cafés fertig dans une ambiance caliente animée par Thérèse et sa Schwytzoise. La descente sera rapide et nous nous séparons à Chaluet. Merci à Marlyse pour cette superbe journée.
Laurence
Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Christiane Beucler, Marie-Claire Lachat, Joseph Rohrer, Laurence Ozmen, Marlyse Guerne, Michel Hirschi, Marie-José Jecker |
Mercredistes Jura Bâlois
Itinéraire: Laufon-le Bueberg-Bärschwil Station-Stürmenkopf-Laufon. La course démarre avec un café-gipfeli et l’achat de cervelas au cumin dans la vieille ville de Laufon. Nous les ferons griller au sommet du Bueberg.. Descente sur Bärschwil Station puis remontée vers le Stürmenkopf avant de rejoindre Laufon.
Laurence
Participants :
Chef(s) de course: | Thibault Joray, Guillaume Berret |
Membre(s): | Antoine Toth, Romane Gauthier, Lucas Lometti, Grégory Jeannerat, Carine Egli |
Non-Membre(s): | Vincent Lachat |
Week-end à Davos
Vendredi soir, toute cette belle équipe part en direction des Grisons, à Davos. Samedi matin, nous gravissons le Flüela Schwarzhorn, sous un soleil radieux et un ciel bleu. La descente est belle puisque la neige est poudreuse. Le soir, nous mangeons une pizza au grand désespoir d’Antoine qui rêvait d’une fondue… Dimanche matin, nous nous rendons dans la vallée de Sertig et montons au Gfroren Horn. Une belle ascension, à nouveau sous le soleil. Pour atteindre le sommet, nous enlevons les skis au col puis continuons à pied sur la crête. La descente est magnifique car, comme le jour précédent, la neige nous permet de tester de jolis petits couloirs dans la poudreuse, avec le sourire et des étoiles plein les yeux.
Romane Gauthier
Participants :
Chef(s) de course: | Thibault Joray |
Membre(s): | Tomas Baillod, Romane Gauthier, Lucas Lometti, Colin Fringeli, Gérald Chételat, Raphaël Rion |
Non-Membre(s): | Vincent Lachat |
Sortie au Schwarsee
Même si la neige se fait plutôt rare, Tomas, Colin, Vincent, Thibault et moi trouvons un peu de neige dans la belle région de Schwarzsee nous permettant de mettre les skis aux pieds. Malheureusement, nous n'avons pas pu gravir le sommet initialement prévu : la pointe de Bremingard, faute de neige… Nous décidons alors de nous rendre dans la Chambre des Chamois. La pente est assez raide et gelée mais nous parvenons en haut du col et nous découvrons un beau panorama. Puis, nous redescendons et faisons une pause au soleil avant de retrouver le lac noir.
Romane Gauthier
Participants :
Chef(s) de course: | Samuel Berret, Vincent Berret |
Membre(s): | Antoine Toth, Matteo Creti, François Steulet, Daniel Joray, Daniel Christe, Anne-Dominique Huot, Olivier Montavon |
Non-Membre(s): | Véronique Steulet , Laurence Frésard |
Grand-Saint-Bernard
Départ matinal du Jura pour les participant·e·s, le rendez-vous est fixé à 8 :40 à la Channe à Liddes. La météo s’annonce au mieux, un anticyclone nous assure le beau temps pour les 4 jours à venir, danger d’avalanche faible, seul ombre au tableau la neige…il n’y en a pas beaucoup… mais l’enthousiasme de la troupe est au plus haut, on va bien en trouver. Première étape, la montée à l’hospice, très fréquentée en ce samedi. Après avoir délesté nos sacs des affaires pour nos 4 jours, nous redescendons côté Italien pour notre première rando direction le col des Fenêtres. C’est le printemps, les conditions d’enneigement son faible mais en altitude ça se présente plutôt bien, comme planifié, toute l’équipe arrive ensemble au sommet. De retour à l’Hospice, Samuel et François en ont encore sous la semelle et profite encore en faisant l’ascension de la petite Chenalette, pour d’autres ce sera la bière, la messe qui se donne chaque jour dans la crypte ou encore une petite sieste. Toute l’équipe se retrouve pour le souper, comme chaque soir de notre séjour, c’est délicieux ! Point de situation pour le lendemain, il est décidé de repartir côté Italien et faire le Col St-Rhémy suivi de la pointe des Guides et plus pour celles et ceux qui en ont envie. Antoine est désigné à l’unanimité pour faire le contrôle DVA. Déjeuné servi à 8 :00, nous partons 1 heure plus tard…Il fait froid et la neige est béton ! Avant même de démarrer l’ascension du Col St-Rhémy, petit problème de fixation…résolu assez rapidement, arrivé au col, François constate un problème sur sa chaussure, oups la vis tenant le câble du boa a disparu…ceci démarre une longue discussion qui va nous tenir en haleine tout le long du séjour. Samuel et François décide de prolonger la journée, en montant encore en direction du Fourchon, mais au surprise, la fixation de Samuel à un problème, après un démontage de la fixation dans la neige, les deux compères remontent le tout et « miracle » ça fonctionne. Ils feront encore l’ascension du Fourchon. Le comité, on ne sait pas exactement sa composition, après consultation sous la douche, décide de repartir sur l’Italie le lendemain, du côté du Fourchon. Après le petit déjeuné toute la troupe est prête à partir… oups petit problème de fixation, décidément ce matos ultra light c’est plus ce que c’était ! François est appelé à la rescousse… un peu de tape la solution est trouvée, en espérant que ça tienne ! Il y a foule au sommet du Fourchon, on pose les skis et ont fini à pied, la vue est magnifique ! Nous poursuivons par le sommet à gauche de la Fenêtre de Ferret. Les dames choisissent de retourner à l’hospice, le reste du groupe s’offre encore une descente sur les lacs de Fenêtre. On se retrouve pour la bière, mais il manque Samuel, Vincent et Olivier… Ce dernier qui a pris l’habitude de monter tout droit, a un cours ultra particulier pour s’entrainer aux conversations, il en est ravi ! C’est déjà le dernier jour, on descend aux voitures déposer notre surpoids puis nous terminons par l’ascension du Monts Telliers. L’accueil et l’ambiance de l’hospice qui héberge les pèlerins depuis 1000 ans nous a enchanté. Toute l’équipe remercie chaleureusement les organisateurs.
Véro
Participants :
Chef(s) de course: | Marylise Hug |
Membre(s): | Alain Ellinger, Joseph Rohrer |
info
course annulée
Markus Hug
Participants :
Chef(s) de course: | Julien Veya |
Membre(s): | Daniel Christe, Matteo Creti, Zoé Dalheimer, Carine Egli, Grégory Jeannerat, Xavier Larregle, Régis Sanglard, Antoine Toth, Fabrice Willemin, Raphaël PY |
Non-Membre(s): | Raphaël Seuret |
Toggenburg 4-5 février 2023
Au matin du samedi 4 février, nous sommes dix à s’être donnés rendez-vous à Delémont pour faire le déplacement de Nesslau où Julien, notre chef de course, nous attend de pied ferme. La météo s’annonce assez maussade pour le weekend mais cela ne saurait entacher la bonne humeur du groupe qui sait pertinemment qu’à défaut d’excellentes conditions pour le ski, il va trouver dans le Toggenburg de quoi passer un séjour mémorable. Par le filon professionnel, Grégory a organisé un bus pour le trajet et Fabrice mis son permis D1 à disposition. Le voyage se fait donc avec un seul véhicule. Merci Messieurs. Mentionnons encore que Raphaël nous rejoint par ses propres moyens, ce dernier se trouvant sur Zurich la veille et que Guillaume ne peut prendre part à la sortie en raison d’un dos méchamment bloqué. Arrivés en milieu de matinée à l’Hôtel Sternen, notre hébergement et, accessoirement, point de rendez-vous de ce samedi, c’est une dense pluie qui nous accueille avant même le premier « Morge mitenand. » Après les traditionnels cafés, croissants ou Nussgipfeli locaux, nous remontons la vallée jusqu’à Alt St. Johann où nous enfilons nos chaussures de ski sur un parking détrempé. Le premier challenge est de commencer par ne pas se mouiller les panards. Nous passons des gouttes aux flocons grâce à la télécabine qui nous monte à l’Alp Selamatt à 1390 m, d’où nous entamons la randonnée en direction de la chaîne des Churfirsten en visant plus précisément le Glurissattel à 2045 m. Le brouillard fait son apparition à mesure que l’on se rapproche de l’objectif du jour. Nous n’aurons pas l’occasion d’admirer une autre vue que le blanc total. Lors de la descente, il s’agit d’être attentif et d’éviter au mieux les cailloux. Après quelques prudents virages, nous remettons les peaux pour explorer un vallon parallèle au premier. Tentative tuée dans l’œuf. La quantité d’or blanc est insuffisante et skier parmi les pierres, troncs et autres pièges topographiques s’avérerait chaotique. Nous nous contentons alors des presque 900 m de dénivelé réalisés puis regagnons le domaine balisé et nous offrons une session « carving » pour clore cette course. La journée, quant à elle, est loin d’être terminée. Nous buvons d’abord un verre à la Brasserie St. Johann où Werner, un ami de Julien qui prend parfois part aux sorties du CAS, vient nous saluer. Ensuite, douche chaude (un luxe) avant d’aller manger une des dix sortes de cordons bleus proposés par le Buurebeizli Dergeten dans une ambiance simple, généreuse et authentique. Antoine se fait d’ailleurs appeler Anton par le personnel, ce qui l’aide à se remettre de sa cabriole de l’après-midi. En effet, notre webmaster s’est fait avoir par un caillou qui a bloqué une de ses spatules et l’a fait goûter la neige de très près. Mis sur les bons rails par la chaleureuse atmosphère de ce restaurant de montagne, c’est maintenant le carnaval de Nesslau qui s’ouvre à nous. La soirée costumée se déroule à deux pas de notre hôtel, une aubaine. Nous rentrons à des heures et dans des états divers mais personne ne manquera l’appel du petit déjeuner. Le sens des responsabilités. En ce dimanche 5 février, la météo est plus favorable que la veille. Le ciel est couvert mais la vue est dégagée. Nous chaussons les lattes directement dans la vallée, à Stein et nous nous dirigeons vers le Gulmen, situé 900 m plus haut. Le groupe chemine paisiblement et discrètement au travers d’une magnifique forêt. Plus haut, vers 1450 m, le paysage s’ouvre et nous laisse entrevoir le sommet. Le panorama est magnifique et nous sortons gentiment de notre marasme carnavalesque. Encore 300 m de montée et place aux traditionnelles accolades sommitales. Célébration de la beauté des lieux, réjouissance d’être parvenu jusque-là ou ancrage du souvenir en faisant du point culminant la métaphore d’un weekend riche en émotions, il est libre à chacun de donner le sens désiré à ces instants particuliers. Après une pause sous les doux rayons de soleil d’une éclaircie que nous n’attendions plus, nous skions plein Sud sur des pentes tapissées de quelques centimètres de fraîche, avec le Walensee en toile de fond, jouant à cache-cache avec les sapins nappés de blanc. Les trois cents premiers mètres sont excellents puis la qualité du revêtement se dégrade. Après une dernière remontée, le retour des précipitations et une traversée quasiment à plat dans la forêt, la descente finale pour rejoindre les voitures passe en revue tous les types de neige : poudreux dans le haut, plutôt lourd par après et très croûté dans les derniers mètres. Peu avant 15h, nous sommes de retour au parking en ayant laissé pas mal de forces dans un ultime combat avec les champs cartonnés. Nous débriefons cette virée saint-galloise dans le tea-room du coin avant de reprendre la route du Jura. À 19h, le bus est déchargé, les poignées de main chaleureusement échangées et les « au revoir » prononcés. Enfin, Guillaume va mieux.
Régis Sanglard
Participants :
Chef(s) de course: | François Steulet |
Membre(s): | Samuel Comisso, Simon Gassmann, Olivier Lovis |
Non-Membre(s): | Luc Rotzetter |
Sortie FreeRando dans la région la Lötschenpasshütte
Cette course, déjà prévue en comité restreint, a malheureusement dû se faire sans deux participants initialement inscrits, en raison de divers virus respiratoires. Elle a débuté à 6 :12 à la gare de Delémont, pour la majeure partie de l’équipe, le reste de l’équipe est monté dans le train à Berne. Une fois l’équipe réunie et les présentations faites, nous avons reçu des explications sur le tunnel du Lötschberg, la galerie initiale reliant Kandersteg à Goppenstein et la nouvelle galerie reliant Frutigen à Rarogne. Pour le trajet aller, nous avons emprunté la galerie qui mène jusqu’à Goppenstein, ensuite, nous sommes montés en bus jusqu’à Wiler. Malheureusement c’est un jour sans couleur, venteux, avec de légères crachées de neige, qui nous attend sur place. En commun accord, nous avons décidé de dédier cette journée à la condition physique plutôt qu’aux descentes en hors-pistes, comme prévu initialement. Nous avons donc pris le téléphérique jusqu’au village de Lauchernalp. De ce point, nous avons collé les peaux et commencé l’ascension par l’itinéraire de descente du Sackhorn. Ces quelque 1000m de dénivelé n’ont vraiment pas été évidents, avec un paysage peu distinguable, une neige qui s’enfonce à chaque pas et des passages soufflés où nous avions bien de la peine à maintenir la trace malgré les couteaux. À 300m du sommet, la météo ne s’améliorait pas, au contraire. C’est pourquoi nous avons fait le choix de redescendre sur le domaine. Cette petite descente a été un petit avant-goût de ce qui nous attendait pour la suite de la journée. Nous avons été confrontés à la difficulté de se repérer, voire même de discerner dans quel sens allait la pente. Une fois la piste retrouvée, nous avons remis les peaux, puis commencé les petits 500 m de l’ascension jusqu’au Kleinhockenhorn. Une fois le chemin piqueté rejoint, nous avons dépeauté pour nous élancer sur ce tracé balisé. Malheureusement cela ne s’est pas passé comme prévu, les quelques minutes qui nous séparaient de la cabane se sont transformés en deux longues heures. La visibilité a soudainement nettement diminué ; elle permettait juste d’apercevoir avec difficulté le groupe en entier. Ce manque de visibilité, accompagnée par des bourrasques humides et froides très violentes, nous a fait perdre l’itinéraire. Nos sens ont été mis à rude épreuve. La vue, déjà bien entravée par le manque de perspective et la neige virevoltante, diminua encore en raison de formation de givre sur nos lunettes. Le vacarme du vent ne laissait entendre que les propos des personnes à proximité de nos oreilles. Nous n’arrivions plus à discerner le haut du bas de la pente. Ces sensations réunies nous donnaient le sentiment de se trouver en pleine mer, nausée comprise. Heureusement, François avait anticipé la situation en téléchargeant les cartes au préalable sur son Iphone de dernière génération. La technologie GPS alliée à sa grande expérience nous ont permis de retrouver, au plus grand bonheur de chacun, le chemin qui menait à la cabane. (Photo_1) L'arrivée à la cabane Une fois réchauffés au bord du poêle à bois, nous avons pu déguster un succulent repas de cabane, accompagné des anecdotes de chacun. Le tout se termina autour d’une partie de jass, sur un score très serré. L’heure de se coucher venue, à notre plus grand bonheur, la tempête était terminée. La lune, pratiquement pleine, nous a permis pour la première fois, de nous émouvoir devant les paysage majestueux qui entourent le Lötschenpass. La seconde journée a commencé à 7 :30 avec le petit-déjeuner. François a entendu dire qu’aucune personne n’était descendue en direction de Kandersteg et que les conditions étaient mauvaises de ce côté. Il a également reçu des informations selon lesquelles nous trouverions peut-être de belles conditions du côté de Loèche. (Photo_2) Lever de soleil à la Lötschtenpasshütte Le ventre rassasié et les skis rechaussés, nous avons pris la direction de Ferden. Cette descente avec une magnifique vue sur le Bietschorn de presque 6 km pour 1300m de dénivelé négatif, s’est faite sur une neige soufflée en première partie, puis humide et transformé sur le second tronçon. Heureusement, quelques coins abrités nous ont donné le plaisir de skier sur une neige fraîche. Depuis Ferden, nous avons pris le bus et sommes remontés au sommet de la station de Lauchneralp à l’aide des installations. De là, nous avons à nouveau rejoint la cabane du Lötschenpass par l’itinéraire de la veille qui nous a dévoilé pour la première fois tout son charme et sa facilité d’accès. Une soupe ou un sandwich avalé, nous avons commencé l’ascension du Gitzifurggu qui relie le Lötschental à Leukerbad. Le sommet du col permet une vue incroyable sur la vallée qui sépare le Rinderhorn et le Ferdenrothorn pratiquement immaculé de traces. Nous avons pu nous élancer dans une descente à travers un paysage sauvage sur une neige fraîche virevoltante. Cette descente ne nous a pas suffi, nous avons donc remis les peaux et repris la direction du départ. Le brouillard montait sur le Gitzifurggu depuis le Lötschenpass, nous avons donc décalé légèrement l’itinéraire sur la droite, avant de pouvoir déguster pour la 2ème fois cette magnifique pente au soleil. (Photo_3) Descente sur Loèche Une dernière vue sur notre passage avant de rejoindre le village de Loèche S’en est suivie une descente jusqu’à Leukerbad à travers une neige mixte qui a eu pour avantage de nous terminer les jambes. De là, nous avons pris le bus pour descendre jusqu’à Visp. Nous avions plus d’une heure à attendre notre train de retour, nous avons alors profité de boire une petite bière et de déguster un petit plat dans le seul établissement ouvert à proximité : le kebab. Cette course se termine comme elle a commencé, à travers le tunnel du Lötschberg, mais cette fois par la nouvelle galerie depuis Rarogne. Bravo et merci à tous pour cette magnifique course qui nous a fit vivre plein d’émotions contraires dans la joie et la bonne humeur. Et encore un grand merci à François pour son organisation.
Simon Gassmann
Participants :
Chef(s) de course: | Loann Baume, Samuel Berret |
Membre(s): | Tomas Baillod, Laura Buchwalder, Olivier Nyffenegger |
Non-Membre(s): | Julie Morel |
Simplon 2023
Le départ est donné à 11h00 de l’Hospice du Simplon, direction le Breithorn (3436 m). Nous commençons notre ascension sous un épais brouillard. La sortie se déroule bien malgré quelques pentes escarpées et givrées, en particulier l’une d’entre elle, qui demande plus d’effort que les autres. Après avoir franchi celle-ci, nous continuons notre progression vers un sommet alors invisible, compte tenu de la météo peu favorable. En raison des conditions difficiles, le groupe décide finalement de redescendre avant d’avoir atteint le sommet. Nous avons la chance de profiter d’un peu de soleil durant cette descente et trouvons même 2-3 endroits où faire de beaux virages, dans un décor qui manque cruellement de neige. De retour non loin de l’hospice, nos chefs de course nous rappellent la manière d’utiliser le DVA, la sonde et la pelle. L’exercice de pelletage qui nous est proposé nous montre à quel point il est difficile de sortir une personne ensevelie sous la neige. Nous passons ensuite la soirée à l’hospice, profitant d’un bon repas et d’une bonne nuit de sommeil. Le lendemain matin, malgré notre optimisme, la météo à l’hospice se trouve inchangée. Nous nous mettons en route à 8h avec pour objectif l’arête nord du Tochuhorn (2660 m). Le but est de pouvoir mettre les crampons et d’atteindre le sommet. Dès les premières centaines de mètres, le groupe se réchauffe grâce au soleil du sud des Alpes. Nous avons ainsi l’occasion de découvrir les magnifiques paysages qu’offre le col du Simplon. Arrivés au pied de l’arête, le vent est bien trop fort pour que nous puissions nous lancer dans l’ascension. Nos chefs de course décident donc de renoncer. Nous rebroussons chemin en profitant de faire quelques virages dans de la bonne neige. Puis, nous poursuivons notre chemin en remontant environ 300 mètres dans une petite vallée au sud du Tochuhorn qui nous permet d’avancer en direction d’un col situé un peu plus en amont. Nous terminons notre sortie aux alentours de 14h00, avant de redescendre dans la vallée du Rhône. Merci aux deux chefs de course pour l’organisation de cette belle sortie ! Laura Buchwalder
Laura Buchwalder
Liste des Rapports 2022
Participants :
Chef(s) de course: | Laurent Nyffenegger, Damien Berret |
Membre(s): | Camille Lanfranchi, Françoise Charmillot, Jean-Claude Sanglard, Xavier Larregle, Régis Sanglard, Samuel Comisso, Anne-Dominique Huot, Christophe Mertz |
Une première Jaunistique (11.12.22)
Après un petit café, le Jaunpass nous accueillait avec les premiers rayons, -11°C et une belle petite couche de neige. Direction la croix de l'Oberenegg. Descente en face sud dans une belle poudre, ça plane ou presque. Après une petite traversée de rivière, on refait un peu les semelles sur les derniers virages. 500 m de dénivelé plus tard on revient à la croix, en ce dimanche on se rattrape d'avoir manqué la messe matinale. Après une petite pause sandwich, Anne-Dominique décide d'en rester là et rejoint la cabane gruyérienne. La troupe poursuit côté nord cette fois où Damien et Laurent nous dégotent un champ de poudre de rêve, certains reprenant même 2 fois du dessert. Pendant le deuxième service, Jean-Claude, rentré également à la cabane gruyérienne et en pleine explication des sommets des Alpes bernoises, manquera de justesse d'hériter des 7 ans de malheur du miroir de la cabane. La journée se terminera, comme elle avait commencé, dans la bonne humeur de l'hôtel de Jaun.
Camille
Participants :
Chef(s) de course: | Marylise Hug, Markus Hug |
Membre(s): | André Gassmann, Sabine Rais, Laura Tendon, Joseph Rohrer, Markus Hug |
Gantrisch
Les chefs de course nous avaient promis une course belle et variée, elle le fut. Après un déplacement en train sans histoire, nous attaquons avec le beau temps, la montée confortable de la magnifique gorge du Buuschebach en direction des vestiges restaurés du Weissenburgbad. Inauguré en 1849, le Grand Hotel Weissenburgbad fut définitivement fermé dans les années 1960. Je me pose la question, comment a-t-on pu construire un bâtiment aussi imposant dans un lieu certes beau mais terriblement encaissé ? La suite de l’itinéraire dans la gorge est pittoresque et beaucoup moins confortable, le terrain, pentu mais sécurisé, rendu glissant par les conditions automnales, présente une succession imposante d’échelles et de marches et nous conduit finalement au fameux pont suspendu permettant de traverser la Morgetebach. Construit en 2013 seulement, il devait permettre de mieux viabiliser les pâturages de l’autre côté de la gorge. Maintenant il distrait surtout les touristes ! La suite de l’itinéraire se passe sans histoire, après un pic-nic à l’alpage déserté de Undriste Morgete, nous passons le facile Morgetepass pour arriver à notre hébergement du Gurnigelpass à 16h16 (ouf !). Au total, le club des six (405 années d’âge quand même !) aura fait un bon 1400 m de dénivelé positif. Quand on aime... Dimanche, temps agréable, ciel un peu moins ensoleillé que prévu. Nous quittons le Gurnigelpass pour arriver à Zollhaus en pays fribourgeois par le magnifique chemin panoramique du Gantrisch. C’est beau, facile, traversées de forêts magnifiques, vues spectaculaires, rien à ajouter si ce n’est, avec la construction d’une passerelle en bois insolite, ce vibrant hommage au processus de régénération de la forêt qui suivit sa destruction par la tempête Lothar de 1999. Cousin Lothar, nous ne t’oublions pas, nous travaillons même activement à ta prochaine visite ! Merci Marylise et Markus pour cette très belle balade automnale.
Gassmann André
Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Christiane Beucler, Anne Creti, Laurence Ozmen, Joseph Rohrer, Marie-José Jecker, Marie-Claire Lachat, Marlyse Guerne |
Mercrediste Jura Bâlois
Le café de Langenbruck au départ de la course étant exceptionellement fermé, Christiane a été la plus sage en anticipant d’où le dicton du jour: Mieux vaut 2 cafés que pas du tout,. Nous pensions avoir les températures estivales de la veille mais le brouillard nous a poursuivi presque toute la journée. L’apéro apporté par Albert et le brasier allumé par Mattéo pendant le pique-nique ont presque remplacé les vestes que nous n’avions pas mis dans nos sacs. Le soleil a fini par pointer dans l’après-midi juste à temps pour faire la photo de groupe. Nous sommes TOUS sur la photo car Joseph pilote son appareil à l’aide de son portable via Bluetooth ! La course se termine en terrasse autour de la traditionnelle mousse.
Laurence
Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Joseph Rohrer, Michel Hirschi, Laurence Ozmen, Raymonde Dominé, Marie-Claire Lachat, Rose-Marie Studer, Marlyse Guerne |
Non-Membre(s): | Romain |
Métairie de Nidau
Course en huit au départ de la Métairie de Nidau. Montée par le sentier du ski club pour rejoindre le Schilt sur la crête, le sentier du Graben ferme la boucle supérieure du huit, la deuxième boucle du huit se fait via le sentier des bûcherons qui nous ramène à la Métairie de Nidau. La fréquentation des sentiers est comptabilisée et nous enregistrons consciencieusement notre passage. Bel itinéraire principalement en forêt mais qui nous offre aussi un point de vue inattendu sur le Chasseral. Merci Marlyse
Laurence
Participants :
Chef(s) de course: | Loann Baume, Samuel Berret |
Membre(s): | Elie Lorenzini, Evan Lovis, Névé Rion, Yannis Babey, Daniel Schilling |
Non-Membre(s): | Clément Joliat |
Sortie OJ au Bishorn (4151m)
Nous nous sommes retrouvés tôt le matin à la gare de Delémont et avons pris le train en direction de Zinal. Nous sommes ensuite partis du village à 1670m vers 10h pour entamer la marche vers la cabane de Tracuit située a 3250m. Les 600 premiers mètres furent assez rapides, quoiqu’assez raides. Nous avons ensuite effectué la pause de midi au-dessus du Roc de la Vache, vers 2500m. Puis, nous avons repris la marche direction la cabane, en admirant les superbes montagnes autour de nous et en félicitant tout le long du trajet les coureurs du trail du Bresso qui redescendaient sur Zinal après une brève montée a la cabane et un trajet manifestement assez exigeant. Nous sommes arrivés à la cabane vers 15h et avons tous pris un repos bien mérité, avec sieste et jeux à la carte. Nous nous sommes ensuite tous retrouvés à 18h30 pour le souper et vers 21h sommes allés au lit. Le lendemain, nous nous sommes levés à 5h, avons déjeuné, vérifié et laissé quelques affaires à la cabane pour partir sur le grand glacier de Turtmann, direction le sommet. Au début, avant d’attaquer la montée, nous avons dû traverser le glacier avec ses crevasses, parfois assez impressionnantes. Après une courte pause pour se désaltérer, nous sommes partis pour les 800m de dénivelé nous séparant du sommet. La montée fut très belle, quoiqu’assez nuageuse. Nous montions dans de la neige de plus en plus fraîche et poudreuse, à mesure que nous montions, car, par chance, il avait neigé pendant la nuit. Nous sommes finalement arrivés au sommet vers 9h30, et heureusement les nuages avaient laissé place au soleil. La vue au sommet était magnifique, nous avions une superbe vue du Mont-Blanc jusqu’au Dom des Mischabels, en passant par l’impressionnante arrête nord du Weisshorn. La descente jusqu’à la cabane de Tracuit se fit assez vite, et c’est là que nous avons pris la pause midi, assez courte pour ne pas louper le bus que nous voulions prendre. Le reste de la descente se passa très bien, mais nos jambes criaient bien-sûr douleur en arrivant au village. Merci à Sam et Loann pour l’organisation de cette course, et vivement la prochaine !
Elie Lorenzini
Participants :
Chef(s) de course: | Marylise Hug, Markus Hug |
Membre(s): | Abdallah Fatnassi, André Gassmann, Marie-Claire Lachat, Marie-José Jecker, Laura Tendon, Armand Rion, Michèle Rion, Joseph Rohrer, Etienne Gigon, Dominique Beuchat, Jocelyne Fatnassi, Marguerite Gogniat, Christiane Beucler, Raymond Frund |
Course des seniors au Gîte-Auberge de Salvagny à Sixt-Fer-à-Cheval (du 27 août au 2 septembre 2022)
Organisatrice : Marylise Hug avec la collaboration de Markus Hug Participants(es) : Etienne Gigon, Marie-Claire Lachat, Marguerite Gogniat, Marie-José Jecker, Joseph Rohrer, André Gassmann, Michèle Rion, Armand Rion, Raymond Frund, Christiane Beucler, Dominique Beuchat, Laura Tendon, Abdallah Fatnassi, Jocelyne Fatnassi. Samedi 27 août 2022 C’est à 08h00 qu’une grande partie des participants se retrouve à Delémont pour le départ, l’équipe des Franches Montagnes avec André prend directement la direction de la France depuis Saignelégier. Après plus de 280 Km de parcours en voiture l’équipe arrive aux environs de 12h00 pour la pause de midi à la magnifique Base de loisirs des Lacs aux Dames de Samoëns. Pour arriver à notre lieu de résidence au Gîte-Auberge de Salvagny, il ne reste que quelques kilomètres à parcourir. Pour se mettre en jambes, notre organisatrice avait prévu une petite sortie au lieu-dit Bout du Monde à 1222 mètres. C’est à 13h50 que commence la randonnée. Malgré la sécheresse nous pouvons admirer plusieurs petits lacs ainsi que des cascades qui se succèdent à tous les niveaux des parois de rochers. De par sa situation géographique le massif du Haut-Giffre est le plus arrosé des Alpes françaises. Après quelques transpirations nous arrivons au Bout du Monde endroit où la rivière Giffre prend sa source. Sur le chemin du retour une pluie abondante nous tient compagnie pendant un petit moment. Malgré cela la bonne humeur continue de régner et c’est sous le soleil que nous terminons cette première journée. Pour la petite histoire à signaler que la sortie d’entraînement du samedi après-midi comptait 19 kilomètres ( ??) selon le « compteur » de Jocelyne. Dimanche 28 août 2022 Pour cette première journée complète de marche une grande « étape » est au programme avec une dénivellation positive de 1090 mètres et un temps de marche estimé à 6h30, pour des seniors c’est respectable. Le départ a lieu au Lignon, je rassure tout le monde ce n’est pas dans le canton de Genève. Après environ 30 minutes nous pouvons admirer les cascades de la Pleureuse et de la Sauffaz qui malgré la sécheresse de cette année ont encore de belles dimensions. C’est par un très joli sentier et dans une magnifique végétation que nous franchissons une des premières difficultés de la journée le Collet d’Anterne. C’est ensuite après avoir traversé une zone de lapiaz que nous pouvons admirer le refuge d’Anterne Alfred Wills à 1810 mètres d’altitude. Pour une partie des membres de l’équipe la montée au Petit Col d’Anterne fait mal aux jambes. Mais finalement aux environs de 12h, nous pouvons faire la pause de midi au sommet et bénéficier d’un bon moment de récupération. La longue descente par les Alpages de Grasses Chèvres nous donne encore l’occasion de contempler une nature magnifique qui prend déjà les premières teintes de l’automne. Le passage au hameau des Fonts est obligatoire pour pouvoir rejoindre notre lieu de départ. C’est à16h00 que se termine la journée à la terrasse du restaurant de la cascade du Rouget, la plus célèbre chute d’eau de Haute-Savoie. Lundi 29 août 2022 Les prévisions météorologiques pour la journée sont favorables ; sur cette base notre cheffe de course a mis au programme la visite du refuge de Grenairon situé à 1974 mètres d’altitude. Avec un départ au pont du Nant Sec à 896 mètres, le calcul nous indique une dénivellation positive de 1078 mètres. Le début de la randonnée se déroule sur un chemin tout droit qui accuse une pente avec un pourcentage élevé. Heureusement pour nous c’est ensuite par un sentier bien tracé montant régulièrement avec une série de virages qui nous permet de gravir le lit d’un torrent. La montée se poursuit, cela nous permet d’admirer un magnifique paysage qui devient de plus en plus sublime au fil de la progression. Dans ces pentes rocailleuses nous admirons des plans de myrtilles et des rhododendrons. Après plus de trois heures de montée le sommet approche et nous découvrons le refuge, depuis ce dernier nous bénéficions d’un panorama extraordinaire avec notamment la vue sur le Mont-Blanc. Après une bonne pause nous entamons la descente d’une piste qui dans sa partie supérieure est des plus raides. C’est avec joie que nous découvrons ensuite la forêt de la Grande Joux, au passage nous pouvons de nouveau admirer la cascade du Rouget. Aux environs de 16h c’est avec plaisir et joie que nous arrivons au terme de notre « petite » balade du lundi. Mardi 30 août 2022 Temps lourd et risque de pluie dans la journée, telles sont les prévisions météorologiques à l’entame de cette journée. Mais comme nous sommes toujours optimistes nous nous dirigeons avec les voitures dans le secteur de la station de Samoëns pour effectuer le circuit refuge de Bostan et ensuite refuge de La Golèse. C’est au Plan des Arches à 1096 mètres d’altitude que nous mettons les souliers. La première partie de la randonnée traverse la magnifique forêt de Bostan sur un sentier très bien aménagé. Aux environs de 1500 mètres, nous débouchons sur un splendide pâturage sous les rochers des Dents d’Oddaz. Nous avons la chance d’observer depuis cet endroit le vol de plusieurs vautours-fauve. Avant l’arrivée au refuge de Bostan et pour la première fois de la semaine nous traversons un troupeau de vaches. En passant devant le refuge notre cheffe de course après consultation des variantes possibles propose un petit supplément pour agrémenter la randonnée, c’est de se rendre au lac des Verdets pour la pause de Midi. Les 20 minutes indiquées sur le balisage ont semblé durer le double pour Etienne. Conséquence des conditions climatiques le lac est à sec. La descente pour reprendre l’itinéraire planifié nous permet de découvrir une flore resplendissante ainsi qu’un grand nombre de lapiaz. Juste après le plateau des Lagots une petite ondée nous contraint à sortir l’équipement de pluie. Mais heureusement cela ne dure pas et après avoir laissé dernière nous le refuge de La Golèse, c’est un magnifique soleil qui nous tient compagnie sur la partie finale. Mercredi 31 août 2022 Contrairement aux attentes c’est des conditions météorologiques favorables qui sont présentes pour la journée. C’est dans la vallée de Sales que nous nous rendrons. La première partie de la balade se passe sur le même chemin que celui déjà parcouru dimanche. Après 30 minutes nous nous engageons dans la partie la plus facile du parcours. La progression dans les gorges de Sales nous donne l’occasion d’observer quatre chamois qui broutent. Après avoir franchi le pas de Sales c’est un paysage de carte postale qui se présente à nos yeux avec notamment la cascade de Traînant. Après environ 1h30 nous approchons du refuge de Sales. Juste avant d’arriver à cet endroit nous visitons la petite chapelle de Sales construite en 1630 et dédiée à Saint François de Sales. A signaler que le refuge de Sales a été emporté par une avalanche en 1999. Après une pause-boissons nous admirons les chalets de Sales. À une époque l’on en comptait une centaine, mais aujourd’hui les activités pastorales sont nettement réduites. Avant la pause repas nous parcourons le Grand Pré et comme son nom l’indique c’est une grande plaine et de plus parfaitement plate qui se situe entre deux chaînes de montagnes. Après avoir repris des forces une grande partie du groupe décide de s’attaquer à la montée de la Brèche du Dérochoir ; l’effort est payant et au sommet nous avons une vue splendide sur la vallée de Chamonix et de l’autre côté, le Désert de Platé. Cerise sur le gâteau nous admirons le vol d’un aigle. Le retour s’effectue par le même chemin. En retournant vers le refuge nous apercevons encore quelques marmottes ainsi que des pigeons. Avant d’entamer la dernière partie de la descente nous dégustons les pâtisseries et les breuvages du refuge. Avant de rejoindre la place de parc nous rencontrons un groupe de marcheurs du canton de Fribourg, et à notre grande surprise une dame nous a interprété un chant de l’Abbé Bovet. Jeudi 1 septembre 2022 Pour ce dernier jour de randonnée, le beau temps et le soleil continuent de nous accompagner. C’est depuis le Plan des Lacs que la marche commence. Après environ 2 Km nous sommes au chalet-Buvette de Prazon. Depuis ce lieu c’est la première grande difficulté de la journée qui se présente à nous : le franchissement du Pas du Boret Il s’agit d’un sentier escarpé et sécurisé avec un câble sur une distance d’environ 250 mètres de dénivellation. C’est avec un soulagement certain que les participants arrivent à la buvette du Boret, très joliment fleurie. Mais pas le temps de trop se réjouir il faut continuer et très rapidement nous attaquons la très raide montée au refuge de la Vogealle par l’itinéraire dit des Aiguilles. Après environ 1h30 d’un effort intense et plus de 500 mètres de dénivellation nous arrivons au point culminant de la journée à 1960 mètres d’altitude. Après la pause de midi nous poursuivons par un champ de lapiaz tous plus jolis les uns que les autres. C’est avec une grande satisfaction que nous arrivons au refuge de la Vogealle objectif principal de la journée. La descente pour retourner en plaine demande d’avoir un pied bien assuré pour réussir à franchir certains passages. Cadeau de la journée nous pouvons pendant de longues minutes observer un bouquetin qui gentiment broute au pied des falaises. Pour parfaire la journée notre gentille organisatrice a planifié le retour par le Bout du Monde cette variante nous permet d’observer un grand nombre de chutes et de cascades d’eau. C’est avec une satisfaction non dissimulée que nous prenons un verre au chalet de La Réserve. Pour terminer un dernier chiffre le temps de marche de la journée environ 7 heures, c’est formidable pour des seniors. Vendredi 2 septembre 2022 Après déjeuner, Marylise avait prévu une petite balade dans les gorges des Tines mais pour des questions de sécurité les autorités communales avaient fermé le sentier. Un grand merci à Marylise et à Markus pour la parfaite organisation de ces 5 jours et demi de randonnée dans une magnifique région. Chaque jour le décor était différent, le plaisir et la joie étaient au maximum à chaque fin d’après-midi. Et comme d’habitude à une exception près, nous avons été gratifiés d’un temps des plus agréables pour la balade. Le petit rapporteur
Dominique
Participants :
Chef(s) de course: | Julien Veya |
Membre(s): | Guillaume Berret, Matteo Creti, Régis Sanglard, Antoine Toth, Frédéric Zuber, Camille Borruat, Carine Egli |
Non-Membre(s): | Clément Nussbaumer, Werner Scherer |
Piz Bernina 4048m
Le programme de cette sortie est des plus alléchants : trois jours de haute montagne avec l’ascension du Piz Bernina ainsi que la traversée du Piz Zupò (le plus haut sommet de moins de 4'000 m des Alpes), de la Bellavista et des Palü. Seulement voilà, les conditions très sèches de cet été ont rebattu les cartes et nous ont offert une virée à rebondissements. Le vendredi 19 août devait être consacré au déplacement jusqu’en Engadine puis à la montée en cabane, la Marco e Rosa sur sol italien. Le mauvais temps a simplifié cette première journée et c’est tranquillement vers les 11h00 que nous nous sommes mis en route, regroupés dans le bus du Fred. Après une halte pour se restaurer, nous retrouvons Julien et Werner sur le parking de la Diavolezza aux environs de 16h00 ainsi que Clément qui a voyagé en train. Nous achetons un billet aller-retour (valable un mois) puis gagnons notre premier lieu d’hébergement sans le moindre effort grâce au téléphérique. Le souper est le moment idéal pour discuter du programme du lendemain, former les cordées et sympathiser avec le personnel des lieux. Pacha 1 , le nom accordé à notre chef de course par le serveur marocain, fixe le déjeuner à 04h30. Guet Nacht ! Aux premières heures de ce samedi 20 août, le temps est gris et brumeux. Une amélioration est toutefois annoncée dans la matinée. Inutile donc de partir trop tôt, une visibilité sans faille est requise pour traverser des zones fortement crevassées. Le départ est donné vers 06h00 et l’itinéraire vers la cabane Marco e Rosa commence par une descente de 200m jusqu’au Vadret Pers (le glacier). La traversée de ce dernier est plus compliquée que prévu en raison des crevasses à contourner. Nous atteignons finalement une zone rocheuse avec près d’une heure de retard sur nos estimations. Nous continuons en direction des rochers de la Fortezza en alternant passages sur glace et dans les pierres. La Fortezza est bien équipée et est gravie en tirant quelques longueurs. Nous débouchons à ~3’500m sur un dos de neige en même temps que la météo s’ouvre et révèle un panorama glaciaire exceptionnel. Nous remontons des pentes couvertes de neige fraîche en effectuant la première trace et traversons sous la Bellavista en direction de l’Ouest. À l’approche de la cabane, de véritables cathédrales de glace doivent être contournées ou enjambées. La prudence est de mise car il arrive qu’une jambe plonge dans le vide sans prévenir. Après plus de 8h de course, vers 14h00, nous atteignons le refuge italien perché à 3’600m d’altitude. Nous n’allons pas plus loin, le Piz Bernina est remis au lendemain. Ainsi, le programme initialement prévu le dimanche (traversée du Piz Zupò jusqu’aux Palü en passant par les sommets de la Bellavista) doit être revu à la baisse si l’on intègre le Piz Bernina. Nous partons sur l’option suivante : Piz Bernina puis retour à la Diavolezza en traversant les Palü (on laisse tomber Zupò et Bellavista). Nouveau rebondissement lorsqu’on nous apprend que la descente des Palü n’est pas en conditions, les crevasses sont larges et difficilement franchissables. Le Pacha définit alors que nous irons au Piz Bernina puis retournerons à notre point de départ par l’itinéraire du samedi (Fortezza). Sur ce, souper avec primi et secundi piatti ainsi que vino della casa. Le plaisir à l’italienne. Buona notte ! Dimanche 21 août, déjeuner à 05h00 pour cette ultime (vraiment ?) journée. Moins d’une heure plus tard, nous repassons la frontière et attaquons la voie normale du Piz Bernina par l’arête SE (La Spedla). La lumière matinale nous offre un spectacle fantastique et nous motive pour cette longue course. L’ascension se déroule sans encombre mais certains passages de grimpe sont gelés et demandent un peu de vigilance. Notre progression est moins rapide qu’imaginé et il nous faut un peu plus de 3h pour atteindre le sommet de ce magnifique 4'000. Vers midi, nous sommes de retour aux abords de la cabane. Ne reste alors plus qu’à refaire le chemin suivant : traverser sous la Bellavista, désescalader la Fortezza, traverser le glacier (qui se fera, au contraire de l’aller, en ligne droite sans devoir louvoyer entre les crevasses) et remonter environ 200m jusqu’à la station où le dernier téléphérique nous attend jusqu’à 17h. Ce n’est qu’à 19h, après plus de 13h en course, que nous posons le pied sur la terrasse panoramique de la Diavolezza. Fierté, reconnaissance, excitation et un peu de fatigue nous envahissent au moment de contempler l’itinéraire parcouru et de se rassembler atour d’un selfie de groupe. Hors de question de marcher encore 2h pour rejoindre les voitures et rouler 4h30 pour rentrer. Cette sortie se fera sur quatre jours avec retour tranquille le lundi matin. Après quelques coups de fil pour prévenir famille et environnement professionnel, nous nous mettons à table avec la folle envie de célébrer le moment. La fête est à la hauteur des émotions vécues depuis trois jours et l’on ignore toujours si c’est le mal des montagnes ou l’eau non potable qui est responsable de l’état des troupes au moment de se coucher. Lundi 22 août, nous regagnons le parking avec la première benne et prenons congé de Julien et Werner, puis de Clément qui, comme à l’aller, choisit le train. Nous profitons de ce jour de congé pour clôturer la sortie par une fondue à la Claude-Chapuis. Bravo et merci à tout-e-s pour cette sortie épique aux confins du pays. 1 Le mot pacha était, dans l'Empire ottoman et au Maroc un titre de noblesse de haut rang accordé notamment aux gouverneurs de provinces ottomanes (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacha_(titre))
Régis Sanglard
Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Michel Hirschi, Marie-Claire Lachat, Laurence Ozmen, Joseph Rohrer, Christiane Beucler, Michel Chapuis |
Vosges (Kruth Wildenstein)
On ne pourra pas compter sur la fraîcheur de la cascade du Blockloch ; elle se résume à un filet d’eau tout juste visible entre les rochers. Nous profitons tout de même de l’ombre de la forêt pour gagner le lieu de notre pique-nique avant de rejoindre le sommet du grand Ventron au-milieu des myrtilliers sauvages. Descente rapide vers le barrage du lac de Kruth pour l’étape essentielle de réhydratation au bord du lac. On y parle grands crus et visite de cave, tout un programme, peut-être…
Laurence
Participants :
Chef(s) de course: | Markus Hug |
Rapport de course du samedi 9 juillet 2022 Bannalpsee
Responsable de course : Jocelyne Fatnassi et Corinne Allimann Liste des participantes et Participants : Martha, Sabine, David, Joseph, Dominique, Marylise Markus, Nathalie, Laura, Evelyne, Loïc, Yves, Tiziano, Nicole, Maria. C’est à 06h11 que 12 participant(e)s qui se déplacent en transports publics commencent leur randonnée en gare de Delémont pour se rendre dans la région du Bannalpsee. En gare de Choindez première surprise notre train est à l’arrêt pour environ 25 minutes. Pour essayer de rattraper le retard nous descendons du train à Granges Nord pour rejoindre à pied la gare de Granges Sud. Malgré cette tentative nous devons constater que nous arriverons sur place avec une heure de retard sur le programme établi. Deuxième surprisse en montant dans le car postal à Wolfenschiessen l’affluence est très importante et pour que tout le monde puisse monter »l’entassement » comme dans le métro de Tokyo est la seul variante possible. Finalement c’est au environ de 1oh00 que nous arrivons à Oberrickenbach Fell lieu de départ de notre excursion dans la région d’Engellberg. C’est aussi à cet endroit que nous retrouvons les 5 personnes qui avaient effectuées le déplacement en voiture. Le début de la course est corsé puisque sur les 5 premiers kilomètres nous passons de 900 mètres d’altitude à 1700 mètres. Le paysage est magnifique et le cheminement au travers des pâturages et des sentiers de forets est un régal pour les yeux. Après 2h30 d’effort nous prenons le temps pour la pause de midi, avant de continuer la randonnée nous effectuons une halte au restaurant de montagne de « Kreuzhütte » charmant endroit avec une magnifique terrasse. En passant par Urnerstafel nous nous dirigeons au travers de magnifiques prairies naturelles parsemées d’une multitude de fleurs vers le lac de Bannalpsee. Situé à 1586 mètres il fait partie d’un grand complexe qui fournit de l’électricité à toute la région. Le retour au point de départ s’effectue au travers de forêts qui heureusement nous protègent de la chaleur. La pente est raide et demande d’avoir un bon pied pour éviter les chutes. C’est au environ de 17h00 que nous entamons notre voyage de retour dans le Jura qui ce passe sans retard et sans problème. Un grand merci à Jocelyne et Corinne pour cette première organisation d’une course dans le cadre de la section. De plus c’est un soleil radieux et une température de plus agréable qui nous a tenue compagnie durant toute la journée.
Le rapporteur de service
Participants :
Chef(s) de course: | Frédéric Zuber |
Membre(s): | Antoine Toth, Sandra Charmillot, Pauline Sanglard, Yanis Schori, Léa Fringeli, Sylvain Mathez, Didier Lachat |
Formation glace
À Delémont, le départ est matinal pour ce samedi matin laissant présager un week-end agréable, annoncé ensoleillé. Nous faisons un petit détour par Fribourg pour récupérer une fidèle accompagnatrice et nous nous rendons en direction de Champex-Lac. Nous profitons de partager un café avec vue sur le télésiège qui nous mènera à la première étape. Arrivés en haut, nous entamons notre randonnée en direction de la cabane d’Orny. En peu en deçà, nous mangeons avec vue sur le glacier que nous allons arpenter durant le week-end. Une fois repu, nous nous dirigeons vers le glacier et là, les premières explications sont fournies par les personnes les plus expérimentées sur le chaussage des crampons ! Nous effectuons pour certains nos premiers pas avec cet attirail et nous nous essayons à la traversée sur la surface gelée. Le piolet bien en main, nous découvrons également les bases de la marche sur glacier et la première traversée d’un petit ruisseau qui a pu paraître impressionnante ! Après cette accommodation au matériel et à l’environnement, nous effectuons quelques exercices de mouflage qui font travailler la mémoire des participants à la formation cordes et des autres participants qui doivent fouiller en peu plus loin dans leurs souvenirs ! Arrivés en fin d’après-midi, nous nous encordons alors et nous nous mettons en direction de la cabane que nous allons rejoindre par le glacier. Cela nous permet de nous préparer à l’itinéraire du lendemain. Nous profitons ensuite d’une bonne bière et de la terrasse ensoleillé. Quelques participants courageux vont même glisser un orteil dans le lac en contre-bas, sans iceberg cette année ! Après le bon repas, le Fred nous décrit à quelle sauce nous allons être mangé le lendemain. Ce sera donc la montée par le glacier d’Orny et la traversée par Saleina. Réveil à 6h, après une nuit ponctuée par le bruit d’un vent tumultueux et d’un dormeur sonore, déjeuner et départ pour la journée. Arrivés au pied du glacier, nous nous équipons et commençons l’ascension. Arrivés près du col, nous profitons de faire une petite pause avant de poursuivre par une descente vers le bivouac de l’Envers des Dorées. Puis, poursuite du chemin avec la descente jusqu’au glacier de Saleina. Nous poursuivons difficilement notre chemin vers un pierrier et un éboulement d’où nous pourrons ensuite rejoindre le sentier menant à la cabane de Saleina, la motivation un peu en baisse, c’est l’esprit du groupe, l’aide et les encouragements de chacun qui vont alors nous permettre de passer ce passage raide et glissant. Le repas de midi à la cabane de laquelle nous avons une magnifique vue permet de reposer les jambes et les esprits afin d’attaquer la descente frais et motivés. Un petit groupe descend alors en premier afin de pouvoir prendre le bus qui permettra de rejoindre la voiture, ce qui permet au reste des participants de descendre à leur rythme ce chemin sinueux. Le passage avec les chaînes et les barres est annoncé tout proche, juste après la verdure paraît-il. Tout comme, ce fameux contour après lequel nous serons quasiment arrivés ! Finalement après quelques fraises ramassées au bord du chemin, des blagues motivantes dans les derniers mètres, nous rejoignons enfin cet abri rouge foncée auquel vont nous récupérer nos deux rapides randonneurs. Arrivés en bas, c’est l’émotion qui s’exprime avec la joie et la fierté d’être arrivé au bout de ce week-end. On aurait encore bien laissé Didier rentrer à pied un bout afin qu’il soit autant fatigué que les autres, mais il a largement mérité sa place dans le bus ! Après un dernier repas et verre (bien sûr !), nous rentrons donc la voiture et le ventre remplie au Jura, sous une pluie battante.
Léa Fringeli
Participants :
Chef(s) de course: | Julien Veya |
Membre(s): | Daniel Christe, Colin Fringeli, Denis Planchenault, Matteo Creti, Tomas Baillod |
Schinstock à la place du Piz sardona
Initialement, cette course devait avoir pour objectif le Piz Sardona. La course a finalement été déplacée dans la région de Göschenen avec pour sommet, le Schinstock. C’est à 7 heures du matin que le départ de Delémont est fixé. 6 membres se mettent ainsi en route avant de rejoindre les 2 autres membres complétant le groupe et qui nous rejoindrons à la gare de Göschenen. Depuis la gare de ce même village, nous prenons les voitures pour nous parquer au barrage du Göscheneralpsee et y buvons un petit café. C’est le départ ! Nous râlions la cabane CAS de Bergseehütte, située 600 mètres en amont, en un peu plus d’une heure. Une fois la cabane atteinte, c’est l’occasion d’admirer le magnifique paysage de la vallée de Chelenalptal et de celle de Göschenertal. Il est décidé de manger à la cabane et d’y prendre nos quartiers, avant d’aller grimper durant l’après-midi. Après avoir traversé le petit pierrier qui nous sépare des voies d’escalade nous nous préparons. C’est l’occasion pour les plus expérimentés du groupe d’apprendre les bases de l’escalade et de l’assurage aux moins expérimentés. En effet, cette course était une course d’alpinisme pour débutant, l’objectif est notamment de faire découvrir cette pratique aux moins expérimentés. Après avoir grimpé presque toute l’après-midi, les 2 plus courageux du groupe décide d’aller se baigner dans un petit lac à 2 pas de la cabane. À la suite d’un bon repas, notamment composé des traditionnels « macaroni des Alpes », il est venu le temps d’aller se coucher. A 6h00 du matin, le départ de la deuxième journée est donné. Nous progressons à travers un pierrier jusqu’à atteindre le couloir qui nous mènera à l’arrête du Schinstock, notre objectif final. C’est à cette endroit que nous nous équipons et nous encordons. Après quelques mètres seulement, nous nous voyons forcé de renoncer à l’assenions prévue. Les nombreuses chutes de pierre et les rochers trop instables en raison du manque de neige auront eu raison de notre volonté. Nous redescendons donc tranquillement à la cabane. Ayant encore toute la journée devant nous, nous décidons de nous entraîner à la descente en rappel. Là encore, les plus expérimentés prennent plaisir à partager leur savoir avec les débutants. Finalement, nous redescendons de la cabane et nous sommes de retour au parking sur les coups de midi environ. C’est alors là que prend fin notre course. Malgré le fait que nous n’ayons pas pu atteindre le sommet, cette sortie nous aura permis d’admirer un superbe paysage, dans une région que certains ne connaissaient pas encore et de passer un magnifique week-end en montagne.
Tomas Baillod
Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Anne Creti, Marie-José Jecker, Marie-Claire Lachat, Rose-Marie Studer, Laurence Ozmen |
Vosges (Chaumes de Wissgrut)
‘Qui regarde trop la météo reste au bistrot’ Nous n’avons pas trop regardé les prévisions météo et nous sommes tous retrouvés à Sewen dans la vallée de Masevaux. Montée sous une pluie fine le long des cascades du Wagenstallbach jusqu’à la ferme du grand Langenberg. On quitte les sentiers balisés pour rejoindre le site ‘la Gentiane’. La pluie s’est arrêtée, on en profite pour pique-niquer. GR5 jusqu’au col du Lochberg avec pause-café en terrasse à la ferme-auberge Wissgrut. On rejoint ensuite la crête de la Fennematt avant d’entamer une descente rock and roll dans la forêt. La randonnée se termine les pieds dans la fontaine de Sewen.
Laurence
Participants :
Chef(s) de course: | Marylise Hug, Markus Hug |
Membre(s): | Corinne Allimann, Dominique Beuchat, Joseph Rohrer, Sabine Rais, André Gassmann, Christiane Beucler, Martha Kottelat |
Non-Membre(s): | David Flückiger |
Sortie Rüttelhorn
C’est à 8h15 un peu plus vite que d’habitude que dix membres se retrouvent à Delémont, pour le départ de notre excursion dans la région du parc naturel du Thal. La première partie du déplacement s’effectue en voiture jusqu’à Welschenrohr. Ensuite c’est le Car Postal qui nous transporte à notre point de départ à la station de Matzendorf Horngraben. Après quelques centaines de mètres de marche dans la plaine, nous pouvons poursuivre notre randonnée à l’ombre de la forêt ce qui n’est pas désagréable bien au contraire. Avant d’emprunter le sentier des gorges du Horngraben, nous passons dans les environs de la chapelle St-Antonius, cette dernière magnifiquement restaurée est aussi un endroit à visiter à une prochaine occasion. La première difficulté de la journée nous permet de découvrir un endroit magnifique et sauvage la dénivellation donne l’occasion pour chacune et chacun de tester son niveau d’entraînement. Pour nous rendre au sommet du Rüttelhorn la marche d’approche traverse de magnifiques prairies naturelles. C’est un sentier bien entretenu qui nous permet d’atteindre le sommet à 1'193 mètres d’altitude. Malheureusement la brume nous empêche d’apercevoir les Alpes. Par contre nous pouvons distinguer les courbes de l’Aar dans la région de Soleure, ainsi que la partie est du Lac de Bienne. C’est à cet endroit que nous prenons la pause de midi. Après avoir repris des forces nous pouvons poursuivre en direction de Schmiedenmatt ; c’est dans ce lieu que se trouve un restaurant de montagne et qui est choisi par la cheffe de course pour prendre le café. C’est sous la chaleur qui nous continuons notre parcours en passant à Hinteres Hofbergli. A signaler que dans ce secteur un pont suspendu est en construction il sera probablement mis en service en automne 2022, une raison de plus de revenir dans la région. La dernière montée de la journée pour atteindre Niderwiler Stierenberg est éprouvante après plus de 4 heures de marche, les premières contractions musculaires sont présentes. C’est par le sentier des crêtes qu’après environ 45 minutes nous sommes à Balmberg, endroit où nous admirons les parcours suspendus dans les arbres. Pour rejoindre Welschenrohr c’est une descente de plus de 400 mètres qui nous attend au travers de la gorge du Schofgraben qui pour une majorité des participants est le plus beau paysage parcouru dans la journée. Nous découvrons même cachées dans le rocher plusieurs bouteilles de bière. C’est après 16heures que nous arrivons à la place de parc de nos voitures. Un grand merci à Marylise et à Markus pour cette parfaite organisation, une fois de plus nous constatons que notre cheffe de course connaît un nombre incroyable de magnifiques endroits dans notre région De plus c’est un soleil radieux et une température des plus agréables qui nous a tenu compagnie durant toute la journée.
Beuchat Dominique
Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Raymonde Dominé, Marie-Claire Lachat, Anne Creti, Joseph Rohrer, Laurence Ozmen, Rose-Marie Studer, Laura Tendon, Marlyse Guerne, Christiane Beucler |
Sur les flancs du Montoz
Partant de la source de la Birse nous empruntons le passage au-dessus de l’arche de la pierre percée. Très bel itinéraire qui traverse sous-bois et prairies fleuries et rejoint les crêtes jurassiennes. Une dernière montée après la pause pique-nique nous amène à la métairie de la Werdtberg. Par cette chaude journée, nous ne résistons pas à la carte des glaces. Descente par la forêt du Montoz et retour aux voitures en passant sous l’arche de la pierre percée du Pierre-Pertuis. Merci à Marlyse pour l’organisation et à tous les participants pour cette belle journée
Laurence
Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Anne Creti, Joseph Rohrer, Marie-José Jecker, Laurence Ozmen, Michel Hirschi, Marlyse Guerne, Christiane Beucler |
Mercredistes
Belle journée pour cette première sortie mercrediste de l’année. Magnifique sentier sur les crêtes avec vue splendide sur le Laufonais d’un côté et l’Alsace de l’autre. Lors de la descente sur Laufon, Joseph (alias Harrison) nous a improvisé une cascade digne d’Indiana Jones. Tout s’est bien terminé autour d’une mousse avant de reprendre le train pour Bâle ou Delémont. Merci à tous et au plaisir de se revoir le mois prochain
Albert
Participants :
Chef(s) de course: | Guillaume Berret, Samuel Berret |
Membre(s): | Lucie Widmer, Loann Baume, Tom Racordon, Carine Egli, Zoé Dalheimer, Grégory Jeannerat |
Non-Membre(s): | Julie Morel |
Sortie région Saas-Fee du 9-11 avril 2022
Vous aurez remarqué que dans le programme des courses était prévue une sortie direction la région de la Jungfrau pour tenter une ascension du Grosses Fiescherhorn. Cependant, les conditions météo et les risques d’avalanches liés à ces dernières ont obligé nos chefs de course à se diriger vers une autre alternative, et pas des moindres. En effet, ils nous ont concocté une magnifique virée du côté de Saas-Fee. Petit compte rendu de notre périple, samedi départ en train pour la plupart des participants direction Viège, puis bus jusqu’à Saas-Almagell pour la première nuit à l’hôtel Olympia avec au menu cordon bleu et SPA ! Dimanche matin, départ première benne pour monter direction le haut de la station de Saas-Fee, afin de rejoindre la Britanniahütte. Depuis là, nous sommes partis tenter l’ascension du Fluchthorn, mais le haut de ce dernier était en glace complet. Nous avons tout de même pu faire nos traces dans une magnifique pente, puis sommes retournés à la cabane, pour prendre l’apéritif sur la terrasse, sous un magnifique soleil. Lundi, réveil 5h, le petit dej’ avalé, il ne faut pas traîner. Plus de 10h sur les skis nous attendent. En effet, c’était le Rimpfischhorn qui était au menu. Nos chefs de courses nous avaient prévenu, ce sera une longue course. On se retrouve très vite encordé pour attaquer l’Allalingletscher direction l’Allalinpass, puis le sommet d’hiver du Rimpfischhorn, où nous devront nous avouer vaincu. Avec trois cordés de trois personnes, il aurait été difficile de gravir le couloir menant à l’arrête sommitale, ce dernier était en glace, et par conséquent potentiellement dangereux par son inclinaison. Tout de même heureux d’être arrivés à ce sommet d’hiver (4001m), nous sommes redescendus en faisant bien attention d’éviter les quelques crevasses qui parsemaient notre chemin. Plus que quelques peautages et dépeautages à faire (seulement trois) pour rejoindre la cabane, puis les installations de ski de Saas-Fee, avant de redescendre jusqu’en plaine pour le retour. Un arrêt à l’après-ski surnommé l’Igloo était amplement mérité. Retour avec les transports publics pour tout le monde et clôture de ce magnifique séjour. Merci à tous, et une petite pensée à Zoé qui a dû laisser sa place pour cause d’angine qui l’a cloué au lit.
Greg
18 Mar 2022 | AlbertHeim Galenstock Lochberg Göscheneralp. Ski de randonnée Freeride. | Ski rando et alpinisme |
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Participants :
Chef(s) de course: | François Steulet |
Membre(s): | Damien Berret, Françoise Charmillot, Roland Chiffelle, Jérémy Marquis, Jean-Claude Sanglard, Régis Sanglard, Antoine Toth, Fabrice Willemin, Julien Knuchel, Olivier Lovis |
Région Albert-Heim Hütte / 18-19-20 mars 2022
Après deux tentatives infructueuses (en raison d’une météo défavorable) pour réaliser tous les objectifs de cette magnifique course de trois jours, l’édition 2022 fut la bonne pour François et les dix autres participants. Le dernier poissard de l’histoire reste peut-être Mathieu Steulet qui a dû renoncer à la sortie le matin même à la suite d’un test covid positif. Vendredi 18 mars, départ à 07h00 de Courrendlin pour la majorité de l’équipe, soit huit randonneurs. Trois légendes nous rejoindront le soir à la cabane. Nous faisons route jusqu’à Göschenen où nous prenons tranquillement le café en observant une météo pour le moins maussade. « Si on voit le soleil aujourd’hui, je paye une tournée », annonce Fabrice avec aplomb. Ensuite, nous déposons un véhicule plus haut dans le Göschenertal avant de se regrouper et filer vers Realp. À 11h00, nous démarrons la randonnée et remontons tranquillement les premières pentes du col de la Furka, puis passons devant le pittoresque hôtel Galenstock qui annonce déjà les aventures à venir. Nous évoluons dans une atmosphère alpine fascinante où la lumière fait ressortir les teintes brunâtres d’une neige saupoudrée d’exotisme saharien. Vers 2'500 m, sur le plateau à l’Ouest de la cabane Albert-Heim, le soleil fait une brève incursion et désavoue Fabrice, qui honorera fidèlement sa promesse le lendemain soir. Plus loin, nous cheminons aux abords des premiers blocs de glace du Tiefengletscher et remontons, sur notre gauche, les pentes menant au Chli Bielenhorn (2’941m), le point culminant de cette première étape. Nous profitons d’une bonne pause, épargnés par le vent, puis skions par l’itinéraire de montée en direction de la cabane que nous atteignons vers 17h00. Une heure après, Jean-Claude, Françoise et Damien arrivent à leur tour. Le lendemain, le déjeuner est fixé à 06h00. Il est judicieux de se mettre en route assez tôt au vu de la météo chaude et ensoleillée qui s’annonce. Juste en contrebas de la cabane, nous fixons les peaux et nous aventurons sur la plaine en direction du Tiefengletscher. Au pied de ce dernier, nous rattrapons une équipe d’outre-Sarine qui marche de manière disciplinée en file indienne, tout le contraire de nous. Le contraste nous fait sourire. Sur notre route, le glacier s’avère bien bouché et nous n’apercevons pas de crevasses. Nous évoluons alors non encordés dans une ambiance de rêve : crissement régulier des couteaux dans une neige encore dure, vue dégagée et brume esthétique parmi les montagnes tessinoises. Le Galenstock (3’586m) se rapproche mais il s’agit d’abord d’accéder à son arête Nord. Après le dépôt des skis, deux options. La première par un raide couloir de neige, la seconde par une montée rocheuse, moins impressionnante mais plus longue. Le groupe se scinde en plusieurs cordées et expérimente chacune des variantes. Nous remontons ensuite l’élégante arête sommitale, chaque cordée avançant à son rythme. La vue sur le glacier du Rhône nous subjugue… à tel point que Fabrice en laisse échapper ses couteaux, tout neufs. Ce sera le seul incident du week-end. Les conditions de roche et de neige sont excellentes et ne posent pas de difficultés particulières pour atteindre le sommet. Nous profitons tous ensemble un long moment de la vue panoramique et du beau temps avant de redescendre par le même chemin et de regagner le glacier en désescaladant le couloir de neige. De retour près de skis, nous tombons à nouveau sur nos homologues suisses-allemands et en concluons que les deux manières de faire (progresser alignés ou dispersés) aboutissent au même résultat. Deux salles, une ambiance ! La glisse jusqu’à la cabane est ultra agréable, dans une neige typique de printemps. Arrivés au bercail, quelle satisfaction de contempler l’ascension réalisée depuis la terrasse ensoleillée, une bière ou un Orangina à la main. C’est quand même un sacré beau morceau ce Galen… presque aussi gros que le morceau de Gruyère transporté depuis deux jours par l’ami Julien. Au menu du dernier jour : traversée jusqu’à Göschenen en passant par le col à côté du Lochberg (3’075m). Départ à 07h15, courte descente à ski à l’Est de la cabane puis jolie remontée d’un vallon jusqu’à la Winterlücke puis jusqu’au pied d’une arête rocheuse. En chemin, nous avons tout loisir d’observer le magnifique granit uranais au sujet duquel François à moult anecdotes à raconter. L’air est plutôt frais en ce dimanche et, au départ de l’arête, on se presse à mettre les crampons et fixer les skis sur le sac. Le parcours requiert un peu de prudence bien que les conditions soient optimales. Au sommet, on se régale avec la vue plongeante sur le Göschenertal. Le coup d’oeil sur le chemin que l’on vient de gravir ainsi que sur le Dammaglestcher en arrière-plan vaut le détour. La descente se fait sur une neige dure et peu abondante, nous forçant à slalomer par endroits entre les rochers. Plus loin, l’itinéraire passe dans des pentes raides et gelées, entrecoupées de blocs de glace issus d’anciennes coulées de neige. La traversée demande de l’attention et des cuisses de feu mais il s’agit là du dernier écueil avant une amusante session « ski de barrage » et une pause revigorante au soleil. Le long retour jusqu’en bas de la vallée se fait sur une neige molle et inclut un peu de ski de fond, de poussage et de portage sur les derniers mètres. La gare de Göschenen et son Selecta sont notre point de chute final, en l’absence d’un bistrot ouvert. Les chauffeurs font l’aller-retour jusqu’à Realp pour rapatrier les voitures puis nous prenons congé les uns des autres, non sans chaleureusement remercier notre chef de course pour ces trois journées d’exception au caractère bien alpin. Bravo et merci à tout-e-s les participant-e-s pour l’ambiance amicale et le superbe esprit qui a régné dans le groupe tout au long du week-end.
Régis Sanglard
Participants :
Chef(s) de course: | Loann Baume, Samuel Berret |
Membre(s): | Antoine Toth, Mathias Buchwalder, Jonas Eschmann, Noalie Biedermann, Lucie Widmer, Quentin Gyseler |
Non-Membre(s): | Julie Morel |
Traversée Zinal-Zermatt
Arrivant un peu chacun de son côté en transports publics, c'est à Sierre que tout le monde se retrouve pour prendre le bus direction Zinal, où les peaux sont collées et la course lancée sous un soleil presque inattendu. Nous progressons d'abord sur les pistes de ski de fond, puis entamons la montée en direction du Glacier de Zinal. Arrivée à la Grotte du Glacier, toute la troupe en profite pour se rafraîchir et sortir le pique-nique. Le moment de se remettre en marche est aussi celui de s'encorder, car notre route se poursuit dorénavant en terrain glaciaire. Celle-ci nous mène juste au-dessous de la cabane du Grand Mountet, nichée au pied de l'Obergabelhorn, que nous rejoignons quelques centaines de mètres de montée plus tard, après avoir effectué la majeure partie du dénivelé (+1200m) du week-end. Par chance, il s'agit du premier week-end de gardiennage de la cabane, l'occasion de déguster les premières parts de tarte de la saison, de quoi ravir les estomacs des randonneurs. Malgré la présence réconfortante du feu dans le réfectoire, la nuit s'annonce froide, car les dortoirs sont encore à température hivernale. Fort heureusement, la chaleur des corps bien rassasiés suffit à la faire remonter suffisamment pour que chacun puisse dormir correctement. La diane est fixée à 5h15, et après un bon déjeuner, nous nous dirigeons vers le Col Durand en passant par le glacier du même nom, en prenant pour cap la Pointe de Zinal. La traversée de cet immense cirque blanc est l'occasion pour tout le monde de contempler les quelques membres de la Couronne impériale qui nous surplombent : Obergabelhorn à gauche, Dent Blanche à droite et Zinalrothorn derrière. Quelques conversions plus tard, nous rejoignons la rimaye juste en-dessous du Col Durand, et entamons le portage qui nous mène au point culminant de notre course. La descente qui s'ensuit est courte : à peine arrivés sur la partie basse de l'Hohwänggletscher, il est déjà temps de recoller les peaux et de se diriger vers l'Hohwängsattel, au nord de l'Äbihorn. Cette dernière montée se fait sous un brouillard croissant, ce qui nous pousse à entamer la descente vers Zermatt sans perdre trop de temps. Nous rejoignons les pistes de Zermatt sur le coup de midi, et quelques poussées de bâtons plus tard, toute l'équipe peut se féliciter d'avoir atteint son but sans accroc. Un grand merci à tout le monde pour la bonne humeur présente tout au long de cette sortie, et en particulier à Sam et Loann pour leur organisation toujours aussi efficace!
Jonas Eschmann
Participants :
Chef(s) de course: | Daniel Christe |
Membre(s): | , Samuel Comisso, Gérald Chételat, Matteo Creti, François Steulet, Antoine Toth |
Cabane Cristallina
Samedi 5 mars 2022, nous partons aux alentours de 7h direction le Tessin. Nous passons le Gottard et profitons d'un bon café, nous parquons les voitures et chaussons les skis. Après une jolie montée sous un soleil splendide, nous atteignons la cabane Cristallina aux alentours des 15h. Certains d'entre nous décidons de faire un petit sommet pour profiter de 2-3 virages sur une superbe glace. Arrivé à la cabane, nous passons un moment autour d'un bon verre et d'un excellent souper sans oublier une petite partie de cartes dont le chef de course s'en souviendra. Dimanche 6 mars 2022, nous nous levons à 7h et contemplons le lever du soleil sur le glacier Bassodino. Après un déjeuner copieux accompagné de croissants, nous descendons sur de la neige glacé et carton jusqu'au Lago Sfundau puis remettons les peaux afin d'atteindre la Cima di Lago. Depuis la Cima di Lago, nous entamons la descente en direction du Val Cavagnolo en passant par le Passo della Cima di Lago. Nous profitons de faire une montée de plus pour profiter d'un peu de bonne neige. Puis nous skions jusqu'au Val Bedretto pour rejoindre les voitures. Après avoir attendu notre chef de course quelques minutes sans savoir où il était, nous avons compris que son slalom entre les mélèzes ne s'est pas déroulé comme prévu. La bonne poudre se fait rare mais nos skis en ont quand même profité un peu. Nous sommes sur le point de départ direction notre bon Jura mais n'oublions pas une bonne bière sous le soleil tessinois ! Puis un dernier petit arrêt au bistrot à Balsthal pour être sûr de s'être bien dit au revoir. Aux alentours de 19h, nous sommes tous de retour après avoir passé un magnifique weekend !
Samuel Comisso
Participants :
Chef(s) de course: | Raphaël Rion |
Membre(s): | Sandra Stadelmann Hushi, Julien Rion, Catherine Rion, Xavier Monin, Névé Rion, Jeremie Hofer, François Monin |
Val d’Errance
Avant-propos : Afin de contenter la génération des millennials et des boomers, la sortie du samedi est rédigée par les djeun’s (comme diraient les vieux) et la sortie du dimanche à la manière des anciens (comme diraient les gamins). Samedi : François, Xavier et Sandra quittent leur Paname jurassienne vendredi soir, starfoullah, mais je bicravais jusqu’à 18h00 ( wesh, les profs taffent parfois, TMMTC). Les Rion sont djà en route en direction du Bled de la Forclaz et Jérémie chille à l’HOTEL DU GLACIER*. Jérèm a eu le seum d’attendre dans son dortoir sans news des ses reufs. Mais t’inquiète pas de faux-plan, il faut dire que notre MC et sa mifa ont foutu le dawa sur l’autoroute en se faisant jarter leur porte-ski alors qu’ils roulaient sur le périf. Les keufs pas si vénères leur ramènent même le matos semé sur la route. Pas moyen de cruchave pour Jérémie la first night car nos voisins se sont pillave jusqu’à l’aube. Les boules quiès prévues pour les vétérans du CAS ont été grave utiles. Après le dej, l’egotrip de 3000mètres débute… au prog, Pointe de Vouasson pis descente kiffante sur le glacier d’Evolène où Névé impose son style, Julien et Raph nous lead, pis remontada sur le le pic d’Artsinol pis redescente surkiffante sur Evolène, Catherine gère les Uber sans blème. La team a le flow et soleil est mortel, Y a R sur les pistes, sauf un houloucouptère dans les airs. A peine le time de faire la before et de chiller, que nous wallah au resto pour grailler un excellent repas, pis petit after et au pieux. Dimanche : Tirés des bras de Morphée en toute quiétude aux alentours de 7h30, car les prévisions empyrées semblent empirer. Nonobstant ces mauvaises augures, au gré de nos pérégrinations un astre solaire coruscant et ses cieux cérulés, nous offrent un cadre idyllique pour évoluer au sein du milieu alpestre. Bon gré, malgré la perte de Jérémie nous afflige et sonne le glas d’un rythme indolent. Notre pléiade file en direction de l’apex, nommé Cherra Neire, une impromptue pause improvisée pour Sandra et s’ensuit une cavalcade orgiaque sur ledit barrage de Moiry, toutefois une algarade « wouff » (sic) nous enjoint à ne point tarder en ces lieux dont nous ne tarirons point d’éloges dithyrambiques à leurs égards. Nul temps de nous sustanter et de jouer au gouliaffre, que notre infrangible Klephte (Raphaël) s’envole sans vol avec véhémence sur la seconde ascension au col du Tsaté. Une subreptice redescente au Remointse du Tsaté agrémentée de Torta da Nusch revigorante nous octroie un surplus de hardiesse afin d’assiéger, non sans tressuer, notre épique pointe éponyme (et non INRI, tel estampé sur le crucifix sommital) et quintessence de notre pérambulation superfétatoire. Un dernier extase sur la vénusté de nos Olympes helvétiques nappés de nuages nacarats précède notre descente à la Forclaz. Une ablution fortuite requinque notre cohorte avant de tirer notre révérence, prémices d’un retour à nos pénates sans aria. *Hotel de la Tsa en patois valaisan
Xavier Monin
Participants :
Chef(s) de course: | Loann Baume, Samuel Berret |
Membre(s): | Thomas Docourt, Evan Lovis, Névé Rion, Tomas Baillod, Daniel Fringeli, Marion Fringeli |
Non-Membre(s): | Lucas Charmillot |
Mariannehubel (2155m)
Initialement prévue au Widdersgrind, notre course a été déplacée dans la belle région du Diemtigtal (notamment à cause des conditions de neige). Partis à 7h de Delémont, nous arrivons à Grimmialp sur les coups de 9 heures. À la suite d’un petit café, nos chefs de course initient le groupe au port et à l’utilisation du DVA. Les peaux sont mises, et la course est lancée sous le soleil. Afin que chacun puisse aller à son rythme et ainsi profiter au mieux de la sortie, les chefs de course proposent de former 2 groupes. Le premier groupe, à la suite d’une petite pause, arrive sur l’arrête qui mènera au sommet du Mariannehubel. Le ciel se couvre rapidement et le vent se lève. Le second groupe, un peu plus bas, a attendu le premier juste en dessous de l’arrête. Le vent étant violent, il n’était effectivement pas simple de continuer jusqu’au sommet. À peine arrivé aux sommet, le premier groupe attaque la descente et rejoint le second afin de profiter de la dernière partie de la descente ensemble. Une fois de retour au parking, nos chefs initient encore une petite activité dans le champ voisin. Ils mettent en place un exercice de recherche DVA. Tomas Baillod