Liste des Rapports 2023

Participants :

Chef(s) de course: Albert Saner, Matteo Creti
Membre(s): Marlyse Guerne, Marie-José Jecker, Anne Creti, Christiane Beucler, Laurence Ozmen
Non-Membre(s): Marie-Claude Chatelain, Walter Liechti

Graitery

Regroupement à la Calèche où Marlyse nous annonce un changement d’itinéraire. Nous partirons de Chaluet. Le très joli sentier (sans balise et sans nom) est raide et nous nous effeuillons malgré la bise. Apéro sur le plateau offert par Marlyse puis nous rejoignons l’auberge de Thérèse. Le repas se termine avec des cafés fertig dans une ambiance caliente animée par Thérèse et sa Schwytzoise. La descente sera rapide et nous nous séparons à Chaluet. Merci à Marlyse pour cette superbe journée.

Laurence

Participants :

Chef(s) de course: Albert Saner, Matteo Creti
Membre(s): Christiane Beucler, Marie-Claire Lachat, Joseph Rohrer, Laurence Ozmen, Marlyse Guerne, Michel Hirschi, Marie-José Jecker

Mercredistes Jura Bâlois

Itinéraire: Laufon-le Bueberg-Bärschwil Station-Stürmenkopf-Laufon. La course démarre avec un café-gipfeli et l’achat de cervelas au cumin dans la vieille ville de Laufon. Nous les ferons griller au sommet du Bueberg.. Descente sur Bärschwil Station puis remontée vers le Stürmenkopf avant de rejoindre Laufon.

Laurence

Participants :

Chef(s) de course: Thibault Joray, Guillaume Berret
Membre(s): Antoine Toth, Romane Gauthier, Lucas Lometti, Grégory Jeannerat, Carine Egli
Non-Membre(s): Vincent Lachat

Week-end à Davos

Vendredi soir, toute cette belle équipe part en direction des Grisons, à Davos. Samedi matin, nous gravissons le Flüela Schwarzhorn, sous un soleil radieux et un ciel bleu. La descente est belle puisque la neige est poudreuse. Le soir, nous mangeons une pizza au grand désespoir d’Antoine qui rêvait d’une fondue… Dimanche matin, nous nous rendons dans la vallée de Sertig et montons au Gfroren Horn. Une belle ascension, à nouveau sous le soleil. Pour atteindre le sommet, nous enlevons les skis au col puis continuons à pied sur la crête. La descente est magnifique car, comme le jour précédent, la neige nous permet de tester de jolis petits couloirs dans la poudreuse, avec le sourire et des étoiles plein les yeux.

Romane Gauthier

Participants :

Chef(s) de course: Thibault Joray
Membre(s): Tomas Baillod, Romane Gauthier, Lucas Lometti, Colin Fringeli, Gérald Chételat, Raphaël Rion
Non-Membre(s): Vincent Lachat

Sortie au Schwarsee

Même si la neige se fait plutôt rare, Tomas, Colin, Vincent, Thibault et moi trouvons un peu de neige dans la belle région de Schwarzsee nous permettant de mettre les skis aux pieds. Malheureusement, nous n'avons pas pu gravir le sommet initialement prévu : la pointe de Bremingard, faute de neige… Nous décidons alors de nous rendre dans la Chambre des Chamois. La pente est assez raide et gelée mais nous parvenons en haut du col et nous découvrons un beau panorama. Puis, nous redescendons et faisons une pause au soleil avant de retrouver le lac noir.

Romane Gauthier

Participants :

Chef(s) de course: Samuel Berret, Vincent Berret
Membre(s): Antoine Toth, Matteo Creti, François Steulet, Daniel Joray, Daniel Christe, Anne-Dominique Huot, Olivier Montavon
Non-Membre(s): Véronique Steulet , Laurence Frésard

Grand-Saint-Bernard

Départ matinal du Jura pour les participant·e·s, le rendez-vous est fixé à 8 :40 à la Channe à Liddes. La météo s’annonce au mieux, un anticyclone nous assure le beau temps pour les 4 jours à venir, danger d’avalanche faible, seul ombre au tableau la neige…il n’y en a pas beaucoup… mais l’enthousiasme de la troupe est au plus haut, on va bien en trouver. Première étape, la montée à l’hospice, très fréquentée en ce samedi. Après avoir délesté nos sacs des affaires pour nos 4 jours, nous redescendons côté Italien pour notre première rando direction le col des Fenêtres. C’est le printemps, les conditions d’enneigement son faible mais en altitude ça se présente plutôt bien, comme planifié, toute l’équipe arrive ensemble au sommet. De retour à l’Hospice, Samuel et François en ont encore sous la semelle et profite encore en faisant l’ascension de la petite Chenalette, pour d’autres ce sera la bière, la messe qui se donne chaque jour dans la crypte ou encore une petite sieste. Toute l’équipe se retrouve pour le souper, comme chaque soir de notre séjour, c’est délicieux ! Point de situation pour le lendemain, il est décidé de repartir côté Italien et faire le Col St-Rhémy suivi de la pointe des Guides et plus pour celles et ceux qui en ont envie. Antoine est désigné à l’unanimité pour faire le contrôle DVA. Déjeuné servi à 8 :00, nous partons 1 heure plus tard…Il fait froid et la neige est béton ! Avant même de démarrer l’ascension du Col St-Rhémy, petit problème de fixation…résolu assez rapidement, arrivé au col, François constate un problème sur sa chaussure, oups la vis tenant le câble du boa a disparu…ceci démarre une longue discussion qui va nous tenir en haleine tout le long du séjour. Samuel et François décide de prolonger la journée, en montant encore en direction du Fourchon, mais au surprise, la fixation de Samuel à un problème, après un démontage de la fixation dans la neige, les deux compères remontent le tout et « miracle » ça fonctionne. Ils feront encore l’ascension du Fourchon. Le comité, on ne sait pas exactement sa composition, après consultation sous la douche, décide de repartir sur l’Italie le lendemain, du côté du Fourchon. Après le petit déjeuné toute la troupe est prête à partir… oups petit problème de fixation, décidément ce matos ultra light c’est plus ce que c’était ! François est appelé à la rescousse… un peu de tape la solution est trouvée, en espérant que ça tienne ! Il y a foule au sommet du Fourchon, on pose les skis et ont fini à pied, la vue est magnifique ! Nous poursuivons par le sommet à gauche de la Fenêtre de Ferret. Les dames choisissent de retourner à l’hospice, le reste du groupe s’offre encore une descente sur les lacs de Fenêtre. On se retrouve pour la bière, mais il manque Samuel, Vincent et Olivier… Ce dernier qui a pris l’habitude de monter tout droit, a un cours ultra particulier pour s’entrainer aux conversations, il en est ravi ! C’est déjà le dernier jour, on descend aux voitures déposer notre surpoids puis nous terminons par l’ascension du Monts Telliers. L’accueil et l’ambiance de l’hospice qui héberge les pèlerins depuis 1000 ans nous a enchanté. Toute l’équipe remercie chaleureusement les organisateurs.

Véro

Participants :

Chef(s) de course: Marylise Hug
Membre(s): Alain Ellinger, Joseph Rohrer

info

course annulée

Markus Hug

Participants :

Chef(s) de course: Julien Veya
Membre(s): Daniel Christe, Matteo Creti, Zoé Dalheimer, Carine Egli, Grégory Jeannerat, Xavier Larregle, Régis Sanglard, Antoine Toth, Fabrice Willemin, Raphaël PY
Non-Membre(s): Raphaël Seuret

Toggenburg 4-5 février 2023

Au matin du samedi 4 février, nous sommes dix à s’être donnés rendez-vous à Delémont pour faire le déplacement de Nesslau où Julien, notre chef de course, nous attend de pied ferme. La météo s’annonce assez maussade pour le weekend mais cela ne saurait entacher la bonne humeur du groupe qui sait pertinemment qu’à défaut d’excellentes conditions pour le ski, il va trouver dans le Toggenburg de quoi passer un séjour mémorable. Par le filon professionnel, Grégory a organisé un bus pour le trajet et Fabrice mis son permis D1 à disposition. Le voyage se fait donc avec un seul véhicule. Merci Messieurs. Mentionnons encore que Raphaël nous rejoint par ses propres moyens, ce dernier se trouvant sur Zurich la veille et que Guillaume ne peut prendre part à la sortie en raison d’un dos méchamment bloqué. Arrivés en milieu de matinée à l’Hôtel Sternen, notre hébergement et, accessoirement, point de rendez-vous de ce samedi, c’est une dense pluie qui nous accueille avant même le premier « Morge mitenand. » Après les traditionnels cafés, croissants ou Nussgipfeli locaux, nous remontons la vallée jusqu’à Alt St. Johann où nous enfilons nos chaussures de ski sur un parking détrempé. Le premier challenge est de commencer par ne pas se mouiller les panards. Nous passons des gouttes aux flocons grâce à la télécabine qui nous monte à l’Alp Selamatt à 1390 m, d’où nous entamons la randonnée en direction de la chaîne des Churfirsten en visant plus précisément le Glurissattel à 2045 m. Le brouillard fait son apparition à mesure que l’on se rapproche de l’objectif du jour. Nous n’aurons pas l’occasion d’admirer une autre vue que le blanc total. Lors de la descente, il s’agit d’être attentif et d’éviter au mieux les cailloux. Après quelques prudents virages, nous remettons les peaux pour explorer un vallon parallèle au premier. Tentative tuée dans l’œuf. La quantité d’or blanc est insuffisante et skier parmi les pierres, troncs et autres pièges topographiques s’avérerait chaotique. Nous nous contentons alors des presque 900 m de dénivelé réalisés puis regagnons le domaine balisé et nous offrons une session « carving » pour clore cette course. La journée, quant à elle, est loin d’être terminée. Nous buvons d’abord un verre à la Brasserie St. Johann où Werner, un ami de Julien qui prend parfois part aux sorties du CAS, vient nous saluer. Ensuite, douche chaude (un luxe) avant d’aller manger une des dix sortes de cordons bleus proposés par le Buurebeizli Dergeten dans une ambiance simple, généreuse et authentique. Antoine se fait d’ailleurs appeler Anton par le personnel, ce qui l’aide à se remettre de sa cabriole de l’après-midi. En effet, notre webmaster s’est fait avoir par un caillou qui a bloqué une de ses spatules et l’a fait goûter la neige de très près. Mis sur les bons rails par la chaleureuse atmosphère de ce restaurant de montagne, c’est maintenant le carnaval de Nesslau qui s’ouvre à nous. La soirée costumée se déroule à deux pas de notre hôtel, une aubaine. Nous rentrons à des heures et dans des états divers mais personne ne manquera l’appel du petit déjeuner. Le sens des responsabilités. En ce dimanche 5 février, la météo est plus favorable que la veille. Le ciel est couvert mais la vue est dégagée. Nous chaussons les lattes directement dans la vallée, à Stein et nous nous dirigeons vers le Gulmen, situé 900 m plus haut. Le groupe chemine paisiblement et discrètement au travers d’une magnifique forêt. Plus haut, vers 1450 m, le paysage s’ouvre et nous laisse entrevoir le sommet. Le panorama est magnifique et nous sortons gentiment de notre marasme carnavalesque. Encore 300 m de montée et place aux traditionnelles accolades sommitales. Célébration de la beauté des lieux, réjouissance d’être parvenu jusque-là ou ancrage du souvenir en faisant du point culminant la métaphore d’un weekend riche en émotions, il est libre à chacun de donner le sens désiré à ces instants particuliers. Après une pause sous les doux rayons de soleil d’une éclaircie que nous n’attendions plus, nous skions plein Sud sur des pentes tapissées de quelques centimètres de fraîche, avec le Walensee en toile de fond, jouant à cache-cache avec les sapins nappés de blanc. Les trois cents premiers mètres sont excellents puis la qualité du revêtement se dégrade. Après une dernière remontée, le retour des précipitations et une traversée quasiment à plat dans la forêt, la descente finale pour rejoindre les voitures passe en revue tous les types de neige : poudreux dans le haut, plutôt lourd par après et très croûté dans les derniers mètres. Peu avant 15h, nous sommes de retour au parking en ayant laissé pas mal de forces dans un ultime combat avec les champs cartonnés. Nous débriefons cette virée saint-galloise dans le tea-room du coin avant de reprendre la route du Jura. À 19h, le bus est déchargé, les poignées de main chaleureusement échangées et les « au revoir » prononcés. Enfin, Guillaume va mieux.

Régis Sanglard

Participants :

Chef(s) de course: François Steulet
Membre(s): Samuel Comisso, Simon Gassmann, Olivier Lovis
Non-Membre(s): Luc Rotzetter

Sortie FreeRando dans la région la Lötschenpasshütte

Cette course, déjà prévue en comité restreint, a malheureusement dû se faire sans deux participants initialement inscrits, en raison de divers virus respiratoires. Elle a débuté à 6 :12 à la gare de Delémont, pour la majeure partie de l’équipe, le reste de l’équipe est monté dans le train à Berne. Une fois l’équipe réunie et les présentations faites, nous avons reçu des explications sur le tunnel du Lötschberg, la galerie initiale reliant Kandersteg à Goppenstein et la nouvelle galerie reliant Frutigen à Rarogne. Pour le trajet aller, nous avons emprunté la galerie qui mène jusqu’à Goppenstein, ensuite, nous sommes montés en bus jusqu’à Wiler. Malheureusement c’est un jour sans couleur, venteux, avec de légères crachées de neige, qui nous attend sur place. En commun accord, nous avons décidé de dédier cette journée à la condition physique plutôt qu’aux descentes en hors-pistes, comme prévu initialement. Nous avons donc pris le téléphérique jusqu’au village de Lauchernalp. De ce point, nous avons collé les peaux et commencé l’ascension par l’itinéraire de descente du Sackhorn. Ces quelque 1000m de dénivelé n’ont vraiment pas été évidents, avec un paysage peu distinguable, une neige qui s’enfonce à chaque pas et des passages soufflés où nous avions bien de la peine à maintenir la trace malgré les couteaux. À 300m du sommet, la météo ne s’améliorait pas, au contraire. C’est pourquoi nous avons fait le choix de redescendre sur le domaine. Cette petite descente a été un petit avant-goût de ce qui nous attendait pour la suite de la journée. Nous avons été confrontés à la difficulté de se repérer, voire même de discerner dans quel sens allait la pente. Une fois la piste retrouvée, nous avons remis les peaux, puis commencé les petits 500 m de l’ascension jusqu’au Kleinhockenhorn. Une fois le chemin piqueté rejoint, nous avons dépeauté pour nous élancer sur ce tracé balisé. Malheureusement cela ne s’est pas passé comme prévu, les quelques minutes qui nous séparaient de la cabane se sont transformés en deux longues heures. La visibilité a soudainement nettement diminué ; elle permettait juste d’apercevoir avec difficulté le groupe en entier. Ce manque de visibilité, accompagnée par des bourrasques humides et froides très violentes, nous a fait perdre l’itinéraire. Nos sens ont été mis à rude épreuve. La vue, déjà bien entravée par le manque de perspective et la neige virevoltante, diminua encore en raison de formation de givre sur nos lunettes. Le vacarme du vent ne laissait entendre que les propos des personnes à proximité de nos oreilles. Nous n’arrivions plus à discerner le haut du bas de la pente. Ces sensations réunies nous donnaient le sentiment de se trouver en pleine mer, nausée comprise. Heureusement, François avait anticipé la situation en téléchargeant les cartes au préalable sur son Iphone de dernière génération. La technologie GPS alliée à sa grande expérience nous ont permis de retrouver, au plus grand bonheur de chacun, le chemin qui menait à la cabane. (Photo_1) L'arrivée à la cabane Une fois réchauffés au bord du poêle à bois, nous avons pu déguster un succulent repas de cabane, accompagné des anecdotes de chacun. Le tout se termina autour d’une partie de jass, sur un score très serré. L’heure de se coucher venue, à notre plus grand bonheur, la tempête était terminée. La lune, pratiquement pleine, nous a permis pour la première fois, de nous émouvoir devant les paysage majestueux qui entourent le Lötschenpass. La seconde journée a commencé à 7 :30 avec le petit-déjeuner. François a entendu dire qu’aucune personne n’était descendue en direction de Kandersteg et que les conditions étaient mauvaises de ce côté. Il a également reçu des informations selon lesquelles nous trouverions peut-être de belles conditions du côté de Loèche. (Photo_2) Lever de soleil à la Lötschtenpasshütte Le ventre rassasié et les skis rechaussés, nous avons pris la direction de Ferden. Cette descente avec une magnifique vue sur le Bietschorn de presque 6 km pour 1300m de dénivelé négatif, s’est faite sur une neige soufflée en première partie, puis humide et transformé sur le second tronçon. Heureusement, quelques coins abrités nous ont donné le plaisir de skier sur une neige fraîche. Depuis Ferden, nous avons pris le bus et sommes remontés au sommet de la station de Lauchneralp à l’aide des installations. De là, nous avons à nouveau rejoint la cabane du Lötschenpass par l’itinéraire de la veille qui nous a dévoilé pour la première fois tout son charme et sa facilité d’accès. Une soupe ou un sandwich avalé, nous avons commencé l’ascension du Gitzifurggu qui relie le Lötschental à Leukerbad. Le sommet du col permet une vue incroyable sur la vallée qui sépare le Rinderhorn et le Ferdenrothorn pratiquement immaculé de traces. Nous avons pu nous élancer dans une descente à travers un paysage sauvage sur une neige fraîche virevoltante. Cette descente ne nous a pas suffi, nous avons donc remis les peaux et repris la direction du départ. Le brouillard montait sur le Gitzifurggu depuis le Lötschenpass, nous avons donc décalé légèrement l’itinéraire sur la droite, avant de pouvoir déguster pour la 2ème fois cette magnifique pente au soleil. (Photo_3) Descente sur Loèche Une dernière vue sur notre passage avant de rejoindre le village de Loèche S’en est suivie une descente jusqu’à Leukerbad à travers une neige mixte qui a eu pour avantage de nous terminer les jambes. De là, nous avons pris le bus pour descendre jusqu’à Visp. Nous avions plus d’une heure à attendre notre train de retour, nous avons alors profité de boire une petite bière et de déguster un petit plat dans le seul établissement ouvert à proximité : le kebab. Cette course se termine comme elle a commencé, à travers le tunnel du Lötschberg, mais cette fois par la nouvelle galerie depuis Rarogne. Bravo et merci à tous pour cette magnifique course qui nous a fit vivre plein d’émotions contraires dans la joie et la bonne humeur. Et encore un grand merci à François pour son organisation.

Simon Gassmann

Participants :

Chef(s) de course: Loann Baume, Samuel Berret
Membre(s): Tomas Baillod, Laura Buchwalder, Olivier Nyffenegger
Non-Membre(s): Julie Morel

Simplon 2023

Le départ est donné à 11h00 de l’Hospice du Simplon, direction le Breithorn (3436 m). Nous commençons notre ascension sous un épais brouillard. La sortie se déroule bien malgré quelques pentes escarpées et givrées, en particulier l’une d’entre elle, qui demande plus d’effort que les autres. Après avoir franchi celle-ci, nous continuons notre progression vers un sommet alors invisible, compte tenu de la météo peu favorable. En raison des conditions difficiles, le groupe décide finalement de redescendre avant d’avoir atteint le sommet. Nous avons la chance de profiter d’un peu de soleil durant cette descente et trouvons même 2-3 endroits où faire de beaux virages, dans un décor qui manque cruellement de neige. De retour non loin de l’hospice, nos chefs de course nous rappellent la manière d’utiliser le DVA, la sonde et la pelle. L’exercice de pelletage qui nous est proposé nous montre à quel point il est difficile de sortir une personne ensevelie sous la neige. Nous passons ensuite la soirée à l’hospice, profitant d’un bon repas et d’une bonne nuit de sommeil. Le lendemain matin, malgré notre optimisme, la météo à l’hospice se trouve inchangée. Nous nous mettons en route à 8h avec pour objectif l’arête nord du Tochuhorn (2660 m). Le but est de pouvoir mettre les crampons et d’atteindre le sommet. Dès les premières centaines de mètres, le groupe se réchauffe grâce au soleil du sud des Alpes. Nous avons ainsi l’occasion de découvrir les magnifiques paysages qu’offre le col du Simplon. Arrivés au pied de l’arête, le vent est bien trop fort pour que nous puissions nous lancer dans l’ascension. Nos chefs de course décident donc de renoncer. Nous rebroussons chemin en profitant de faire quelques virages dans de la bonne neige. Puis, nous poursuivons notre chemin en remontant environ 300 mètres dans une petite vallée au sud du Tochuhorn qui nous permet d’avancer en direction d’un col situé un peu plus en amont. Nous terminons notre sortie aux alentours de 14h00, avant de redescendre dans la vallée du Rhône. Merci aux deux chefs de course pour l’organisation de cette belle sortie ! Laura Buchwalder

Laura Buchwalder

Liste des Rapports 2022

Participants :

Chef(s) de course: Laurent Nyffenegger, Damien Berret
Membre(s): Camille Lanfranchi, Françoise Charmillot, Jean-Claude Sanglard, Xavier Larregle, Régis Sanglard, Samuel Comisso, Anne-Dominique Huot, Christophe Mertz

Une première Jaunistique (11.12.22)

Après un petit café, le Jaunpass nous accueillait avec les premiers rayons, -11°C et une belle petite couche de neige. Direction la croix de l'Oberenegg. Descente en face sud dans une belle poudre, ça plane ou presque. Après une petite traversée de rivière, on refait un peu les semelles sur les derniers virages. 500 m de dénivelé plus tard on revient à la croix, en ce dimanche on se rattrape d'avoir manqué la messe matinale. Après une petite pause sandwich, Anne-Dominique décide d'en rester là et rejoint la cabane gruyérienne. La troupe poursuit côté nord cette fois où Damien et Laurent nous dégotent un champ de poudre de rêve, certains reprenant même 2 fois du dessert. Pendant le deuxième service, Jean-Claude, rentré également à la cabane gruyérienne et en pleine explication des sommets des Alpes bernoises, manquera de justesse d'hériter des 7 ans de malheur du miroir de la cabane. La journée se terminera, comme elle avait commencé, dans la bonne humeur de l'hôtel de Jaun.

Camille

Participants :

Chef(s) de course: Marylise Hug, Markus Hug
Membre(s): André Gassmann, Sabine Rais, Laura Tendon, Joseph Rohrer, Markus Hug

Gantrisch

Nbr de jours : 2 Nbr de participants : 6 Chefs de course : Marylise et Markus Hug Laura Tendon, Sabine Rais, Joseph Rohrer, André Gassmann Les chefs de course nous avaient promis une course belle et variée, elle le fut. Après un déplacement en train sans histoire, nous attaquons avec le beau temps, la montée confortable de la magnifique gorge du Buuschebach en direction des vestiges restaurés du Weissenburgbad. Inauguré en 1849, le Grand Hotel Weissenburgbad fut définitivement fermé dans les années 1960. Je me pose la question, comment a-t-on pu construire un bâtiment aussi imposant dans un lieu certes beau mais terriblement encaissé ? La suite de l’itinéraire dans la gorge est pittoresque et beaucoup moins confortable, le terrain, pentu mais sécurisé, rendu glissant par les conditions automnales, présente une succession imposante d’échelles et de marches et nous conduit finalement au fameux pont suspendu permettant de traverser la Morgetebach. Construit en 2013 seulement, il devait permettre de mieux viabiliser les pâturages de l’autre côté de la gorge. Maintenant il distrait surtout les touristes ! La suite de l’itinéraire se passe sans histoire, après un pic-nic à l’alpage déserté de Undriste Morgete, nous passons le facile Morgetepass pour arriver à notre hébergement du Gurnigelpass à 16h16 (ouf !). Au total, le club des six (405 années d’âge quand même !) aura fait un bon 1400 m de dénivelé positif. Quand on aime... Dimanche, temps agréable, ciel un peu moins ensoleillé que prévu. Nous quittons le Gurnigelpass pour arriver à Zollhaus en pays fribourgeois par le magnifique chemin panoramique du Gantrisch. C’est beau, facile, traversées de forêts magnifiques, vues spectaculaires, rien à ajouter si ce n’est, avec la construction d’une passerelle en bois insolite, ce vibrant hommage au processus de régénération de la forêt qui suivit sa destruction par la tempête Lothar de 1999. Cousin Lothar, nous ne t’oublions pas, nous travaillons même activement à ta prochaine visite ! Merci Marylise et Markus pour cette très belle balade automnale.

Gassmann André

Participants :

Chef(s) de course: Albert Saner, Matteo Creti
Membre(s): Christiane Beucler, Anne Creti, Laurence Ozmen, Joseph Rohrer, Marie-José Jecker, Marie-Claire Lachat, Marlyse Guerne

Mercrediste Jura Bâlois

Le café de Langenbruck au départ de la course étant exceptionellement fermé, Christiane a été la plus sage en anticipant d’où le dicton du jour: Mieux vaut 2 cafés que pas du tout,. Nous pensions avoir les températures estivales de la veille mais le brouillard nous a poursuivi presque toute la journée. L’apéro apporté par Albert et le brasier allumé par Mattéo pendant le pique-nique ont presque remplacé les vestes que nous n’avions pas mis dans nos sacs. Le soleil a fini par pointer dans l’après-midi juste à temps pour faire la photo de groupe. Nous sommes TOUS sur la photo car Joseph pilote son appareil à l’aide de son portable via Bluetooth ! La course se termine en terrasse autour de la traditionnelle mousse.

Laurence

Participants :

Chef(s) de course: Albert Saner, Matteo Creti
Membre(s): Joseph Rohrer, Michel Hirschi, Laurence Ozmen, Raymonde Dominé, Marie-Claire Lachat, Rose-Marie Studer, Marlyse Guerne
Non-Membre(s): Romain

Métairie de Nidau

Course en huit au départ de la Métairie de Nidau. Montée par le sentier du ski club pour rejoindre le Schilt sur la crête, le sentier du Graben ferme la boucle supérieure du huit, la deuxième boucle du huit se fait via le sentier des bûcherons qui nous ramène à la Métairie de Nidau. La fréquentation des sentiers est comptabilisée et nous enregistrons consciencieusement notre passage. Bel itinéraire principalement en forêt mais qui nous offre aussi un point de vue inattendu sur le Chasseral. Merci Marlyse

Laurence

Participants :

Chef(s) de course: Loann Baume, Samuel Berret
Membre(s): Elie Lorenzini, Evan Lovis, Névé Rion, Yannis Babey, Daniel Schilling
Non-Membre(s): Clément Joliat

Sortie OJ au Bishorn (4151m)

Nous nous sommes retrouvés tôt le matin à la gare de Delémont et avons pris le train en direction de Zinal. Nous sommes ensuite partis du village à 1670m vers 10h pour entamer la marche vers la cabane de Tracuit située a 3250m. Les 600 premiers mètres furent assez rapides, quoiqu’assez raides. Nous avons ensuite effectué la pause de midi au-dessus du Roc de la Vache, vers 2500m. Puis, nous avons repris la marche direction la cabane, en admirant les superbes montagnes autour de nous et en félicitant tout le long du trajet les coureurs du trail du Bresso qui redescendaient sur Zinal après une brève montée a la cabane et un trajet manifestement assez exigeant. Nous sommes arrivés à la cabane vers 15h et avons tous pris un repos bien mérité, avec sieste et jeux à la carte. Nous nous sommes ensuite tous retrouvés à 18h30 pour le souper et vers 21h sommes allés au lit. Le lendemain, nous nous sommes levés à 5h, avons déjeuné, vérifié et laissé quelques affaires à la cabane pour partir sur le grand glacier de Turtmann, direction le sommet. Au début, avant d’attaquer la montée, nous avons dû traverser le glacier avec ses crevasses, parfois assez impressionnantes. Après une courte pause pour se désaltérer, nous sommes partis pour les 800m de dénivelé nous séparant du sommet. La montée fut très belle, quoiqu’assez nuageuse. Nous montions dans de la neige de plus en plus fraîche et poudreuse, à mesure que nous montions, car, par chance, il avait neigé pendant la nuit. Nous sommes finalement arrivés au sommet vers 9h30, et heureusement les nuages avaient laissé place au soleil. La vue au sommet était magnifique, nous avions une superbe vue du Mont-Blanc jusqu’au Dom des Mischabels, en passant par l’impressionnante arrête nord du Weisshorn. La descente jusqu’à la cabane de Tracuit se fit assez vite, et c’est là que nous avons pris la pause midi, assez courte pour ne pas louper le bus que nous voulions prendre. Le reste de la descente se passa très bien, mais nos jambes criaient bien-sûr douleur en arrivant au village. Merci à Sam et Loann pour l’organisation de cette course, et vivement la prochaine !

Elie Lorenzini

Participants :

Chef(s) de course: Marylise Hug, Markus Hug
Membre(s): Abdallah Fatnassi, André Gassmann, Marie-Claire Lachat, Marie-José Jecker, Laura Tendon, Armand Rion, Michèle Rion, Joseph Rohrer, Etienne Gigon, Dominique Beuchat, Jocelyne Fatnassi, Marguerite Gogniat, Christiane Beucler, Raymond Frund

Course des seniors au Gîte-Auberge de Salvagny à Sixt-Fer-à-Cheval (du 27 août au 2 septembre 2022)

Organisatrice : Marylise Hug avec la collaboration de Markus Hug Participants(es) : Etienne Gigon, Marie-Claire Lachat, Marguerite Gogniat, Marie-José Jecker, Joseph Rohrer, André Gassmann, Michèle Rion, Armand Rion, Raymond Frund, Christiane Beucler, Dominique Beuchat, Laura Tendon, Abdallah Fatnassi, Jocelyne Fatnassi. Samedi 27 août 2022 C’est à 08h00 qu’une grande partie des participants se retrouve à Delémont pour le départ, l’équipe des Franches Montagnes avec André prend directement la direction de la France depuis Saignelégier. Après plus de 280 Km de parcours en voiture l’équipe arrive aux environs de 12h00 pour la pause de midi à la magnifique Base de loisirs des Lacs aux Dames de Samoëns. Pour arriver à notre lieu de résidence au Gîte-Auberge de Salvagny, il ne reste que quelques kilomètres à parcourir. Pour se mettre en jambes, notre organisatrice avait prévu une petite sortie au lieu-dit Bout du Monde à 1222 mètres. C’est à 13h50 que commence la randonnée. Malgré la sécheresse nous pouvons admirer plusieurs petits lacs ainsi que des cascades qui se succèdent à tous les niveaux des parois de rochers. De par sa situation géographique le massif du Haut-Giffre est le plus arrosé des Alpes françaises. Après quelques transpirations nous arrivons au Bout du Monde endroit où la rivière Giffre prend sa source. Sur le chemin du retour une pluie abondante nous tient compagnie pendant un petit moment. Malgré cela la bonne humeur continue de régner et c’est sous le soleil que nous terminons cette première journée. Pour la petite histoire à signaler que la sortie d’entraînement du samedi après-midi comptait 19 kilomètres ( ??) selon le « compteur » de Jocelyne. Dimanche 28 août 2022 Pour cette première journée complète de marche une grande « étape » est au programme avec une dénivellation positive de 1090 mètres et un temps de marche estimé à 6h30, pour des seniors c’est respectable. Le départ a lieu au Lignon, je rassure tout le monde ce n’est pas dans le canton de Genève. Après environ 30 minutes nous pouvons admirer les cascades de la Pleureuse et de la Sauffaz qui malgré la sécheresse de cette année ont encore de belles dimensions. C’est par un très joli sentier et dans une magnifique végétation que nous franchissons une des premières difficultés de la journée le Collet d’Anterne. C’est ensuite après avoir traversé une zone de lapiaz que nous pouvons admirer le refuge d’Anterne Alfred Wills à 1810 mètres d’altitude. Pour une partie des membres de l’équipe la montée au Petit Col d’Anterne fait mal aux jambes. Mais finalement aux environs de 12h, nous pouvons faire la pause de midi au sommet et bénéficier d’un bon moment de récupération. La longue descente par les Alpages de Grasses Chèvres nous donne encore l’occasion de contempler une nature magnifique qui prend déjà les premières teintes de l’automne. Le passage au hameau des Fonts est obligatoire pour pouvoir rejoindre notre lieu de départ. C’est à16h00 que se termine la journée à la terrasse du restaurant de la cascade du Rouget, la plus célèbre chute d’eau de Haute-Savoie. Lundi 29 août 2022 Les prévisions météorologiques pour la journée sont favorables ; sur cette base notre cheffe de course a mis au programme la visite du refuge de Grenairon situé à 1974 mètres d’altitude. Avec un départ au pont du Nant Sec à 896 mètres, le calcul nous indique une dénivellation positive de 1078 mètres. Le début de la randonnée se déroule sur un chemin tout droit qui accuse une pente avec un pourcentage élevé. Heureusement pour nous c’est ensuite par un sentier bien tracé montant régulièrement avec une série de virages qui nous permet de gravir le lit d’un torrent. La montée se poursuit, cela nous permet d’admirer un magnifique paysage qui devient de plus en plus sublime au fil de la progression. Dans ces pentes rocailleuses nous admirons des plans de myrtilles et des rhododendrons. Après plus de trois heures de montée le sommet approche et nous découvrons le refuge, depuis ce dernier nous bénéficions d’un panorama extraordinaire avec notamment la vue sur le Mont-Blanc. Après une bonne pause nous entamons la descente d’une piste qui dans sa partie supérieure est des plus raides. C’est avec joie que nous découvrons ensuite la forêt de la Grande Joux, au passage nous pouvons de nouveau admirer la cascade du Rouget. Aux environs de 16h c’est avec plaisir et joie que nous arrivons au terme de notre « petite » balade du lundi. Mardi 30 août 2022 Temps lourd et risque de pluie dans la journée, telles sont les prévisions météorologiques à l’entame de cette journée. Mais comme nous sommes toujours optimistes nous nous dirigeons avec les voitures dans le secteur de la station de Samoëns pour effectuer le circuit refuge de Bostan et ensuite refuge de La Golèse. C’est au Plan des Arches à 1096 mètres d’altitude que nous mettons les souliers. La première partie de la randonnée traverse la magnifique forêt de Bostan sur un sentier très bien aménagé. Aux environs de 1500 mètres, nous débouchons sur un splendide pâturage sous les rochers des Dents d’Oddaz. Nous avons la chance d’observer depuis cet endroit le vol de plusieurs vautours-fauve. Avant l’arrivée au refuge de Bostan et pour la première fois de la semaine nous traversons un troupeau de vaches. En passant devant le refuge notre cheffe de course après consultation des variantes possibles propose un petit supplément pour agrémenter la randonnée, c’est de se rendre au lac des Verdets pour la pause de Midi. Les 20 minutes indiquées sur le balisage ont semblé durer le double pour Etienne. Conséquence des conditions climatiques le lac est à sec. La descente pour reprendre l’itinéraire planifié nous permet de découvrir une flore resplendissante ainsi qu’un grand nombre de lapiaz. Juste après le plateau des Lagots une petite ondée nous contraint à sortir l’équipement de pluie. Mais heureusement cela ne dure pas et après avoir laissé dernière nous le refuge de La Golèse, c’est un magnifique soleil qui nous tient compagnie sur la partie finale. Mercredi 31 août 2022 Contrairement aux attentes c’est des conditions météorologiques favorables qui sont présentes pour la journée. C’est dans la vallée de Sales que nous nous rendrons. La première partie de la balade se passe sur le même chemin que celui déjà parcouru dimanche. Après 30 minutes nous nous engageons dans la partie la plus facile du parcours. La progression dans les gorges de Sales nous donne l’occasion d’observer quatre chamois qui broutent. Après avoir franchi le pas de Sales c’est un paysage de carte postale qui se présente à nos yeux avec notamment la cascade de Traînant. Après environ 1h30 nous approchons du refuge de Sales. Juste avant d’arriver à cet endroit nous visitons la petite chapelle de Sales construite en 1630 et dédiée à Saint François de Sales. A signaler que le refuge de Sales a été emporté par une avalanche en 1999. Après une pause-boissons nous admirons les chalets de Sales. À une époque l’on en comptait une centaine, mais aujourd’hui les activités pastorales sont nettement réduites. Avant la pause repas nous parcourons le Grand Pré et comme son nom l’indique c’est une grande plaine et de plus parfaitement plate qui se situe entre deux chaînes de montagnes. Après avoir repris des forces une grande partie du groupe décide de s’attaquer à la montée de la Brèche du Dérochoir ; l’effort est payant et au sommet nous avons une vue splendide sur la vallée de Chamonix et de l’autre côté, le Désert de Platé. Cerise sur le gâteau nous admirons le vol d’un aigle. Le retour s’effectue par le même chemin. En retournant vers le refuge nous apercevons encore quelques marmottes ainsi que des pigeons. Avant d’entamer la dernière partie de la descente nous dégustons les pâtisseries et les breuvages du refuge. Avant de rejoindre la place de parc nous rencontrons un groupe de marcheurs du canton de Fribourg, et à notre grande surprise une dame nous a interprété un chant de l’Abbé Bovet. Jeudi 1 septembre 2022 Pour ce dernier jour de randonnée, le beau temps et le soleil continuent de nous accompagner. C’est depuis le Plan des Lacs que la marche commence. Après environ 2 Km nous sommes au chalet-Buvette de Prazon. Depuis ce lieu c’est la première grande difficulté de la journée qui se présente à nous : le franchissement du Pas du Boret Il s’agit d’un sentier escarpé et sécurisé avec un câble sur une distance d’environ 250 mètres de dénivellation. C’est avec un soulagement certain que les participants arrivent à la buvette du Boret, très joliment fleurie. Mais pas le temps de trop se réjouir il faut continuer et très rapidement nous attaquons la très raide montée au refuge de la Vogealle par l’itinéraire dit des Aiguilles. Après environ 1h30 d’un effort intense et plus de 500 mètres de dénivellation nous arrivons au point culminant de la journée à 1960 mètres d’altitude. Après la pause de midi nous poursuivons par un champ de lapiaz tous plus jolis les uns que les autres. C’est avec une grande satisfaction que nous arrivons au refuge de la Vogealle objectif principal de la journée. La descente pour retourner en plaine demande d’avoir un pied bien assuré pour réussir à franchir certains passages. Cadeau de la journée nous pouvons pendant de longues minutes observer un bouquetin qui gentiment broute au pied des falaises. Pour parfaire la journée notre gentille organisatrice a planifié le retour par le Bout du Monde cette variante nous permet d’observer un grand nombre de chutes et de cascades d’eau. C’est avec une satisfaction non dissimulée que nous prenons un verre au chalet de La Réserve. Pour terminer un dernier chiffre le temps de marche de la journée environ 7 heures, c’est formidable pour des seniors. Vendredi 2 septembre 2022 Après déjeuner, Marylise avait prévu une petite balade dans les gorges des Tines mais pour des questions de sécurité les autorités communales avaient fermé le sentier. Un grand merci à Marylise et à Markus pour la parfaite organisation de ces 5 jours et demi de randonnée dans une magnifique région. Chaque jour le décor était différent, le plaisir et la joie étaient au maximum à chaque fin d’après-midi. Et comme d’habitude à une exception près, nous avons été gratifiés d’un temps des plus agréables pour la balade. Le petit rapporteur

Dominique

Participants :

Chef(s) de course: Julien Veya
Membre(s): Guillaume Berret, Matteo Creti, Régis Sanglard, Antoine Toth, Frédéric Zuber, Camille Borruat, Carine Egli
Non-Membre(s): Clément Nussbaumer, Werner Scherer

Piz Bernina 4048m

Le programme de cette sortie est des plus alléchants : trois jours de haute montagne avec l’ascension du Piz Bernina ainsi que la traversée du Piz Zupò (le plus haut sommet de moins de 4'000 m des Alpes), de la Bellavista et des Palü. Seulement voilà, les conditions très sèches de cet été ont rebattu les cartes et nous ont offert une virée à rebondissements. Le vendredi 19 août devait être consacré au déplacement jusqu’en Engadine puis à la montée en cabane, la Marco e Rosa sur sol italien. Le mauvais temps a simplifié cette première journée et c’est tranquillement vers les 11h00 que nous nous sommes mis en route, regroupés dans le bus du Fred. Après une halte pour se restaurer, nous retrouvons Julien et Werner sur le parking de la Diavolezza aux environs de 16h00 ainsi que Clément qui a voyagé en train. Nous achetons un billet aller-retour (valable un mois) puis gagnons notre premier lieu d’hébergement sans le moindre effort grâce au téléphérique. Le souper est le moment idéal pour discuter du programme du lendemain, former les cordées et sympathiser avec le personnel des lieux. Pacha 1 , le nom accordé à notre chef de course par le serveur marocain, fixe le déjeuner à 04h30. Guet Nacht ! Aux premières heures de ce samedi 20 août, le temps est gris et brumeux. Une amélioration est toutefois annoncée dans la matinée. Inutile donc de partir trop tôt, une visibilité sans faille est requise pour traverser des zones fortement crevassées. Le départ est donné vers 06h00 et l’itinéraire vers la cabane Marco e Rosa commence par une descente de 200m jusqu’au Vadret Pers (le glacier). La traversée de ce dernier est plus compliquée que prévu en raison des crevasses à contourner. Nous atteignons finalement une zone rocheuse avec près d’une heure de retard sur nos estimations. Nous continuons en direction des rochers de la Fortezza en alternant passages sur glace et dans les pierres. La Fortezza est bien équipée et est gravie en tirant quelques longueurs. Nous débouchons à ~3’500m sur un dos de neige en même temps que la météo s’ouvre et révèle un panorama glaciaire exceptionnel. Nous remontons des pentes couvertes de neige fraîche en effectuant la première trace et traversons sous la Bellavista en direction de l’Ouest. À l’approche de la cabane, de véritables cathédrales de glace doivent être contournées ou enjambées. La prudence est de mise car il arrive qu’une jambe plonge dans le vide sans prévenir. Après plus de 8h de course, vers 14h00, nous atteignons le refuge italien perché à 3’600m d’altitude. Nous n’allons pas plus loin, le Piz Bernina est remis au lendemain. Ainsi, le programme initialement prévu le dimanche (traversée du Piz Zupò jusqu’aux Palü en passant par les sommets de la Bellavista) doit être revu à la baisse si l’on intègre le Piz Bernina. Nous partons sur l’option suivante : Piz Bernina puis retour à la Diavolezza en traversant les Palü (on laisse tomber Zupò et Bellavista). Nouveau rebondissement lorsqu’on nous apprend que la descente des Palü n’est pas en conditions, les crevasses sont larges et difficilement franchissables. Le Pacha définit alors que nous irons au Piz Bernina puis retournerons à notre point de départ par l’itinéraire du samedi (Fortezza). Sur ce, souper avec primi et secundi piatti ainsi que vino della casa. Le plaisir à l’italienne. Buona notte ! Dimanche 21 août, déjeuner à 05h00 pour cette ultime (vraiment ?) journée. Moins d’une heure plus tard, nous repassons la frontière et attaquons la voie normale du Piz Bernina par l’arête SE (La Spedla). La lumière matinale nous offre un spectacle fantastique et nous motive pour cette longue course. L’ascension se déroule sans encombre mais certains passages de grimpe sont gelés et demandent un peu de vigilance. Notre progression est moins rapide qu’imaginé et il nous faut un peu plus de 3h pour atteindre le sommet de ce magnifique 4'000. Vers midi, nous sommes de retour aux abords de la cabane. Ne reste alors plus qu’à refaire le chemin suivant : traverser sous la Bellavista, désescalader la Fortezza, traverser le glacier (qui se fera, au contraire de l’aller, en ligne droite sans devoir louvoyer entre les crevasses) et remonter environ 200m jusqu’à la station où le dernier téléphérique nous attend jusqu’à 17h. Ce n’est qu’à 19h, après plus de 13h en course, que nous posons le pied sur la terrasse panoramique de la Diavolezza. Fierté, reconnaissance, excitation et un peu de fatigue nous envahissent au moment de contempler l’itinéraire parcouru et de se rassembler atour d’un selfie de groupe. Hors de question de marcher encore 2h pour rejoindre les voitures et rouler 4h30 pour rentrer. Cette sortie se fera sur quatre jours avec retour tranquille le lundi matin. Après quelques coups de fil pour prévenir famille et environnement professionnel, nous nous mettons à table avec la folle envie de célébrer le moment. La fête est à la hauteur des émotions vécues depuis trois jours et l’on ignore toujours si c’est le mal des montagnes ou l’eau non potable qui est responsable de l’état des troupes au moment de se coucher. Lundi 22 août, nous regagnons le parking avec la première benne et prenons congé de Julien et Werner, puis de Clément qui, comme à l’aller, choisit le train. Nous profitons de ce jour de congé pour clôturer la sortie par une fondue à la Claude-Chapuis. Bravo et merci à tout-e-s pour cette sortie épique aux confins du pays. 1 Le mot pacha était, dans l'Empire ottoman et au Maroc un titre de noblesse de haut rang accordé notamment aux gouverneurs de provinces ottomanes (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacha_(titre))

Régis Sanglard

Participants :

Chef(s) de course: Albert Saner, Matteo Creti
Membre(s): Michel Hirschi, Marie-Claire Lachat, Laurence Ozmen, Joseph Rohrer, Christiane Beucler, Michel Chapuis

Vosges (Kruth Wildenstein)

On ne pourra pas compter sur la fraîcheur de la cascade du Blockloch ; elle se résume à un filet d’eau tout juste visible entre les rochers. Nous profitons tout de même de l’ombre de la forêt pour gagner le lieu de notre pique-nique avant de rejoindre le sommet du grand Ventron au-milieu des myrtilliers sauvages. Descente rapide vers le barrage du lac de Kruth pour l’étape essentielle de réhydratation au bord du lac. On y parle grands crus et visite de cave, tout un programme, peut-être…

Laurence

Participants :

Chef(s) de course: Markus Hug

Rapport de course du samedi 9 juillet 2022 Bannalpsee

Responsable de course : Jocelyne Fatnassi et Corinne Allimann Liste des participantes et Participants : Martha, Sabine, David, Joseph, Dominique, Marylise Markus, Nathalie, Laura, Evelyne, Loïc, Yves, Tiziano, Nicole, Maria. C’est à 06h11 que 12 participant(e)s qui se déplacent en transports publics commencent leur randonnée en gare de Delémont pour se rendre dans la région du Bannalpsee. En gare de Choindez première surprise notre train est à l’arrêt pour environ 25 minutes. Pour essayer de rattraper le retard nous descendons du train à Granges Nord pour rejoindre à pied la gare de Granges Sud. Malgré cette tentative nous devons constater que nous arriverons sur place avec une heure de retard sur le programme établi. Deuxième surprisse en montant dans le car postal à Wolfenschiessen l’affluence est très importante et pour que tout le monde puisse monter »l’entassement » comme dans le métro de Tokyo est la seul variante possible. Finalement c’est au environ de 1oh00 que nous arrivons à Oberrickenbach Fell lieu de départ de notre excursion dans la région d’Engellberg. C’est aussi à cet endroit que nous retrouvons les 5 personnes qui avaient effectuées le déplacement en voiture. Le début de la course est corsé puisque sur les 5 premiers kilomètres nous passons de 900 mètres d’altitude à 1700 mètres. Le paysage est magnifique et le cheminement au travers des pâturages et des sentiers de forets est un régal pour les yeux. Après 2h30 d’effort nous prenons le temps pour la pause de midi, avant de continuer la randonnée nous effectuons une halte au restaurant de montagne de « Kreuzhütte » charmant endroit avec une magnifique terrasse. En passant par Urnerstafel nous nous dirigeons au travers de magnifiques prairies naturelles parsemées d’une multitude de fleurs vers le lac de Bannalpsee. Situé à 1586 mètres il fait partie d’un grand complexe qui fournit de l’électricité à toute la région. Le retour au point de départ s’effectue au travers de forêts qui heureusement nous protègent de la chaleur. La pente est raide et demande d’avoir un bon pied pour éviter les chutes. C’est au environ de 17h00 que nous entamons notre voyage de retour dans le Jura qui ce passe sans retard et sans problème. Un grand merci à Jocelyne et Corinne pour cette première organisation d’une course dans le cadre de la section. De plus c’est un soleil radieux et une température de plus agréable qui nous a tenue compagnie durant toute la journée.

Le rapporteur de service

Participants :

Chef(s) de course: Frédéric Zuber
Membre(s): Antoine Toth, Sandra Charmillot, Pauline Sanglard, Yanis Schori, Léa Fringeli, Sylvain Mathez, Didier Lachat

Formation glace

À Delémont, le départ est matinal pour ce samedi matin laissant présager un week-end agréable, annoncé ensoleillé. Nous faisons un petit détour par Fribourg pour récupérer une fidèle accompagnatrice et nous nous rendons en direction de Champex-Lac. Nous profitons de partager un café avec vue sur le télésiège qui nous mènera à la première étape. Arrivés en haut, nous entamons notre randonnée en direction de la cabane d’Orny. En peu en deçà, nous mangeons avec vue sur le glacier que nous allons arpenter durant le week-end. Une fois repu, nous nous dirigeons vers le glacier et là, les premières explications sont fournies par les personnes les plus expérimentées sur le chaussage des crampons ! Nous effectuons pour certains nos premiers pas avec cet attirail et nous nous essayons à la traversée sur la surface gelée. Le piolet bien en main, nous découvrons également les bases de la marche sur glacier et la première traversée d’un petit ruisseau qui a pu paraître impressionnante ! Après cette accommodation au matériel et à l’environnement, nous effectuons quelques exercices de mouflage qui font travailler la mémoire des participants à la formation cordes et des autres participants qui doivent fouiller en peu plus loin dans leurs souvenirs ! Arrivés en fin d’après-midi, nous nous encordons alors et nous nous mettons en direction de la cabane que nous allons rejoindre par le glacier. Cela nous permet de nous préparer à l’itinéraire du lendemain. Nous profitons ensuite d’une bonne bière et de la terrasse ensoleillé. Quelques participants courageux vont même glisser un orteil dans le lac en contre-bas, sans iceberg cette année ! Après le bon repas, le Fred nous décrit à quelle sauce nous allons être mangé le lendemain. Ce sera donc la montée par le glacier d’Orny et la traversée par Saleina. Réveil à 6h, après une nuit ponctuée par le bruit d’un vent tumultueux et d’un dormeur sonore, déjeuner et départ pour la journée. Arrivés au pied du glacier, nous nous équipons et commençons l’ascension. Arrivés près du col, nous profitons de faire une petite pause avant de poursuivre par une descente vers le bivouac de l’Envers des Dorées. Puis, poursuite du chemin avec la descente jusqu’au glacier de Saleina. Nous poursuivons difficilement notre chemin vers un pierrier et un éboulement d’où nous pourrons ensuite rejoindre le sentier menant à la cabane de Saleina, la motivation un peu en baisse, c’est l’esprit du groupe, l’aide et les encouragements de chacun qui vont alors nous permettre de passer ce passage raide et glissant. Le repas de midi à la cabane de laquelle nous avons une magnifique vue permet de reposer les jambes et les esprits afin d’attaquer la descente frais et motivés. Un petit groupe descend alors en premier afin de pouvoir prendre le bus qui permettra de rejoindre la voiture, ce qui permet au reste des participants de descendre à leur rythme ce chemin sinueux. Le passage avec les chaînes et les barres est annoncé tout proche, juste après la verdure paraît-il. Tout comme, ce fameux contour après lequel nous serons quasiment arrivés ! Finalement après quelques fraises ramassées au bord du chemin, des blagues motivantes dans les derniers mètres, nous rejoignons enfin cet abri rouge foncée auquel vont nous récupérer nos deux rapides randonneurs. Arrivés en bas, c’est l’émotion qui s’exprime avec la joie et la fierté d’être arrivé au bout de ce week-end. On aurait encore bien laissé Didier rentrer à pied un bout afin qu’il soit autant fatigué que les autres, mais il a largement mérité sa place dans le bus ! Après un dernier repas et verre (bien sûr !), nous rentrons donc la voiture et le ventre remplie au Jura, sous une pluie battante.

Léa Fringeli

Participants :

Chef(s) de course: Julien Veya
Membre(s): Daniel Christe, Colin Fringeli, Denis Planchenault, Matteo Creti, Tomas Baillod

Schinstock à la place du Piz sardona

Initialement, cette course devait avoir pour objectif le Piz Sardona. La course a finalement été déplacée dans la région de Göschenen avec pour sommet, le Schinstock. C’est à 7 heures du matin que le départ de Delémont est fixé. 6 membres se mettent ainsi en route avant de rejoindre les 2 autres membres complétant le groupe et qui nous rejoindrons à la gare de Göschenen. Depuis la gare de ce même village, nous prenons les voitures pour nous parquer au barrage du Göscheneralpsee et y buvons un petit café. C’est le départ ! Nous râlions la cabane CAS de Bergseehütte, située 600 mètres en amont, en un peu plus d’une heure. Une fois la cabane atteinte, c’est l’occasion d’admirer le magnifique paysage de la vallée de Chelenalptal et de celle de Göschenertal. Il est décidé de manger à la cabane et d’y prendre nos quartiers, avant d’aller grimper durant l’après-midi. Après avoir traversé le petit pierrier qui nous sépare des voies d’escalade nous nous préparons. C’est l’occasion pour les plus expérimentés du groupe d’apprendre les bases de l’escalade et de l’assurage aux moins expérimentés. En effet, cette course était une course d’alpinisme pour débutant, l’objectif est notamment de faire découvrir cette pratique aux moins expérimentés. Après avoir grimpé presque toute l’après-midi, les 2 plus courageux du groupe décide d’aller se baigner dans un petit lac à 2 pas de la cabane. À la suite d’un bon repas, notamment composé des traditionnels « macaroni des Alpes », il est venu le temps d’aller se coucher. A 6h00 du matin, le départ de la deuxième journée est donné. Nous progressons à travers un pierrier jusqu’à atteindre le couloir qui nous mènera à l’arrête du Schinstock, notre objectif final. C’est à cette endroit que nous nous équipons et nous encordons. Après quelques mètres seulement, nous nous voyons forcé de renoncer à l’assenions prévue. Les nombreuses chutes de pierre et les rochers trop instables en raison du manque de neige auront eu raison de notre volonté. Nous redescendons donc tranquillement à la cabane. Ayant encore toute la journée devant nous, nous décidons de nous entraîner à la descente en rappel. Là encore, les plus expérimentés prennent plaisir à partager leur savoir avec les débutants. Finalement, nous redescendons de la cabane et nous sommes de retour au parking sur les coups de midi environ. C’est alors là que prend fin notre course. Malgré le fait que nous n’ayons pas pu atteindre le sommet, cette sortie nous aura permis d’admirer un superbe paysage, dans une région que certains ne connaissaient pas encore et de passer un magnifique week-end en montagne.

Tomas Baillod

Participants :

Chef(s) de course: Albert Saner, Matteo Creti
Membre(s): Anne Creti, Marie-José Jecker, Marie-Claire Lachat, Rose-Marie Studer, Laurence Ozmen

Vosges (Chaumes de Wissgrut)

‘Qui regarde trop la météo reste au bistrot’ Nous n’avons pas trop regardé les prévisions météo et nous sommes tous retrouvés à Sewen dans la vallée de Masevaux. Montée sous une pluie fine le long des cascades du Wagenstallbach jusqu’à la ferme du grand Langenberg. On quitte les sentiers balisés pour rejoindre le site ‘la Gentiane’. La pluie s’est arrêtée, on en profite pour pique-niquer. GR5 jusqu’au col du Lochberg avec pause-café en terrasse à la ferme-auberge Wissgrut. On rejoint ensuite la crête de la Fennematt avant d’entamer une descente rock and roll dans la forêt. La randonnée se termine les pieds dans la fontaine de Sewen.

Laurence

Participants :

Chef(s) de course: Marylise Hug, Markus Hug
Membre(s): Corinne Allimann, Dominique Beuchat, Joseph Rohrer, Sabine Rais, André Gassmann, Christiane Beucler, Martha Kottelat
Non-Membre(s): David Flückiger

Sortie Rüttelhorn

C’est à 8h15 un peu plus vite que d’habitude que dix membres se retrouvent à Delémont, pour le départ de notre excursion dans la région du parc naturel du Thal. La première partie du déplacement s’effectue en voiture jusqu’à Welschenrohr. Ensuite c’est le Car Postal qui nous transporte à notre point de départ à la station de Matzendorf Horngraben. Après quelques centaines de mètres de marche dans la plaine, nous pouvons poursuivre notre randonnée à l’ombre de la forêt ce qui n’est pas désagréable bien au contraire. Avant d’emprunter le sentier des gorges du Horngraben, nous passons dans les environs de la chapelle St-Antonius, cette dernière magnifiquement restaurée est aussi un endroit à visiter à une prochaine occasion. La première difficulté de la journée nous permet de découvrir un endroit magnifique et sauvage la dénivellation donne l’occasion pour chacune et chacun de tester son niveau d’entraînement. Pour nous rendre au sommet du Rüttelhorn la marche d’approche traverse de magnifiques prairies naturelles. C’est un sentier bien entretenu qui nous permet d’atteindre le sommet à 1'193 mètres d’altitude. Malheureusement la brume nous empêche d’apercevoir les Alpes. Par contre nous pouvons distinguer les courbes de l’Aar dans la région de Soleure, ainsi que la partie est du Lac de Bienne. C’est à cet endroit que nous prenons la pause de midi. Après avoir repris des forces nous pouvons poursuivre en direction de Schmiedenmatt ; c’est dans ce lieu que se trouve un restaurant de montagne et qui est choisi par la cheffe de course pour prendre le café. C’est sous la chaleur qui nous continuons notre parcours en passant à Hinteres Hofbergli. A signaler que dans ce secteur un pont suspendu est en construction il sera probablement mis en service en automne 2022, une raison de plus de revenir dans la région. La dernière montée de la journée pour atteindre Niderwiler Stierenberg est éprouvante après plus de 4 heures de marche, les premières contractions musculaires sont présentes. C’est par le sentier des crêtes qu’après environ 45 minutes nous sommes à Balmberg, endroit où nous admirons les parcours suspendus dans les arbres. Pour rejoindre Welschenrohr c’est une descente de plus de 400 mètres qui nous attend au travers de la gorge du Schofgraben qui pour une majorité des participants est le plus beau paysage parcouru dans la journée. Nous découvrons même cachées dans le rocher plusieurs bouteilles de bière. C’est après 16heures que nous arrivons à la place de parc de nos voitures. Un grand merci à Marylise et à Markus pour cette parfaite organisation, une fois de plus nous constatons que notre cheffe de course connaît un nombre incroyable de magnifiques endroits dans notre région De plus c’est un soleil radieux et une température des plus agréables qui nous a tenu compagnie durant toute la journée.

Beuchat Dominique

Participants :

Chef(s) de course: Albert Saner, Matteo Creti
Membre(s): Raymonde Dominé, Marie-Claire Lachat, Anne Creti, Joseph Rohrer, Laurence Ozmen, Rose-Marie Studer, Laura Tendon, Marlyse Guerne, Christiane Beucler

Sur les flancs du Montoz

Partant de la source de la Birse nous empruntons le passage au-dessus de l’arche de la pierre percée. Très bel itinéraire qui traverse sous-bois et prairies fleuries et rejoint les crêtes jurassiennes. Une dernière montée après la pause pique-nique nous amène à la métairie de la Werdtberg. Par cette chaude journée, nous ne résistons pas à la carte des glaces. Descente par la forêt du Montoz et retour aux voitures en passant sous l’arche de la pierre percée du Pierre-Pertuis. Merci à Marlyse pour l’organisation et à tous les participants pour cette belle journée

Laurence

Participants :

Chef(s) de course: Albert Saner, Matteo Creti
Membre(s): Anne Creti, Joseph Rohrer, Marie-José Jecker, Laurence Ozmen, Michel Hirschi, Marlyse Guerne, Christiane Beucler

Mercredistes

Belle journée pour cette première sortie mercrediste de l’année. Magnifique sentier sur les crêtes avec vue splendide sur le Laufonais d’un côté et l’Alsace de l’autre. Lors de la descente sur Laufon, Joseph (alias Harrison) nous a improvisé une cascade digne d’Indiana Jones. Tout s’est bien terminé autour d’une mousse avant de reprendre le train pour Bâle ou Delémont. Merci à tous et au plaisir de se revoir le mois prochain

Albert

Participants :

Chef(s) de course: Guillaume Berret, Samuel Berret
Membre(s): Lucie Widmer, Loann Baume, Tom Racordon, Carine Egli, Zoé Dalheimer, Grégory Jeannerat
Non-Membre(s): Julie Morel

Sortie région Saas-Fee du 9-11 avril 2022

Vous aurez remarqué que dans le programme des courses était prévue une sortie direction la région de la Jungfrau pour tenter une ascension du Grosses Fiescherhorn. Cependant, les conditions météo et les risques d’avalanches liés à ces dernières ont obligé nos chefs de course à se diriger vers une autre alternative, et pas des moindres. En effet, ils nous ont concocté une magnifique virée du côté de Saas-Fee. Petit compte rendu de notre périple, samedi départ en train pour la plupart des participants direction Viège, puis bus jusqu’à Saas-Almagell pour la première nuit à l’hôtel Olympia avec au menu cordon bleu et SPA ! Dimanche matin, départ première benne pour monter direction le haut de la station de Saas-Fee, afin de rejoindre la Britanniahütte. Depuis là, nous sommes partis tenter l’ascension du Fluchthorn, mais le haut de ce dernier était en glace complet. Nous avons tout de même pu faire nos traces dans une magnifique pente, puis sommes retournés à la cabane, pour prendre l’apéritif sur la terrasse, sous un magnifique soleil. Lundi, réveil 5h, le petit dej’ avalé, il ne faut pas traîner. Plus de 10h sur les skis nous attendent. En effet, c’était le Rimpfischhorn qui était au menu. Nos chefs de courses nous avaient prévenu, ce sera une longue course. On se retrouve très vite encordé pour attaquer l’Allalingletscher direction l’Allalinpass, puis le sommet d’hiver du Rimpfischhorn, où nous devront nous avouer vaincu. Avec trois cordés de trois personnes, il aurait été difficile de gravir le couloir menant à l’arrête sommitale, ce dernier était en glace, et par conséquent potentiellement dangereux par son inclinaison. Tout de même heureux d’être arrivés à ce sommet d’hiver (4001m), nous sommes redescendus en faisant bien attention d’éviter les quelques crevasses qui parsemaient notre chemin. Plus que quelques peautages et dépeautages à faire (seulement trois) pour rejoindre la cabane, puis les installations de ski de Saas-Fee, avant de redescendre jusqu’en plaine pour le retour. Un arrêt à l’après-ski surnommé l’Igloo était amplement mérité. Retour avec les transports publics pour tout le monde et clôture de ce magnifique séjour. Merci à tous, et une petite pensée à Zoé qui a dû laisser sa place pour cause d’angine qui l’a cloué au lit.

Greg

Participants :

Chef(s) de course: François Steulet
Membre(s): Damien Berret, Françoise Charmillot, Roland Chiffelle, Jérémy Marquis, Jean-Claude Sanglard, Régis Sanglard, Antoine Toth, Fabrice Willemin, Julien Knuchel, Olivier Lovis

Région Albert-Heim Hütte / 18-19-20 mars 2022

Après deux tentatives infructueuses (en raison d’une météo défavorable) pour réaliser tous les objectifs de cette magnifique course de trois jours, l’édition 2022 fut la bonne pour François et les dix autres participants. Le dernier poissard de l’histoire reste peut-être Mathieu Steulet qui a dû renoncer à la sortie le matin même à la suite d’un test covid positif. Vendredi 18 mars, départ à 07h00 de Courrendlin pour la majorité de l’équipe, soit huit randonneurs. Trois légendes nous rejoindront le soir à la cabane. Nous faisons route jusqu’à Göschenen où nous prenons tranquillement le café en observant une météo pour le moins maussade. « Si on voit le soleil aujourd’hui, je paye une tournée », annonce Fabrice avec aplomb. Ensuite, nous déposons un véhicule plus haut dans le Göschenertal avant de se regrouper et filer vers Realp. À 11h00, nous démarrons la randonnée et remontons tranquillement les premières pentes du col de la Furka, puis passons devant le pittoresque hôtel Galenstock qui annonce déjà les aventures à venir. Nous évoluons dans une atmosphère alpine fascinante où la lumière fait ressortir les teintes brunâtres d’une neige saupoudrée d’exotisme saharien. Vers 2'500 m, sur le plateau à l’Ouest de la cabane Albert-Heim, le soleil fait une brève incursion et désavoue Fabrice, qui honorera fidèlement sa promesse le lendemain soir. Plus loin, nous cheminons aux abords des premiers blocs de glace du Tiefengletscher et remontons, sur notre gauche, les pentes menant au Chli Bielenhorn (2’941m), le point culminant de cette première étape. Nous profitons d’une bonne pause, épargnés par le vent, puis skions par l’itinéraire de montée en direction de la cabane que nous atteignons vers 17h00. Une heure après, Jean-Claude, Françoise et Damien arrivent à leur tour. Le lendemain, le déjeuner est fixé à 06h00. Il est judicieux de se mettre en route assez tôt au vu de la météo chaude et ensoleillée qui s’annonce. Juste en contrebas de la cabane, nous fixons les peaux et nous aventurons sur la plaine en direction du Tiefengletscher. Au pied de ce dernier, nous rattrapons une équipe d’outre-Sarine qui marche de manière disciplinée en file indienne, tout le contraire de nous. Le contraste nous fait sourire. Sur notre route, le glacier s’avère bien bouché et nous n’apercevons pas de crevasses. Nous évoluons alors non encordés dans une ambiance de rêve : crissement régulier des couteaux dans une neige encore dure, vue dégagée et brume esthétique parmi les montagnes tessinoises. Le Galenstock (3’586m) se rapproche mais il s’agit d’abord d’accéder à son arête Nord. Après le dépôt des skis, deux options. La première par un raide couloir de neige, la seconde par une montée rocheuse, moins impressionnante mais plus longue. Le groupe se scinde en plusieurs cordées et expérimente chacune des variantes. Nous remontons ensuite l’élégante arête sommitale, chaque cordée avançant à son rythme. La vue sur le glacier du Rhône nous subjugue… à tel point que Fabrice en laisse échapper ses couteaux, tout neufs. Ce sera le seul incident du week-end. Les conditions de roche et de neige sont excellentes et ne posent pas de difficultés particulières pour atteindre le sommet. Nous profitons tous ensemble un long moment de la vue panoramique et du beau temps avant de redescendre par le même chemin et de regagner le glacier en désescaladant le couloir de neige. De retour près de skis, nous tombons à nouveau sur nos homologues suisses-allemands et en concluons que les deux manières de faire (progresser alignés ou dispersés) aboutissent au même résultat. Deux salles, une ambiance ! La glisse jusqu’à la cabane est ultra agréable, dans une neige typique de printemps. Arrivés au bercail, quelle satisfaction de contempler l’ascension réalisée depuis la terrasse ensoleillée, une bière ou un Orangina à la main. C’est quand même un sacré beau morceau ce Galen… presque aussi gros que le morceau de Gruyère transporté depuis deux jours par l’ami Julien. Au menu du dernier jour : traversée jusqu’à Göschenen en passant par le col à côté du Lochberg (3’075m). Départ à 07h15, courte descente à ski à l’Est de la cabane puis jolie remontée d’un vallon jusqu’à la Winterlücke puis jusqu’au pied d’une arête rocheuse. En chemin, nous avons tout loisir d’observer le magnifique granit uranais au sujet duquel François à moult anecdotes à raconter. L’air est plutôt frais en ce dimanche et, au départ de l’arête, on se presse à mettre les crampons et fixer les skis sur le sac. Le parcours requiert un peu de prudence bien que les conditions soient optimales. Au sommet, on se régale avec la vue plongeante sur le Göschenertal. Le coup d’oeil sur le chemin que l’on vient de gravir ainsi que sur le Dammaglestcher en arrière-plan vaut le détour. La descente se fait sur une neige dure et peu abondante, nous forçant à slalomer par endroits entre les rochers. Plus loin, l’itinéraire passe dans des pentes raides et gelées, entrecoupées de blocs de glace issus d’anciennes coulées de neige. La traversée demande de l’attention et des cuisses de feu mais il s’agit là du dernier écueil avant une amusante session « ski de barrage » et une pause revigorante au soleil. Le long retour jusqu’en bas de la vallée se fait sur une neige molle et inclut un peu de ski de fond, de poussage et de portage sur les derniers mètres. La gare de Göschenen et son Selecta sont notre point de chute final, en l’absence d’un bistrot ouvert. Les chauffeurs font l’aller-retour jusqu’à Realp pour rapatrier les voitures puis nous prenons congé les uns des autres, non sans chaleureusement remercier notre chef de course pour ces trois journées d’exception au caractère bien alpin. Bravo et merci à tout-e-s les participant-e-s pour l’ambiance amicale et le superbe esprit qui a régné dans le groupe tout au long du week-end.

Régis Sanglard

Participants :

Chef(s) de course: Loann Baume, Samuel Berret
Membre(s): Antoine Toth, Mathias Buchwalder, Jonas Eschmann, Noalie Biedermann, Lucie Widmer, Quentin Gyseler
Non-Membre(s): Julie Morel

Traversée Zinal-Zermatt

Arrivant un peu chacun de son côté en transports publics, c'est à Sierre que tout le monde se retrouve pour prendre le bus direction Zinal, où les peaux sont collées et la course lancée sous un soleil presque inattendu. Nous progressons d'abord sur les pistes de ski de fond, puis entamons la montée en direction du Glacier de Zinal. Arrivée à la Grotte du Glacier, toute la troupe en profite pour se rafraîchir et sortir le pique-nique. Le moment de se remettre en marche est aussi celui de s'encorder, car notre route se poursuit dorénavant en terrain glaciaire. Celle-ci nous mène juste au-dessous de la cabane du Grand Mountet, nichée au pied de l'Obergabelhorn, que nous rejoignons quelques centaines de mètres de montée plus tard, après avoir effectué la majeure partie du dénivelé (+1200m) du week-end. Par chance, il s'agit du premier week-end de gardiennage de la cabane, l'occasion de déguster les premières parts de tarte de la saison, de quoi ravir les estomacs des randonneurs. Malgré la présence réconfortante du feu dans le réfectoire, la nuit s'annonce froide, car les dortoirs sont encore à température hivernale. Fort heureusement, la chaleur des corps bien rassasiés suffit à la faire remonter suffisamment pour que chacun puisse dormir correctement. La diane est fixée à 5h15, et après un bon déjeuner, nous nous dirigeons vers le Col Durand en passant par le glacier du même nom, en prenant pour cap la Pointe de Zinal. La traversée de cet immense cirque blanc est l'occasion pour tout le monde de contempler les quelques membres de la Couronne impériale qui nous surplombent : Obergabelhorn à gauche, Dent Blanche à droite et Zinalrothorn derrière. Quelques conversions plus tard, nous rejoignons la rimaye juste en-dessous du Col Durand, et entamons le portage qui nous mène au point culminant de notre course. La descente qui s'ensuit est courte : à peine arrivés sur la partie basse de l'Hohwänggletscher, il est déjà temps de recoller les peaux et de se diriger vers l'Hohwängsattel, au nord de l'Äbihorn. Cette dernière montée se fait sous un brouillard croissant, ce qui nous pousse à entamer la descente vers Zermatt sans perdre trop de temps. Nous rejoignons les pistes de Zermatt sur le coup de midi, et quelques poussées de bâtons plus tard, toute l'équipe peut se féliciter d'avoir atteint son but sans accroc. Un grand merci à tout le monde pour la bonne humeur présente tout au long de cette sortie, et en particulier à Sam et Loann pour leur organisation toujours aussi efficace!

Jonas Eschmann

Participants :

Chef(s) de course: Daniel Christe
Membre(s): Anne-Dominique Huot, Samuel Comisso, Gérald Chételat, Matteo Creti, François Steulet, Antoine Toth

Cabane Cristallina

Samedi 5 mars 2022, nous partons aux alentours de 7h direction le Tessin. Nous passons le Gottard et profitons d'un bon café, nous parquons les voitures et chaussons les skis. Après une jolie montée sous un soleil splendide, nous atteignons la cabane Cristallina aux alentours des 15h. Certains d'entre nous décidons de faire un petit sommet pour profiter de 2-3 virages sur une superbe glace. Arrivé à la cabane, nous passons un moment autour d'un bon verre et d'un excellent souper sans oublier une petite partie de cartes dont le chef de course s'en souviendra. Dimanche 6 mars 2022, nous nous levons à 7h et contemplons le lever du soleil sur le glacier Bassodino. Après un déjeuner copieux accompagné de croissants, nous descendons sur de la neige glacé et carton jusqu'au Lago Sfundau puis remettons les peaux afin d'atteindre la Cima di Lago. Depuis la Cima di Lago, nous entamons la descente en direction du Val Cavagnolo en passant par le Passo della Cima di Lago. Nous profitons de faire une montée de plus pour profiter d'un peu de bonne neige. Puis nous skions jusqu'au Val Bedretto pour rejoindre les voitures. Après avoir attendu notre chef de course quelques minutes sans savoir où il était, nous avons compris que son slalom entre les mélèzes ne s'est pas déroulé comme prévu. La bonne poudre se fait rare mais nos skis en ont quand même profité un peu. Nous sommes sur le point de départ direction notre bon Jura mais n'oublions pas une bonne bière sous le soleil tessinois ! Puis un dernier petit arrêt au bistrot à Balsthal pour être sûr de s'être bien dit au revoir. Aux alentours de 19h, nous sommes tous de retour après avoir passé un magnifique weekend !

Samuel Comisso

Participants :

Chef(s) de course: Raphaël Rion
Membre(s): Sandra Stadelmann Hushi, Julien Rion, Catherine Rion, Xavier Monin, Névé Rion, Jeremie Hofer, François Monin

Val d’Errance

Avant-propos : Afin de contenter la génération des millennials et des boomers, la sortie du samedi est rédigée par les djeun’s (comme diraient les vieux) et la sortie du dimanche à la manière des anciens (comme diraient les gamins). Samedi : François, Xavier et Sandra quittent leur Paname jurassienne vendredi soir, starfoullah, mais je bicravais jusqu’à 18h00 ( wesh, les profs taffent parfois, TMMTC). Les Rion sont djà en route en direction du Bled de la Forclaz et Jérémie chille à l’HOTEL DU GLACIER*. Jérèm a eu le seum d’attendre dans son dortoir sans news des ses reufs. Mais t’inquiète pas de faux-plan, il faut dire que notre MC et sa mifa ont foutu le dawa sur l’autoroute en se faisant jarter leur porte-ski alors qu’ils roulaient sur le périf. Les keufs pas si vénères leur ramènent même le matos semé sur la route. Pas moyen de cruchave pour Jérémie la first night car nos voisins se sont pillave jusqu’à l’aube. Les boules quiès prévues pour les vétérans du CAS ont été grave utiles. Après le dej, l’egotrip de 3000mètres débute… au prog, Pointe de Vouasson pis descente kiffante sur le glacier d’Evolène où Névé impose son style, Julien et Raph nous lead, pis remontada sur le le pic d’Artsinol pis redescente surkiffante sur Evolène, Catherine gère les Uber sans blème. La team a le flow et soleil est mortel, Y a R sur les pistes, sauf un houloucouptère dans les airs. A peine le time de faire la before et de chiller, que nous wallah au resto pour grailler un excellent repas, pis petit after et au pieux. Dimanche : Tirés des bras de Morphée en toute quiétude aux alentours de 7h30, car les prévisions empyrées semblent empirer. Nonobstant ces mauvaises augures, au gré de nos pérégrinations un astre solaire coruscant et ses cieux cérulés, nous offrent un cadre idyllique pour évoluer au sein du milieu alpestre. Bon gré, malgré la perte de Jérémie nous afflige et sonne le glas d’un rythme indolent. Notre pléiade file en direction de l’apex, nommé Cherra Neire, une impromptue pause improvisée pour Sandra et s’ensuit une cavalcade orgiaque sur ledit barrage de Moiry, toutefois une algarade « wouff » (sic) nous enjoint à ne point tarder en ces lieux dont nous ne tarirons point d’éloges dithyrambiques à leurs égards. Nul temps de nous sustanter et de jouer au gouliaffre, que notre infrangible Klephte (Raphaël) s’envole sans vol avec véhémence sur la seconde ascension au col du Tsaté. Une subreptice redescente au Remointse du Tsaté agrémentée de Torta da Nusch revigorante nous octroie un surplus de hardiesse afin d’assiéger, non sans tressuer, notre épique pointe éponyme (et non INRI, tel estampé sur le crucifix sommital) et quintessence de notre pérambulation superfétatoire. Un dernier extase sur la vénusté de nos Olympes helvétiques nappés de nuages nacarats précède notre descente à la Forclaz. Une ablution fortuite requinque notre cohorte avant de tirer notre révérence, prémices d’un retour à nos pénates sans aria. *Hotel de la Tsa en patois valaisan

Xavier Monin

Participants :

Chef(s) de course: Loann Baume, Samuel Berret
Membre(s): Thomas Docourt, Evan Lovis, Névé Rion, Tomas Baillod, Daniel Fringeli, Marion Fringeli
Non-Membre(s): Lucas Charmillot

Mariannehubel (2155m)

Initialement prévue au Widdersgrind, notre course a été déplacée dans la belle région du Diemtigtal (notamment à cause des conditions de neige). Partis à 7h de Delémont, nous arrivons à Grimmialp sur les coups de 9 heures. À la suite d’un petit café, nos chefs de course initient le groupe au port et à l’utilisation du DVA. Les peaux sont mises, et la course est lancée sous le soleil. Afin que chacun puisse aller à son rythme et ainsi profiter au mieux de la sortie, les chefs de course proposent de former 2 groupes. Le premier groupe, à la suite d’une petite pause, arrive sur l’arrête qui mènera au sommet du Mariannehubel. Le ciel se couvre rapidement et le vent se lève. Le second groupe, un peu plus bas, a attendu le premier juste en dessous de l’arrête. Le vent étant violent, il n’était effectivement pas simple de continuer jusqu’au sommet. À peine arrivé aux sommet, le premier groupe attaque la descente et rejoint le second afin de profiter de la dernière partie de la descente ensemble. Une fois de retour au parking, nos chefs initient encore une petite activité dans le champ voisin. Ils mettent en place un exercice de recherche DVA. Tomas Baillod

Tomas Baillod

Liste des Rapports 2021

Participants :

Chef(s) de course: Samuel Berret, Vincent Berret
Membre(s): Fanny Meier, Doris Chappuis, Eric Barth, Jocelyne Fatnassi
Non-Membre(s): Formica Sabine

Formation DVA

C’est à 13h30 que les deux organisateurs retrouvent les 5 participants à l’observatoire de Vicques, non pas pour observer le ciel, mais pour s’entrainer à la pratique du DVA. Certains découvrent pour la première fois l’utilisation du DVA, alors que pour d’autres, ce cours est l’occasion de raviver des souvenirs, parfois lointains. Néanmoins, malgré des connaissances divergentes, tout le monde trouva son compte, et cet après-midi fut l’occasion de se remettre à jour sur l’emploi du matériel de sécurité hivernal, ce qui est toujours intéressant de faire avant le début de la saison.

Samuel

Participants :

Chef(s) de course: Narcisse Wermeille
Membre(s): Narcisse Wermeille
Non-Membre(s): 17 personnes

CAS Delémont (et GAFM) - MARCHE du Na, le 14 octobre 2021 dans les Franches

Combinée avec le GAFM, nous étions 17 à partir dès environ 10 h, pour une marche dans les Franches : Saignelégier, Trou de St. Nicolas (où on apprenait aux enfants que c'est dans cette pierre avec un trou carré que St.-Nicolas abreuvait son âne lorsqu'il venait nous apporter les cadeaux), le Haut du Bémont, Les Pommerats, les étangs des Voisard, et à proximité des Plainbois, par un sentier sur la crête, pour le moment perturbé par les machines d'une entreprise forestière, et retour par la Chapelle de La Bosse et le Haut du Bèmont avec une magnifique vue sur les Alpes : Région du Sustenhorn et bien sûr les Bernoises. Après environ 4 heures de marche, pique-nique avec côtelettes à la cheminée, dans le jardin du Na. Très belle journée avec un ciel sans nuage et surtout, et c'est pourquoi j'écris ces quelques mots, une très bonne convivialité, soulignée pas tous, et de converser de nouveau entre amis et amies des 2 groupes, privés depuis quelque temps de cette possibilité, Covid oblige.

Le Na

Participants :

Chef(s) de course: Albert Saner, Matteo Creti
Membre(s): Anne Creti, Joseph Rohrer, Laurence Ozmen, Michel Hirschi, Marie-José Jecker, Marlyse Guerne, Christiane Beucler

Course Mercredistes dans les Vosges : La Savoureuse – 13 octobre 2021

On monte le long de la rivière Savoureuse et ses cascades jusqu’à l’étang Petit-Haut puis on rejoint les crêtes jusqu’au refuge de la Grande Goutte pour le pique-nique. La randonnée se poursuit dans la forêt d’Ulysse direction la Tête des Fougères. On rejoint ensuite Malvaux par le Plain des Joncs. Belle randonnée sous le couvert des arbres : sapins couleur vert foncé, quelques feuillus vert plus clair. Au sol, mousses, fougères et myrtillers complètent le nuancier de verts. Dans cet uni-vert, Joseph nous apprend que dans certaines langues, on ne parle pas de couleurs ; tout est clair ou foncé. Quelle tristesse de ne pouvoir décrire le monde en couleurs ! Parenthèse Wikipedia Le nom de Savoureuse pourrait provenir du mot patois savour (scie – vient du son que fait la scie lorsqu'elle est tirée alternativement par chaque scieur de long en faisant SA à l'aller et VOUR au retour) car cette rivière alimentait beaucoup de scieries mécaniques le long de son parcours. Il pourrait aussi avoir la même origine que les noms de la Seine et de la Saône, de Sequana, déesse celtique des eaux.

Laurence

Participants :

Chef(s) de course: Marylise Hug, Markus Hug
Membre(s): Dominique Beuchat, Joseph Rohrer, Sabine Rais, Martha Kottelat, Christiane Beucler, Laura Tendon
Non-Membre(s): Cattin Ursula

Rapport de course à Reigoldswil (Wasserfallen)

En ce dimanche 26 septembre 2021 les prévisions météorologiques sont incertaines .À l’aube des chutes de pluie importantes se sont produites, mais cela n’empêche pas les participantes et participants d’être présents à 08h15 au rendez-vous à Delémont. Unique petite adaptation en lieu et place de nous déplacer dans la région de la Bütschelegg (BE) c’est la région de Reigoldswil (Wasserfallen) canton de Bâle Campagne qui est choisie par notre cheffe de course qui après des consultations du temps probable durant la journée est certaine que nous passerons entre les différentes perturbations possibles. Après environ 40 minutes de route, nous sommes à pied d’œuvre dans le village de Reigoldswil, point de départ et d’arrivée de notre balade dominicale. Pour les 5 premières minutes de marche il faut sortir l’équipement de pluie du sac, mais pour l’ensemble de la journée cela sera la seule fois. Après un kilomètre, nous découvrons déjà la magnifique ruine du château de Reifenstein, immédiatement après c’est par une splendide gorge que nous nous dirigeons vers un étang situé en aval de Titterten. En traversant cette bourgade, nous pouvons admirer l’architecture des maisons qui sont en grande partie rénovées et joliment décorées. La traversée de la forêt du Schufleberg nous amène aux environs de Liedertswil par un sentier très agréable. Après cela c’est une autre topographie qui nous attend puisque pendant plus d’une heure c’est une montée importante qui nous permettra de rejoindre la cabane du CAS de la section de Bâle Campagne située à Waldweid à 1015 mètres. C’est à cet endroit que nous prenons une pause de midi bien méritée d’autant plus que comme toujours notre cheffe de course a préparé le dessert pour tout le monde. Après cette pause nous reprenons la route pour notre diriger vers Chellenchöpfli ( Hinderi Egg (1168m) plus haut point en altitude du canton de Bâle Campagne). Comme nous avons de la chance nous pouvons apercevoir une partie du massif alpin. Après la montée, c’est la descente par un sentier très bien marqué jusqu’à l’arrivée de la station terminale de l’installation de Wasserfallen. La partie finale de notre excursion se déroule sur le sentier des chasseurs, c’est des magnifiques paysages au travers des gorges du Säuschwänkibach qui s’offrent à notre vue. Aux environs de 15h30 nous sommes au terme de ce très beau parcours. Un grand merci à Marylise et à Markus pour cette parfaite organisation, une fois de plus nous constatons que notre cheffe de course a plus d’un tour dans son sac et qu’elle a toujours une solution de rechange prête à mettre en pratique. A relever qu’à l’exception d’une légère ondée au départ, l’ensemble de la journée s’est passé sous un temps des plus agréable pour une randonnée pédestre.

Dominique Beuchat

Participants :

Chef(s) de course: Albert Saner, Matteo Creti
Membre(s): Laurence Ozmen, Anne Creti, Marlyse Guerne, Christiane Beucler
Non-Membre(s): Ursula Cattin

Les Prés d'Orvin

Course organisée par Marlyse Guerne Parcours prévu initialement au mois de mai Itinéraire : Départ au-dessus d’Orvin. L’itinéraire monte rapidement au milieu des falaises pour rejoindre les crêtes. Arrêt pique-nique à la ferme Jobert agrémenté d’une surprise signée Marlyse. On rejoint ensuite la cabane Jura puis descente par les pâturages pour rejoindre Orvin. Très bel itinéraire, météo splendide et ambiance de vacances. Bref, une très très belle journée.

Laurence

Participants :

Chef(s) de course: Damien Berret, Laurent Nyffenegger
Membre(s): Loann Baume, Samuel Berret, Olivier Nyffenegger, Xavier Larregle, Antoine Toth, Matteo Creti

Dent Blanche par la voie normale

Dispersés un peu partout, c’est à la gare de Sion que tous les membres de l’équipe se regroupent avec plaisir : Damien, Laurent, Samuel, Loann, Matteo, Antoine, Xavier et Olivier. Pandémie tu nous tiens, impossible de trouver un endroit pour boire un café et évacuer nos commissions matinales. C’est donc à l’arrêt d’un feu de chantier sur la route qui nous mène à Ferpècle que nous pouvons enfin soulager au moins un de nos besoins ! Arrivés au parking, un autre effet collatéral du Covid nous oblige à abandonner tant bien que mal nos deux véhicules dans le talus. Campeurs et randonneurs se partagent ces lieux si attrayants. Le sentier qui nous conduit à la cabane se libère heureusement rapidement des marcheurs et seules quelques reines paisiblement occupées à ruminer nous observent affronter la rude montée. Bricola étant atteint en rien de temps, un exercice de jeu de pistes dans le chaos de la moraine nous amène ensuite sur les dalles granitiques lissées par le glacier disparu. Le franchissement de chaque ressaut nous décourage de constater que la cabane se trouve peut-être au prochain Le ciel partiellement dégagé nous présente momentanément notre objectif du lendemain. Un dernier effort sur la langue glacière nous offre enfin l’arrivée à la cabane. La description dans le site du CAS d’un itinéraire au dénivelé important et pénible avec montée quasiment « directissime » est unanimement approuvée par tous. L’ambiance dans la cabane est chaleureuse et un petit concert de chants folkloriques suisses sur sons de diatonique agrémente la soirée. L’enthousiasme retombe brutalement lorsque le gardien nous expose le point météo avec des conditions hivernales difficiles auxquelles nous risquons d’être confrontées le lendemain. Par la fenêtre, les abondantes chutes de neige nous forcent à croire que le sommet ne sera peut-être pas gagné pour cette fois. Au réveil, l’agréable surprise de découvrir un ciel dégagé et un sol à peine recouvert de neige nous motive à avaler un copieux p’tit déj bien trop matinal. Xavier fait les frais d’une nuit en haute altitude et est contraint de renoncer. La progression jusqu’au pied de l’arrête à 3'900 m se fait de nuit sans problème. Le rythme convient bien à nos trois cordées qui ont en point de mire celle d’un guide et de son client. L’attaque de l’arête se fait avec les crampons car le rocher est tout de même un peu plâtré et surtout verglacé. Le Grand Gendarme est contourné par la gauche, les différents éperons sont franchis sereinement, le cheminement est trouvé assez facilement. Le groupe progresse en accordéon de manière un peu moins folklorique que la veille au soir. La météo s’avère être complètement de notre côté puisque le ciel est complétement dégagé et la température clémente. A 8h45, la cordée des jeunes (en tout cas en moyenne d’âge !) atteint le sommet, Tous regroupés, les traditionnelles poignées de « Kongratuliere » serrées, la photo souvenir dans la boîte, nous entamons la descente inverse. Nous n’échappons pas aux rappels mais nous parvenons tout de même à optimiser les manœuvres en plaçant les cordes à tour de rôle. Encore quelques dévarappes plus bas et nous parvenons sur les versants enneigés. Nous avions presque oublié la petite montée qui nous amène à une autre petite arête à franchir. Encore un flanc de neige à routcher puis quelques blocs de granit à négocier et c’est l’arrivée à la cabane vers 15h. Après avoir rassasié nos ventres en boisson et nourriture, nous quittons la cabane pour entamer la descente vers la vallée. Cette descente restera une simple formalité et c’est la fleur au fusil que nous retrouvons Xavier qui a inutilement monter les voitures, pensant à tort nous faire économiser quelques hectomètres de descente ! Bien entendu, ceci n’est qu’un bobard et l’auteur de ce récit, qui a survécu à cette descente infernale, peut témoigner que ses jambes ont failli au point de pouvoir difficilement monter la rampe du restaurant des Haudères pour apprécier une bonne mousse avant le retour. Il était 19h30. Merci à toute l’équipe et en particulier à nos deux organisateurs Laurent et Damien.

Olivier

Participants :

Chef(s) de course: Frédéric Zuber
Membre(s): Pauline Sanglard, Matteo Creti, Bastien Schärer, Antoine Toth, Sandra Charmillot, Doris Chappuis, Eric Barth

Grand Lui

Samedi Le rendez-vous est donné à 7h00 ce samedi matin sur le parking du Gros-Pré. Après avoir chargé le matériel dans le bus du Fred, nous partons en direction du Val Ferret. Sandra prolonge sa « petite » nuit sur la banquette arrière jusqu’à Fribourg, où nous nous arrêtons brièvement pour charger Pauline. C’est aux alentours de 10h que nous arrivons à la Fouly, où nous attendent déjà Doris et Eric. Après la coutumière pause-café, nous entamons la marche en direction de la cabane de l’A Neuve, non sans avoir préalablement « équitablement » répartis les quelques kilos d’oranges et autres têtes de salades destinés à notre hôtesse du soir. La montée n’est pas véritablement difficile, mais l’ancien refuge Ed. Dufour, ce nid d’aigle perché à 2735m sur son promontoire rocheux se mérite ! Après un peu plus de 3h de marche et 1170 m de dénivelé, nous arrivons à destination. Il est 14h passé, le ciel bleu, le soleil radieux et la vue magnifique nous invitent à nous prélasser quelques instants sur la terrasse. Pendant que certain-e-s font connaissance avec la maîtresse des lieus, Martine, la « Dame du Four » comme j’aurais affectueusement envie de la surnommer, tant ses pâtisseries cuitent au feu de bois sont extraordinaires (n’est-ce pas Antoine ?), un petit groupe de braves conduit par Fred part en reconnaissance dans les hauteurs. Nous ne sommes que dix à dormir ce soir, les deux tables du réfectoire sont rassemblées pour partager le repas du soir avec deux comparses valaisans. Le repas convivial est réparateur, le Pinot, à cette altitude a la générosité d’un Margaux. Les lueurs du feu dans le poêle nous rappellent néanmoins que dehors, il gèle et que demain matin, le froid sera mordant. Derniers échanges quant aux différentes stratégies possibles pour accéder aux toilettes durant la nuit… Selon certain-e-s, le chemin d’accès avec ses cordes fixes stratégiquement placées favoriserait la rétention d’eau 😉 Dimanche Diane à 5h00. Fred profite du petit-déjeuner pour former les deux cordées du jour. L’une sera emmenée par lui-même et l’autre par Antoine. Nous partons à 6h00 et entamons l’ascension (direction NW) par un pierrier qui nous mène, via quelques névés à la langue glacière située vers 2900m. Nous évitons la voie normale qui chemine vers le nord sur le glacier en poursuivant notre route au NW par des blocs rocheux. Nous gagnons environ 200 m d’altitude et prenons pieds sur le glacier vers 3100m (au SW du point 3146). Nous nous équipons et traversons le glacier en direction du nord jusqu’à la rimaye, que nous longeons vers l’ouest. Nous traversons facilement cette dernière au pied de la Grande-Lui aux alentours de 3420m. Le reste de l’ascension se fait dans un rocher très délité. La trace n’est pas évidente et les chutes de pierres fréquentes. Nous atteignons le sommet à 9h. La météo est excellente et la vue dégagée tous azimuts. Nous nous exaltons quelques instants devant le panorama avant d’entamer la descente. Nous descendons sans encombre en empruntant la voie normale. Nous faisons une courte pause à la cabane, récupérons notre matériel, mangeons une dernière part de tarte pour certain-e-s et prenons congé de notre hôte. Nous redescendons dans la vallée chacun à son rythme. Les premiers arrivés profitent d’une petite sieste au soleil en attendant les derniers qui arrivent vers 15h. Nous nous félicitons d’une sortie réussie dans de superbes conditions. Le groupe de six qui rentre en bus avec Fred décide de prolonger cette belle journée par une « presque traditionnelle » fondue dans un gîte de la région. Le retour dans le Jura se fait sans encombre, les non moins traditionnels bouchons avant Villeneuve n’arriveront pas à entamer la bonne humeur ambiante. Nous déposons Pauline à Fribourg et arrivons à Delémont sur le coup des 21h30. Un grand merci à Fred de nous avoir emmenés «Là-haut»

Bastien

Participants :

Chef(s) de course: Markus Hug, Marylise Hug
Membre(s): André Gassmann, Denis Spitale, Etienne Gigon, Joseph Rohrer, Dominique Beuchat, Marie-José Jecker, Marguerite Gogniat, Christiane Beucler, Marie-Claire Lachat, Yvan Gogniat

La Vanoise Course des seniors (la Vanoise du 28 août au 3 septembre 2021)

Organisatrice : Marylise Hug avec la collaboration de Markus Hug Samedi 28 août 2021 C’est à 08h00 qu’une partie des participants se retrouve à Delémont pour le départ, l’équipe des Franches-Montagnes prend directement la direction de la France. C’est une grande joie pour tout le monde de pouvoir accomplir la course des seniors dans la région de la Vanoise après l’annulation de cette dernière en 2020 pour des raisons sanitaires. Après plus de 380 Km de parcours en voiture l’équipe des seniors arrive aux environs de 13h30 et au complet au gîte ANAE à Pralognan-la-Vanoise localité située à 1410 mètres d’altitude. Durant 7 jours ce lieu sera notre point de ralliement pour cette course en « Etoile ». Pour se mettre en jambe notre organisatrice avait prévu une petite sortie dans les environs de la station. C’est à 14h00 et sous le soleil que débute la randonnée en direction de la cascade de la « Fraîche » pour ensuite se rendre au hameau des Fontanettes, porte d’entrée du bois de la Glière, magnifique forêt. En entrant dans cette dernière, l’on pénètre dans un monde de rêve où l’on imagine les petits lutins courant sur sur des tapis de mousse qui recouvrent chaque pierre. Le décor est vraiment féérique. Avant de redescendre dans la vallée, nous prenons le temps de visiter le Belvédère (point de vue) situé dans le cirque de l’Arcelin à 1750 mètres d’altitude. Pour Yvan c’est une découverte de la région du Prioux par le pont de Gerlon qui était au programme de ce samedi après-midi Dimanche 29 août 2021 Pour cette première journée complète de marche nous bénéficions d’un soleil généreux, malgré la température un peu fraîche au départ de la balade située au pont de la Pêche. Mais rapidement tout le monde se réchauffe dans la montée en direction de Montaimont, c’est à cet endroit que nous entrons dans le parc national de la Vanoise. L’excursion se poursuit à travers une superbe forêt de bouleaux, au détour du sentier sur le haut d’une falaise, nous avons l’occasion d’observer un magnifique parterre d’édelweiss, mais le chemin jusqu’au sommet du Cirque de Génépy à 2'449 mètres est encore long. Finalement aux environs de 11h30 le but est atteint et nous sommes face au glacier. Après la pause de midi nous empruntons le tracé panoramique de l’Ariande pour passer près du chalet de Rosoire à 2'200 mètres. La descente jusqu’au au chalet de Ritort demande concentration et attention pour éviter de chuter. Une partie du groupe profite de l’occasion pour acheter du fromage dans cet endroit. Malgré la panne de la balance et après un certain temps d’attente les achats sont effectués. La balade se termine dans la vallée de Chavière, avant de rejoindre notre gîte nous prenons un verre au restaurant du Prioux. Yvan profite de ce beau dimanche pour effectuer l’ascension du col de L’Iseran. Lundi 30 août 2021 La météo est toujours aussi favorable et c’est avec un grand plaisir que nous commençons cette deuxième journée avec un départ aux Fontanettes, objectif de la journée :col de la Vanoise. Pour atteindre ce lieu il faut compter environ deux heures trente de montée. La première partie de l’étape est relativement raide et il nous faut environ 1h pour atteindre le refuge des Barmettes situé à 2'010 mètres d’altitude. C’est ensuite par le sentier de la route du Sel et des Fromages que nous arrivons au Lac des Vaches. Pour arriver au col de la Vanoise l’effort à fournir est encore important, la magnifique vue sur le Lac Long situé au sommet du col nous récompense largement de notre peine. C’est au bord du Lac Rond que nous nous installons pour une pause bienvenue. Avant d’effectuer la descente des Arollets, nous buvons un café au Refuge du Col de la Vanoise, personnel très sympathique, mais nous expérimentons le principe de l’équilibre ou comment se mettre douze personnes à une table sans la faire basculer. Heureusement ce petit incident fut sans conséquence. Chacune et chacun a l’occasion de se rendre compte que ce n’est pas sans raison que le sentier des Arollets est classé comme randonnée difficile. Pendant environ deux heures de descente entre les lapiaz, les articulations sont mises à rude épreuve et c’est avec soulagement que le groupe arrive au terme du cheminement. C’est une dénivellation de plus de 900 mètres qui a été accomplie, pas mal pour un lundi ! Pour notre cycliste de service c’est le col du Petit St-Bernard qui est au programme. Mardi 31 août 2021 Soleil et fraîcheur à l’entame de cette journée. C’est au lieu-dit la Croix à 1389 mètres d’altitude que nous effectuons les premiers pas du jour. Pour arriver à la Montagne, certains affirment que c’est le « Chemin de Croix ». C’est après environ deux heures que nous atteignons le premier objectif soit le sommet du Rocher de Villeneuve. Cette première partie est relativement facile. Après une première pause, nous continuons en direction du Col du Golet et du Col de la Dent. Après le passage de ce dernier c’est la pièce de résistance qui nous attend la Crête du Mont Charvet, cette dernière aura provoqué des sueurs froides à Denis et il gardera longtemps en mémoire ce sentier qui n’avait jamais de fin. Mais après plus d’une heure d’effort intense le petit groupe arrive au col de la Grande Pierre à 2'403 m. La descente est dans sa première partie raide mais par la suite c’est par un joli sentier que nous arrivons à la Montagne endroit où nous avons déjà passé au début de la course. Pour arriver au terme de la balade il nous reste à accomplir une dénivellation négative d’environ 600 mètres pour rejoindre Croix. C’est avec une certaine fatigue que les participants rentrent au gîte en fin d’après-midi ! Pour Yvan ascension réussie du Col du Cormet de Roselan et des passages mythiques de la Grande Boucle dans les Alpes Françaises. Mercredi 1er septembre 2021 Après la grande journée du 31 août, notre organisatrice a porté son choix sur une randonnée un peu plus facile. Départ de notre point de séjour pour la bourgade de Cholière en passant par les rochers des singes depuis cette forêt une tour a été installée et de cet emplacement l’on a une vue magnifique sur le Glacier de la Grande Casse. L’on observe aussi de magnifiques endroits de jeux naturels pour la joie des enfants « grands et petits ». La montée au col de Napremont à 2154 mètres d’altitude est à certains endroits raide et pour franchir une barrière de rocher des escaliers en bois ont été installés. Etienne aura encore un certain temps en mémoire les 189 marches. C’est aux environs de 12h que le sommet est atteint .Le retour à la station s’effectue par le sentier fleuri du creux de l’Ours. Pendant plusieurs heures nous pouvons admirer un splendide paysage qui est déjà paré des couleurs d’automne Yvan a accompli l’ascension du col de la Madeleine autre « Monument » du Tour de France. Jeudi 2 septembre 2021 Pour ce dernier jour de randonnée le départ de la balade est situé sur les hauts de Chambéranger en Vanoise. Objectif principal de la journée le Mont Chevrier à 2038 mètres d’altitude. La première partie du sentier est particulièrement raide et à plusieurs endroits l’on peut lire sur des panneaux « l’homme et la Pente » la citation est de circonstance. Durant cette première partie nous observons dans la forêt une très grande quantité de champignons. Après plus de deux heures d’efforts nous arrivons au sommet. La pause se déroule dans un magnifique emplacement où l’on peut cueillir des myrtilles en abondance parmi les pins à crochets. Le début de la descente exige de chacun et chacune un sens certain de l’équilibre pour éviter de chuter. Mais le passage de cette partie quelque peu compliquée se déroule sans incident et c’est avec satisfaction que nous empruntons le superbe sentier de Barme des Chèvres qui nous conduit au travers de très beaux paysages au village de Pralognan-la-Vanoise. Pour Yvan c’est dans la région de Bozel, Refuge des Glières, et Chalet Grand Large qu’il accomplit sa sortie. Vendredi 3 septembre 2021 Après déjeuner tout le monde est prêt à reprendre la route pour le retour dans le Jura. Un grand merci à Marylise et à Markus pour la parfaite organisation de ces 5 jours de randonnées dans une magnifique région. Chaque jour le décor était différent, le plaisir et la joie étaient au maximum à chaque fin d’après-midi. Et point d’orgue de la randonnée nous avons bénéficié d’un temps splendide durant la totalité de notre séjour. Dominique Beuchat

Dominique Beuchat

Participants :

Chef(s) de course: Julien Veya
Membre(s): Jean-Claude Sanglard, Françoise Charmillot, Xavier Larregle, Marion Gyseler, Eric Barth

21-22 août : Piz Linard 3410 m

C’est en regardant l’émission « bi de lüt » sur la SRF que Julien a décidé de nous mener à ce sommet … inconnu pour nous les Welschs ! Nous partons à 4 samedi matin depuis le Jura pour retrouver Julien à Bad Ragaz. Il fait grand beau, nous avons la journée devant nous … nous décidons alors d’aller boire un café au col de la Flüela car plusieurs d’entre nous n’y ont jamais passé. A Lavin, nous chaussons nos gros souliers et endossons nos sacs. Après une montée de 2h30 agrémentée de pauses pique-nique et cueillette de framboises, nous arrivons à la charmante et (très) petite « chamonna dal Linard ». Le gardien nous accueille et nous offre un verre style Appenzeller à boire cul sec ! Torrent, verdure, vue sur le parc national et le massif de la Bernina, ein typischer schweizer Chor et une blanche à la main … Que demandent de mieux les montagnards ? Eh bien, ils souhaitent gravir le point culminant du massif de la Silvretta ! Dimanche matin, départ à la frontale à 5h30. Une belle petite marche d’approche (1h30) nous permet d’atteindre un couloir raide rempli de caillasse : 200 mètres très péteux qui nous permettent de rejoindre l’arête sud-est. L’arête est jolie, avec quelques pas de 3 et bien du gaz sous nos yeux. A 8 heures, nous sommes les 1ers au sommet. Malheureusement, une pluie fine se met à tomber et nous ne tardons pas à redescendre par la voie normale (un tas de caillasse !). Mais la descente est rapide et à 10h30 le gardien offre les bières à ceux qui le désirent. Une accalmie de quelques heures nous permet de rejoindre nos voitures au sec. Nous chargeons les voitures pour traverser le tunnel et, après un petit verre à Kloster, nous remercions et quittons Julien

Jean-Claude Sanglard

Participants :

Chef(s) de course: Samuel Berret, Loann Baume
Membre(s): Antoine Toth, Bastien Schärer, Thibault Joray, Lucie Widmer

Sortie au Nadelhorn - 14-15 août

Samedi : C’est à Berne, sur le quai de la gare, que nous nous retrouvons afin de prendre la direction de Saas-Fee en transports publics. Puis, décidés à gagner encore un peu d’altitude facilement, en faisant, pour certains, un bon usage de leur Magic Pass (oui Loann on parle là de la carte 2021-2022), nous prenons les cabines d’Hannig. Et c’est parti pour 3h de marche sous un ciel bleu et ensoleillé, afin de gravir les 1000 mètres de dénivelé qui nous séparent de la Michabelhütte. Nous commençons tranquillement par un sentier à flanc de coteau, qui se transforme vite en de multiples lacets. Après 1h30 d’effort, nous élisons un rocher avec vue sur Saas-Fee comme endroit idéal pour pique-niquer. Après cette belle pause, nous reprenons le chemin de la cabane, qui emprunte l'arête du Schwarzhorn, aménagé de câbles et d'échelles. Arrivés à la cabane culminant à 3340m d’altitude, nous profitons des chaises longues, du soleil, de la vue et d’un verre bien mérité, avant de nous accorder une petite sieste avant le souper. Dimanche : 3h50, le réveil sonne. Après une courte nuit (accompagnée de beaucoup de grincements et de bruits de pas), un déjeuner avalé et quelques préparatifs, nous voilà repartis. Nous commençons notre ascension par l'arête rocheuse au-dessus de la cabane, jusqu’à rejoindre le Glacier Hohbalm. Nous nous encordons et nous équipons avant de traverser le glacier et monter jusqu’au Windjoch à 3850 m. Juste avant l’arrivée au col, nous assistons à un levé de soleil magnifique. Les premiers rayons de soleil illuminent le Nadelhorn d’une lumière douce et rosée. Nous profitons de ces instants magiques. Arrivés au col, nous découvrons la magnifique arrête enneigée qui nous attend. C’est une fois arrivés à 100m au-dessous du sommet, que l’arrête enneigée laisse place à un peu d’escalade rocheuse. Nous y voilà, nous atteignons le sommet, nous culminons à 4327 m d’altitude et le panorama est à couper le souffle. Nous profitons de cette vue pour nous accorder une pause pique-nique avant d’attaquer la longue descente qui nous attend. La descente se déroule sans encombre, avec une petite pause boisson à la cabane. Sous la cabane, nous redescendons l’arrête, puis les lacets interminables, jusqu’à s’arrêter au bord du Torrenbach. Les plus courageux y trempent les pieds en attendant l’arrivée des moins rapides. Puis, nous profitons encore d’un dernier petit verre tous ensemble au restaurent d’Hannig, avant de redescendre dans la vallée et de rejoindre Berne, où nos chemins se séparent, et de rentrer chacun chez soi, la tête pleine de beaux souvenirs. Un énorme merci aux chefs de courses Loann et Samuel pour l’organisation de cette magnifique sortie !

Lucie Widmer

Participants :

Chef(s) de course: Albert Saner
Membre(s): Anne Creti, Matteo Creti, Laurence Ozmen, Joseph Rohrer

Autour du Mont Fort (VS)

J1: Départ du Tracouet au-dessus de Haute-Nendaz. On longe la Dent de Nendaz et le Mont Gond par l’ouest. Passage du col des Vaux pour rejoindre la cabane CAS du Mont-Fort. Fondue au souper servi sur la terrasse avec vue panoramique et coucher de soleil sur le Mont-Blanc. J2: Passage du Col de la Chaux dans la neige puis du col de la Louvie au sud du Mont-Fort. Descente sur le lac du Grand Désert puis le lac de Cleuson. On termine la randonnée en suivant l’interminable bisse de Chevré jusqu’à la Combatzeline. Télésiège pour Siviez, puis en stop jusqu’à Haute-Nendaz. Au cours de notre périple nous avons longé des lacs bleu turquoise presque vert, traversé des névés mais aussi des prairies d’orchis vanillée, croisé des bouquetins cheminant sur les crêtes et des bipèdes tatoués sur les sentiers. Bel itinéraire varié, effectué en très bonne compagnie

Le groupe

Participants :

Chef(s) de course: André Gassmann
Membre(s): René Eschen, Patrick Häfliger, Ghislaine Cortat

Greina 2-5 août

La course s’est déroulée avec quatre participants seulement, la participation de plusieurs membres du club ayant dû être refusée en raison du manque de place dans les cabanes. Malgré une météo peu encourageante, nous avons décidé d’y aller quand même. La montée à la Medelserhütte le premier jour s’est révélée finalement assez agréable, avec quelques gouttes de pluie seulement dans le final, mais fatigante, en raison peut-être du poids de nos sacs à dos, poids auquel nous n’étions plus habitués ! La météo a pris sa revanche dès le deuxième jour. Le passage de la Fuorcla da Lavaz à 2700 m s’est déroulée dans le brouillard, quelques trouées nous permettant de repérer les marques blanc-bleu-blanc et de nous orienter sur les larges champs de neige et d’éboulis. En bas du col, quelques plages de ciel bleu nous ont permis d’admirer la beauté de la plaine de la Greina et de Crap la Crush avant que la pluie ne nous pousse à rejoindre rapidement la cabane de Motterascio. Avec la météo très mauvaise annoncée dès la mi-journée du troisième jour, nous avons renoncé à la difficile étape qui devait nous conduire de la Motterascio à la Läntahütte par le passo Soreda. Nous avons effectué au sec la magnifique première partie de cette étape jusqu’au Lago di Luxxone avant de prendre un taxi-bus jusqu’à Biasca. Au passage, un grand merci à la responsable de la cabane de Motterascio pour l’organisation du taxi-bus. Ces trois journées nous laisseront quand même un bon souvenir malgré les aléas de la météo !

André

Participants :

Chef(s) de course: Samuel Berret, Loann Baume
Membre(s): Noalie Biedermann, Mathias Buchwalder, Sandra Charmillot, Matteo Creti, Jonas Eschmann, Bastien Schärer, Antoine Toth, Frédéric Zuber, Lucie Widmer
Non-Membre(s): Julie Morel

Course à Tête Blanche et Petite Fourche, 24-25 juillet 2021

Après un trajet sans encombre et la traditionnelle pause café en arrivant à Champex-Lac, nous retrouvons nos chefs de course sur le parking du télésiège qui nous emmène à la Breya, à 2200m d’altitude. De là, nous entamons notre marche en direction de la cabane du Trient. Après une première partie à flanc de coteau, nous abordons la montée vers le glacier. Malgré des prévisions incertaines, le soleil nous accompagne et le passage à la cabane d’Orny nous donne la possibilité de manger un morceau de nos casse-croûtes du week-end. Piolets en main, nous continuons notre chemin, passant ça et là par quelques névés. Vers 14h, nous arrivons à la cabane du Trient. Le soleil est encore là, c’est l’occasion de s’entraîner à faire des mouflages, une répétition toujours bienvenue pour les plus expérimentés d’entre nous, et une chance de se former pour ceux qui, comme moi, ne sont pas encore des spécialistes d’alpinisme. Le temps de boire un verre et c’est déjà l’heure du souper – qui se fait finalement un peu attendre – puis de prendre la direction du pays des rêves, afin d’être en pleine forme le lendemain. Le lendemain matin, l’estomac bien rempli par un solide déjeuner, les trois cordées que nous avons formées traversent le glacier du Trient pour se rendre à Tête Blanche (3421m). Nous passons d’abord un col pour rejoindre le sommet depuis le côté sud. Ensuite, nous traversons vers Petite Fourche (3512m), que nous atteignons par une pente de neige puis par une zone de rochers jusqu’au sommet. Dame Météo est de notre côté et les nuages prennent le soin de nous éviter, nous laissant profiter de la vue sur les sommets environnants. Pour franchir une pente abrupte qui nous sépare du glacier, la cordée de Loann prend l’option «glacée», alors que celles de Sam et Fred choisissent la version neigeuse. Fred nous descend un à un et nous rejoint en effectuant un rappel. S’ensuit la longue marche sur le glacier, avec une bonne pause pique-nique à sa sortie. Le retour à la Breya s’effectue par le même chemin qu’à l’aller. Nous profitons d’une boisson bien méritée avant de redescendre avec le télésiège jusqu’à Champex. Merci beaucoup à Sam et Loann pour l’organisation de cette course, et vivement la prochaine !

Mathias Buchwalder

Participants :

Chef(s) de course: Frédéric Zuber, Jean-Claude Sanglard
Membre(s): Nicolas Lovis, Gérald Chételat, Pauline Sanglard, Antoine Toth, Sandra Charmillot, Régis Sanglard, Thomas Docourt, Romane Gauthier, Thibault Joray, Denis Planchenault, Nicole Chételat

Initiation glaciaire

Samedi : Le rendez-vous était fixé à 6h00 au parking du Gros-Pré. Après avoir roulé jusqu’aux Haudères, une petite pause-café s’impose. Ensuite, nous roulons jusqu’à Arolla. Jean-Claude souhaite directement tester le physique du groupe en montant la piste de ski. Arrivés au col du Pas-de-chèvre, nous profitons encore des derniers rayons de soleil pour diner avant le mauvais temps annoncé. Après le diner, vient la descente du Pas-de-Chèvre avec ses fameuses échelles. S’ensuit une moraine qui s’avère plus difficile que prévue, mais grâce à nos deux chefs de courses la situation est gérée de mains de maitres avec pose de cordes fixes et pose d’un rappel pour une descente délicate dans des éboulis. Une fois arrivés sur le glacier, il commence à pleuvoir. Nous faisons un peu d’entrainement basique sur le glacier en deux groupes, sous la conduite de nos deux chefs de course. Ensuite nous remontons à la cabane pour pouvoir rester au chaud et à l’abris. Avant le souper, Fred nous montre encore quelques astuces pour le mouflage. Dimanche : Après une bonne nuit de sommeil (pour certains), nous partons pour le sommet de ‘La Luette’ et une petite surprise nous attend à la sortie de la cabane : un magnifique lever de soleil. Nous partons en direction du glacier de La Luette qui est encore bien enneigé. Nous montons à un bon rythme, adapté à tous. Au début de l’ascension, tous les participants parviennent encore à discuter, sans être essoufflés. En revanche, quand la pente devient petit à petit plus raide, nous n’entendons plus que le bruit des crampons dans la neige. Nous arrivons ensuite au col pour rejoindre le sommet via une belle arête de neige. La descente se fait au rythme de chaque cordée. Nous sommes de retour vers 10h à la cabane. Nous mangeons un petit encas et repartons aussitôt pour éviter le retour de la pluie. Une bonne partie du groupe arrive vers 13h30 à Arolla. Antoine et Fred se lèchent déjà les babines en pensant à leur fondue qui les attendent à Evolène. Un dernier arrêt pour tout ce petit groupe à Evolène. Puis, nous rentrons au Jura. Un grand merci à tous les participants pour cette jolie sortie et merci aux chefs de courses pour la superbe organisation et le très bon déroulement du week-end.

Thibault Joray

Participants :

Chef(s) de course: Julien Veya
Membre(s): Didier Schnoebelen, Thibault Joray, Jonas Eschmann, Camille Borruat, Lisa Angiolini, Noalie Biedermann, Frédéric Zuber, Romane Gauthier, Eric Barth

Piz Buin (3312m)

La traversée Signalhorn-Egghorn-Silvrettahorn initialement prévue ayant été annulée à cause de l'abondance de la neige sur le Silvrettagletscher, le but de la course est finalement remplacé par le Piz Buin (3312m) non loin de là. Le rendez-vous est ainsi fixé à 7h15 à Delémont pour monter dans le super bus vert du Fred (un conducteur hors pair). Quelques heures de route plus tard, nous retrouvons Julien pour le café, puis continuons vers Guarda, où l'on enfile les chaussures de marche pour monter à la Chamonna Tuoi. Cette mise en bouche (7km, 800m D+) se fait sous un soleil de plomb, qui poussera même certains à se jeter dans le torrent en contrebas de la cabane, ce que Thibault regrettera car il avait parié des bières pour les plus téméraires. La vue de cette baignade a d'ailleurs suffi à donner froid à Eric. Sur le chemin de la cabane, nous découvrons l'imposant objectif du lendemain qui se dresse devant nous comme sur les fameux tubes de crème solaire. Le lendemain, au petit matin, le soleil de la veille a fait place aux nuages, mais la température reste très agréable. Le but semble proche, mais l'itinéraire est long car il faut contourner le sommet pour l'attaquer depuis le nord. Nous nous dirigeons donc à travers pierriers et névés en direction de la "Fuorcla dal Cunfin", col où l'on débouche sur l'Autriche avant d'atteindre le pied de l'arête du Piz Buin. Romane profite de perfectionner son entraînement en ramassant toutes sortes de cailloux pour s'alourdir. Une fois le sommet gravi sans soucis, les mains serrées (désinfectées, évidemment) pour s'en féliciter, et quelques calories avalées, il est déjà temps de redescendre par le même itinéraire. Julien en profita d'ailleurs pour nous montrer qu'il avait gardé la forme de ses 20 ans en tirant toute sa cordée, à la monté comme à la descente. Nous arrivons donc à la cabane vers 11h30, soit après 7h de marche, où Camille et Noalie, qui tiennent absolument à éliminer le poids superflu de leur sac, font étalage de toutes leurs denrées sur la table en les proposant au groupe. Pour Didier, la récupération fut plutôt à base de caféine (café/coca) deux fois ! Le retour à Guarda se fait en toute détente, notamment pour Lisa ayant échangé ses chaussures de marche trempées contre des ballerines. Ce fut moins tranquille pour Jonas qui, ayant mal attaché ses bâtons à son sac, dû remonter un bon kilomètre pour les retrouver au milieu du chemin. Une mésaventure qui lui vaudra la rédaction du présent rapport... Un grand merci à Julien et Fred pour l'organisation au top, et à tout le groupe pour la bonne ambiance présente tout au long du week-end!

Jonas Eschmann

Participants :

Chef(s) de course: Albert Saner, Matteo Creti
Membre(s): Doris Chappuis, Denis Cuttat, Anne Creti, Raymonde Dominé, Michel Hirschi, Joseph Rohrer, Rose-Marie Studer, Laurence Ozmen, Marlyse Guerne, Marguerite Gogniat
Non-Membre(s): Ursula Cattin

Mercrediste dans le Jura Bâlois

Erlebnisspfad de Sommerau à Läufelfingen. Départ de Sommerau, on longe le Giessen jusqu’aux chutes. L’itinéraire s’oriente ensuite plein sud. Montée raide jusqu’au Wiesenberg qui culmine à 1001m. La tour du Wiesenberg permet d’avoir un panorama unique sur les Alpes mais le ciel est trop brumeux en cette journée orageuse pour nous permettre de l’apprécier. Descente sur Läufelfingen agrémentée d’un arrêt pause-café chez Hupp

Laurence

Participants :

Chef(s) de course: Marylise Hug, Markus Hug
Membre(s): Anne-Dominique Huot, Julien Weingart, Raymonde Dominé, Joseph Rohrer, Dominique Beuchat, Denis Spitale, Christiane Beucler, Marguerite Gogniat, Laurence Frésard
Non-Membre(s): Frédérique, Cattin Ursula

La Rochette

Comme d’habitude c’est à 8h45 précises que l’équipe de marche du jour se retrouve au parking du Gros-Pré à Delémont pour débuter cette randonnée dominicale. La participation est importante le soleil est de la partie après une période de temps maussade. Toutes les conditions sont réunies pour passer une très agréable journée dans la nature. Après un déplacement de 30 minutes nous arrivons sur la place de parc de l’école de la Heutte où nous retrouvons Marguerite, Christiane et Julien qui se sont directement rendus au départ. Pour débuter la journée nous marchons sur un chemin forestier sur les hauts de Péry avant la montée d’un rude sentier qui remonte le cours du ruisseau « Le Pichoux ». Avec la pluie de ces derniers jours en plus de la pente il faut aussi s’adapter au terrain glissant, mais finalement nous arrivons à vaincre l’obstacle. La balade se poursuit en direction du lieu-dit « Le Pas ». C’est dans un magnifique paysage et sous le soleil que nous passons en dessus de la loge du « Châble » pour atteindre les Panchettes et Chamalle. Là nous avons de nouveau un dénivelé important à franchir. Sur le chemin qui nous conduit à la Verrière nous pouvons admirer un magnifique paysage, où au loin l’on peut apercevoir le Lac de Bienne et de Morat. Aux environs de 11h nous sommes au pied de la dernière montée importante avant d’arriver à la Cabane de la Rochette propriété du CAS de la section de Moutier. Pour la pause de midi nous effectuons une halte sur les rochers de la Rochette point culminant de notre course à 1328 mètres d’altitude. Avant de continuer en direction de la métairie de Werdtberg une pause-café sur la terrasse de la cabane de nos amis de la Prévôté est très appréciée. Surprise c’est au travers d’un brouillard relativement dense et avec un petit air frais que nous parcourons la crête du Montoz. La descente en direction du chalet du Ski Club la Heutte commence à mettre les articulations à contribution. Mais juste en dessous nous pouvons admirer de magnifiques prairies et tout cela avec en supplément un concert de grillons. Le retour sur le village de la Heutte s’effectue par la combe des » Golons ». C’est avec satisfaction qu’aux environs de 16h00 nous rejoignons notre point de départ. Une fois de plus une magnifique course sous l’experte conduite de Marylise et Markus. C’est formidable de pouvoir compter dans les rangs de la section des membres qui depuis un grand nombre d’années se mettent à disposition pour nous faire découvrir les merveilleux panoramas de nos régions

Marylise

Participants :

Chef(s) de course: Albert Saner
Membre(s): Anne Creti, Matteo Creti, Michel Hirschi, Laurence Ozmen, Joseph Rohrer, Marlyse Guerne
Non-Membre(s): Ursula Cattin, Marie-Claude Chatelain, Walther Liechti

Parcours initial prévu aux Prés d’Orvin, modifié suite aux conditions météo.

Départ au milieu des gorges de Court par "l'itinéraire Michel" pour rejoindre les crêtes. Sentier des crêtes jusqu’à la hauteur de la métairie La Joux. Descente par les pâturages de Mont Girod, le lac vert puis la forêt du Droit. Retour aux voitures par les gorges de Court. Highlights : - Toujours autant de plaisir à se retrouver pour cette première course après la pause hivernale - Très bel itinéraire - Rencontre avec un jeune chamois. - Découverte du magnifique lac vert pour ceux qui ne le connaissaient pas.

Laurence

Participants :

Chef(s) de course: Marylise Hug, Markus Hug
Membre(s): Joseph Rohrer, Bernadette Jobin, Dominique Beuchat, Anne-Dominique Huot, Sabine Rais, Denis Spitale, Nathalie Gillioz, Martha Kottelat, Christiane Beucler, Antoine Rais, Marguerite Gogniat
Non-Membre(s): Cattin Ursula

Rapport de course du dimanche 18 Avril 2021 Portiflue

C’est à 08h45 précises que les 14 participantes et participants se retrouvent au parking du Gros-Pré à Delémont. La responsable de groupe est très heureuse de retrouver une participation aussi importante ; on se dirait à la reprise de l’année scolaire. C’est un vrai plaisir de retrouver des visages connus. Après environ 30 minutes de déplacement en voiture, nous arrivons dans le magnifique village de Meltingen, point de départ de notre randonnée dominicale. Le début du parcours est quelque peu pentu et c’est par un joli chemin de forêt que nous marchons en direction du lieu-dit « Mettenberg ». C’est au travers de très jolis vallons au milieu de fermes dispersées dans la campagne que nous poursuivons notre cheminement pour arriver dans la montée de « Winkelberg »; cette dernière nous permet d’accéder à la crête du « Salenberg », magnifique sentier où l’on peut observer plus d’une centaine de cairns. Aux environs de 11h00, l’on passe devant le restaurant de montagne de « Meltingerberg », pas de chance les terrasses des restaurants n’ouvrent que le lundi 19 avril selon décision du Conseil Fédéral. Pour prendre l’apéro dans cette auberge de montagne, il faudra revenir dans la région. Encore un effort et une légère montée pour se rendre au pied du « Dürrberg », un magnifique endroit de pique-nique est aménagé, et avec le sens de l’organisation et de la planification de notre responsable de course, c’est à 12h00 précises que nous arrivons sur place. Le fond de l’air est frais, le vent est présent et la visibilité est limitée par une couche nuageuse, mais cela ne nous empêche pas de prendre une pause de midi bienvenue. Cerise sur le gâteau: Marylise en plus d’organiser la course a aussi confectionné un cake aux marrons pour le dessert, un grand merci. La reprise après le repas de midi n’est pas des plus faciles, dès les premiers pas nous attaquons la montée du « Hirnichopf », sommet situé à 1026 mètres d’altitude, point le plus élevé de notre randonnée. Si le temps se levait, nous devrions apercevoir les Alpes, malheureusement cela n’est pas le cas. La balade se poursuit en direction de « Nunningenberg » avec comme objectif la chaîne de rochers du « Portiflue ». Après environ 1 heure sur de magnifiques sentiers de crêtes, nous sommes au sommet et nous avons une magnifique vue sur les ruines du château de « Gilgenberg » et une grande partie de la région de Laufon. La descente en direction de « Zullwil » fait souffrir la musculation de la petite troupe et c’est avec un ouf de soulagement et avec un plaisir non dissimulé que chacune et chacun arrive dans le fond de la vallée. C’est aux environs de 16h00 que nous arrivons au but. Un grand merci à Marylise et à Markus pour la parfaite organisation de la journée. Si le soleil n’était pas de la partie, il était à coup sûr dans notre cœur. Ce magnifique canton de Soleure mérite encore de nombreuses visites.

Dominique Beuchat

Participants :

Chef(s) de course: Samuel Berret, Guillaume Berret
Membre(s): Régis Sanglard, Jonas Eschmann, Matteo Creti
Non-Membre(s): Théodore Bourquard

Rapport course Nordend – 17-18 avril 2021

Nous sommes six pour cette magnifique course dans le massif du Mont Rose, placés sous la houlette du duo Berret-Berret (Samuel et Guillaume). Samedi, le départ est fixé peu avant 7h en gare de Delémont, pour un trajet en direction de Zermatt. Régis, déjà en Valais, rejoint l’équipe dans le train à Randa. C’est sous un soleil radieux que nous chaussons skis et baudriers au terminus de la ligne de chemin de fer du Gornegrat vers les 11h. Nous skions jusqu’à Rotenboden où nous quittons les pistes pour emprunter le chemin qui mène à la cabane Monte-Rosa. Exposé plein Sud, c’est à pied et avec les skis sur le sac que nous descendons le sentier en direction du Gornergletscher. Le long du chemin, une soudaine chute de pierres nous donne un coup de chaud et nous force à accélérer le pas. Une fois sur le glacier, les cordées se constituent et s’élancent en direction de la cabane, située quelques 300m plus haut. En milieu d’après-midi, nous atteignons le refuge, tous bien transpirants. Après un petit remontant sur la terrasse, les chefs de course organisent un exercice de mouflage, l’occasion de répéter les gestes et les nœuds importants. La cabane est pratiquement complète et l’on rencontre notamment des groupes du CAS Jura ainsi que du CAS La Neuveville. On apprend que l’arête du Nordend n’a pas été parcourue ces derniers jours et qu’elle n’est pas dans les meilleures conditions, elle serait en glace vive. Après conciliabule de nos chefs de course, il est décidé que le sommet ne se tenterait pas mais que l’objectif restait le col, le Silbersattel à 4’519m. Le dimanche, nous sommes sur les skis à 6h et débutons la montée pratiquement en même temps que le jour se lève. Le panorama est splendide, il n’y a pas un nuage, mais le froid est mordant, on ne doit pas être loin des -20°C. Nous progressons bien, Samuel et Guillaume proposent une trace régulière, harmonieuse et confortable. L’ascension se fait à l’ombre, avec parfois un petit vent qui n’arrange pas nos problèmes de froid au bout des doigts et des orteils. Nous montons jusqu’à environ 4'300m, juste sous les imposants séracs situés en contrebas du col. Partant de l’idée que nous n’allons de toute manière pas au sommet et que le vent semble souffler très fort là-haut, nous décidons d’en rester là et enlevons confortablement nos peaux sur le coup des 11h. Les sentiments sont mélangés, un peu d’amertume de ne pas atteindre un sommet, un col, une épaule, … mais finalement une décision raisonnable et adéquate au vu des conditions du jour sur l’arête. La descente se fait sous le soleil et majoritairement dans une excellente neige poudreuse jusqu’à la cabane. De là, le retour sur Zermatt se fait en se laissant glisser le long de la douce pente du Gornergletscher avec un passage splendide au travers d’une gorge. Sur les derniers mètres, le manque de neige nous impose un petit quart d’heure de marche pour rejoindre la piste de ski en-dessus de Furi. La neige est mouillée, lourde et collante, ce qui demande de la vigilance jusqu’au dernier virage. Une fois au village, le bus nous ramène jusqu’à la gare, nous récupérons quelques affaires laissées dans un casier et quittons les lieux vers 15h30. On retiendra de cette course le froid glacial, la beauté des lieux, la qualité de la neige et la farouche envie d’y retourner pour atteindre le sommet.

Régis

Participants :

Chef(s) de course: Jean-Claude Sanglard
Membre(s): Françoise Charmillot, Jonathan Fleury, Heidi Bessard Christe, Romain Christe, Matteo Creti, Thomas Docourt
Non-Membre(s): Géraldine, Joey

Ski de randonnée au Binntal, 20-21 mars

On se retrouve tous à Fäld le samedi vers 9h ; le temps de saluer tout le monde, de s’équiper et nous sommes déjà partis pour la cabane du Binntal, via le Grosses Schinhorn. Superbe montée à travers les sapins en première partie, puis nous arrivons aux abords d’un petit lac gelé, Mässersee. Là nous faisons une petite pause : une vue magnifique sur les montagnes des alentours s’offre à nous, pratiquement aucuns nuages. Ici les chefs (Jean-Claude, Françoise et Géraldine) décident de faire 2 groupes : un groupe un peu plus rapide et un groupe un peu moins rapide. Le 1er groupe montera au sommet du Grosses Schinhorn (2937m) et redescendra au col (2824m) pour retrouver le 2ème groupe qui montera directement au col. La montée au col est splendide également, mais de plus en plus rude, dans le haut il y a un vent terrible, d’autant plus qu’il fait très froid, -10° je pense. Au col petite pause également, le temps de tous se retrouver on essaie de s’abriter le mieux qu’on peut. Ici on enlève les peaux puis petite descente de l’autre côté en Italie, la neige est excellente et on se fait bien plaisir. Puis un peu plus bas, on remet les peaux pour une courte montée sur un 2ème col qui nous ramène en Suisse. Là, magnifique descente qui nous mène vers la cabane où nous arrivons vers 15h30. La cabane est à moitié sous la neige, il faut pelleter pour dégager la porte d’entrée et les fenêtres. Pour le souper nos chefs nous ont concocté des spaghettis avec une délicieuse sauce bolognaise maison. Le lendemain déjeuner à 6h pour partir vers 7h. Le temps est un plus couvert et il y a plus de vent également. Départ pour l’Ofenhorn (3235m) avec pour objectif de monter directement depuis la cabane par le côté ouest et de le contourner par le sud pour atteindre le sommet. La montée est belle, mais il y a beaucoup de vent et il fait très froid. Hélas nous sommes bloqués juste avant un petit col sous le sommet vers 2800m, point stratégique car il est très raide sur la fin, la neige et les conditions ne sont pas suffisamment bonnes pour continuer. Nos chefs décident de redescendre à la cabane afin de se réchauffer un peu et d’étudier la carte pour faire une variante. Vers 10h nous repartons de la cabane pour aller du côté de la face nord du Grosses Schinhorn, la neige est bien meilleure côté nord. Nous remontons gentiment de 200m environ en allant en direction de Fäld, afin de retrouver une belle descente qui nous conduira sur le chemin d’été qui mène au village. Nous profitons à fond de cette belle descente, puis arrivés sur le chemin, nous faisons une dernière pause avant de redescendre vers le village. Vers 14h, on se dit au-revoir au parking avec une belle surprise sur les pare-brises, sachez que le parking tout en haut de Fäld est payant ! LOL ! Pour ma part, c’était ma 1ère sortie hors des sentiers battus en rando à ski, j’ai eu énormément de plaisir, c’était un magnifique week-end et nous étions une super équipe. Un grand merci encore à Jean-Claude pour l’organisation au top et merci également à Françoise et Géraldine pour leur aide et conseils. Vivement la prochaine !

Jonathan

Participants :

Chef(s) de course: Julien Veya
Membre(s): Julien Veya, Guillaume Berret, Annick Meli, Frédéric Zuber, Xavier Larregle, Daniel Christe
Non-Membre(s): Carine

Course du 13-14 mars 2021 au Toggenburg

J’aurais adoré vous relater la bonne ambiance matinale qui régnait dans le bus de Fred en route vers la région du Säntis ce matin-là. Victime d’une panne de réveil, j’ai loupé l’embarquement à Delémont, ce qui m’a promue de suite au poste de rédactrice du rapport de course. Mon retard pour rejoindre l’équipe à Nesslau a été accueilli avec bienveillance. Julien nous recevait dans sa région d’adoption. Un ami du coin, Werner, est venu le seconder le premier jour. Dans le bus avec Fred : Guillaume et son amie Carine, transfuge du CAS La Neuveville, Daniel, Xavier et Raphaël. Loin derrière seule dans sa voiture : Annick. Sans plus tarder, nous remontons en voiture jusqu’à Stofel (1141m) pour avoir assez de neige à se mettre sous les peaux. La pluie des derniers jours a imbibé tout ce qu’elle n’a pas fait fondre. On progresse sur une neige bien glacée et dans l’ombre, à travers les éboulis, fissures et striures des Perfirzen, jolies formations géologiques dans les contreforts du Speer, qui avec ses modestes 1950 mètres est le plus haut amas de conglomérats d’Europe. Un beau tas de cailloux en somme, qui ressemble plus à un tremplin qu’à une lance (Speer en allemand), et que chacun aura aperçu sans le savoir sur l’autoroute des Grisons, à gauche avant de longer le lac de Walenstadt. Depuis le petit col au pied sud du sommet (1727m), on aperçoit au-delà de la vallée de la Linth les prémices de précipitations annoncées, qui ne nous atteindront qu’en fin d’après-midi heureusement. Fred nous fait une belle démonstration de descente à peau de phoque, talon libre, dans le petit cras précédant la dernière étape, 200m d’ascension plus raide, dans un bain de soleil commençant à peine à réchauffer l’air. Une plateforme agrémente le sommet du Speer, et l’ami Werner nous surprend avec un petit blanc qui passe bien comme apéro. On descend sur un manteau de béton à peine garni de gros sel en surface, jusqu’à une cabane de berger à l’abri du vent, où l’on déballe notre pic-nic et fait plus ample connaissance. De retour aux voitures assez tôt, nos guides locaux nous appâtent avec la promesse de tranches à la crème et on rechausse skis et peaux pour une promenade vers un bar de piste. Pas de tranches à la crème mais des Röteli à gogo et une ambiance après-ski digne d’Ischgl, les participants d’un camp de moniteurs se livrant à une hallucinante démonstration de danse en souliers de ski sur une musique oumpah- oumpah! Il commence à neiger lorsque nous rallions l’Hôtel Drei Eidgenossen à Alt St. Johann, auberge sobre et chaleureuse avec vue sur le Säntis, auquel on ne s’attaquera pas comme prévu à cause de la météo déplorable. Soirée très conviviale mais dont je ne peux révéler ici les propos car « ce qui se dit dans le Toggenburg reste dans le Toggenburg ». Le dimanche on peut partir ski aux pieds depuis l’auberge (890m) à l’assaut des Churfirsten, plein sud. Visibilité limitée et gros flocons accompagnent une montée ralentie par la rédactrice, peu en forme. Une fois sortis de la forêt, le vent s’en mêle et on remonte le Früseltal en laissant sur notre gauche le Brisi, dont l’ascension attendra de meilleures conditions. À l’approche du précipice, le vent qui s’engouffre entre Brisi et Früsel devient très vigoureux. La vue sur le lac de Walenstadt aurait été certainement époustouflante dans d’autres conditions, mais dans l’immédiat on ne fait pas long feu à 2044m, concentrés à ne laisser s’envoler ni dévaler aucun équipement. Les précipitations cessent miraculeusement et on se paie 1150 mètres de descente en fraîche poudreuse. Dans le dernier tiers, constatant la disparition de Raphaël, tels les Sioux, nous analysons longuement les traces avant de nous convaincre qu’il est descendu sans nous. En effet, il nous attend à l’auberge. On a repris nos véhicules respectifs pour un tranquille retour aux pénates. En fait, malgré les prévisions pessimistes, on aura eu de la chance avec le timing, les descentes se faisant toujours dans les meilleures conditions. Julien est un chef de course attentionné et conciliant que l’on remercie chaleureusement pour ce week-end sympathique.

Annick Meli

Participants :

Chef(s) de course: Laurent Nyffenegger, Damien Berret
Membre(s): François Steulet, Samuel Berret, Matthieu Steulet
Non-Membre(s): Clément

Sortie freephoque – 13-14 mars 2021

Le samedi matin, les 2 Fribourgeois Damien et Laurent, qui avaient fait une sortie d’échauffement la veille, me prennent à la gare de Sierre pour monter à Zinal. Là, nous retrouvons François et Mathieu Steulet, ainsi que Clément, un ami de Mathieu. Puis nous prenons les nouvelles cabines qui nous montent sur les pistes de Zinal. Nous profitons des installations, et mettons quelques fois les peaux pour skier dans des combes où la neige est restée poudreuse. Puis, en début d'après-midi, nous descendons sur le barrage de Moiry, sur une neige dure qui fait bien chauffer les cuisses. Arrivés en bas, nous partons sur les installations de Grimentz, et après discussion, nous optons pour aller faire un couloir, nommé le couloir en S. Pour cela, nous mettons les peaux et marchons un moment sans les skis. L'accès au couloir est délicat et se fait par une section bien raide. Diverses options sont choisies, avec les skis aux pieds, ou en déescaladant sans les skis. Après quelques efforts, nous atteignons le couloir, et nous nous faisons plaisir à le skier. Finalement nous retournons sur Zinal pour une ultime descente dans une combe "secrète", connu que par quelques locaux et les habitués de la sortie Freephoque. Arrivés à Zinal, nous nous rendons à St-Jean où nous passerons la nuit dans un gîte fort sympathique. Le lendemain, nous sommes contents de constater qu'il a plus neigé que ce qui était annoncé. Nous profitons donc des 25cm de poudreuse, et enchaînons les descentes sous les installations, dans une neige légère qui nous gicle à la figure quand on skie. En haut, en bas, en haut, en bas... Les seules pauses que nous nous accordons sont celles dans la cabine, où Laurent découvrira après avoir bu la moitié de son thermos, que si le thé était un peu fade, c’était simplement parce qu'il n'avait pas mis de sachet dedans et qu'il buvait de l'eau chaude. Finalement, après avoir exploité toutes les lignes possibles, nous redescendons à Grimentz en début d'après-midi. Un grand merci à Laurent et Damien pour cette magnifique sortie freephoque !

Samuel