Liste des Rapports 2025
Participants :
Chef(s) de course: | Marylise Hug |
Membre(s): | Marguerite Gogniat, Markus Hug, André Gassmann, Christiane Beucler, Etienne Gigon, Marie-Claire Lachat, Marie-José Jecker, Joseph Rohrer |
Non-Membre(s): | Cattin Ursula |
Course des seniors Hautes-Alpes, Champsaur, Chabottes Gîte des Marmottes
Samedi 23 août Pour 2025 la course des seniors retourne en France, après un passage en Italie en 2024. Comme d’habitude c’est avec une précision d’horloger qu’une partie de l’équipe se retrouve à Delémont à 09h00 pour se rendre à Chabottes magnifique village dans la région des Hautes-Alpes. Après plus de 440 Km nous arrivons tous en même temps dans les 5 minutes à destination. C’est avec plaisir que nous découvrons le gîte spacieux des Marmottes. Durant toute la semaine l’ensemble des participants devra aussi assurer l’intendance et le ravitaillement. C’est une première pour le groupe des seniors Dimanche 24 août Pour cette première journée, départ depuis notre lieu de résidence pour se rendre à Ancelle, village voisin, pour ensuite effectuer le tour du Cuchon Belle balade avec un sentier sinueux très agréable, au début le long de la rivière, puis en pente douce nous a permis d’atteindre le sommet du Cuchon (2002 mètres d’altitude) après 2h40 de montée. De là, nous avions une vue de 360°.Durant l’ascension, nous avons eu la chance d’observer un grand nombre de papillons et de sauterelles Après avoir accompli la descente sous un chaud soleil, c’est avec un plaisir certain que nous prenons un verre à la terrasse d’un restaurant de la région. A 17h00 nous sommes de retour à notre lieu de stationnement. Bilan de la balade 650 mètres de dénivellation et 13 km de marche. Lundi 25 août Au cours de cette deuxième journée de marche, les conditions météorologiques annoncées sont particulièrement favorables. Objectif de la journée : le col de la Pisse. Le départ s’effectue depuis le site de Chaillol, situé à 1 600 mètres d’altitude. Durant la première heure, l’itinéraire emprunte un sentier en forêt offrant une progression confortable et à une pente modérée. Après avoir quitté la zone boisée, le parcours traverse plusieurs chutes d’eau dont le niveau actuellement bas ne présente aucune difficulté pour le franchissement. Pour la suite de la balade, c’est par un sentier en balcon que nous prenons la direction du sommet du col. Après plus de 2h30 de marche, nous y sommes à une altitude de 2'354 mètres. C’est à cet endroit que nous décidons de faire la pause de midi, survolés par quelques vautours. Après cet arrêt, nous sommes en pleine forme pour affronter la descente. La première partie s’effectue sur le même tracé que la montée, mais depuis la bifurcation de « la grande Baume » nous découvrons un magnifique sentier très bien aménagé et qui en « balcon » nous permet d’admirer pendant de longs instants le beau paysage constitué par plusieurs roches aux formes particulières. C’est aux environs de 15h40 que nous retrouvons notre lieu de départ. Pour les statistiques de la journée 13km au compteur et 1500 mètres de dénivelé. Mardi 26 août Le soleil est au rendez-vous pour cette journée qui s’annonce sportive, puisque la grande course au programme vise le col du Palastre, puis le sommet du même nom, avant un retour au lieu-dit « Les Richards ». Le départ s’effectue à 9h15, à une altitude de 1575 mètres. Dès les premiers pas, le chemin s’avère assez raide, mais la suite du parcours offre un superbe sentier tracé à travers les pâturages et la forêt, le tout dans un décor digne d’une carte postale. Après deux heures et demie d’effort soutenu, nous atteignons le col du Palastre. Pour relever un défi supplémentaire avant la pause de midi, le groupe poursuit jusqu’au sommet à 2337 mètres d’altitude. Cerise sur le gâteau, cinq membres du groupe (les dames) se dirigent jusqu’à la croix perchée tout en haut de la montagne. Après un pique-nique bien mérité, la longue descente commence. Nous traversons alors une splendide forêt aux senteurs délicates et aux essences diverses. Pour corser les choses, nous traversons par quelques passages aériens. Mais nous ne sommes pas encore arrivés au terme de l’étape et il reste une montée finale de 200 mètres, mais grâce à l’initiative de Marguerite et d’André, nous découvrons un léger raccourci. Bilan de la journée : 950 mètres de dénivelé et 16 km parcourus Cette journée restera gravée dans nos mémoires grâce à la beauté des panoramas. Mercredi 27 août Après une grosse journée de marche, c’est un parcours plus facile qui est proposé par les organisateurs. Nous nous déplaçons dans le hameau de Prapic tout près de Orcières-Merlette, village bien connu comme arrivée d’étape du tour de France. Blotti au fond de la vallée du Drac Noir, aux portes du Parc national des Ecrins, à 1556 m d’altitude, ce village typique du Champsaur, avec ses maisons traditionnelles et ses ruelles en pavés, est connu pour les nombreuses randonnées accessibles à tous telles que le Saut du Laïre. Pour se rendre à cet endroit, nous empruntons d’abord un chemin en cailloux plat. Mais rapidement cela monte, après environ une heure de marche sous la pluie nous arrivons à la chapelle de Notre Dame de la Saulce, qui se situe juste en dessous du saut du Laïre. Après avoir admiré cette magnifique chute, nous continuons de monter pour nous diriger sur le plateau de Basset. Pendant quelques kilomètres sur un parcours tout en balcon nous pouvons côtoyer un paysage enveloppé de brume. Avant d’entamer la descente, nous prenons le repas de midi sous la pluie. Pour une partie de l’équipe, la descente se révèle un exercice un peu plus compliqué dû au terrain mouillé. Après la pluie, le beau temps. Durant toute la descente nous repérons aussi de nombreux sorbiers, argousiers et églantiers couverts de fruits bien dodus, accompagnés de mélèzes remarquables. Nous prenons un verre dans un restaurant du village de Prapic. Arrivé au refuge, tout le monde est très heureux de pouvoir se rechanger et faire sécher les vêtements Jeudi 28 août Les prévisions météorologiques étaient exactes et le mauvais temps annoncé pour la matinée du 28 août s’est bien confirmé. Pour cette raison, il a été décidé d’instaurer un repos matinal, tandis qu’une partie du groupe a effectué une visite à Gap sous des trombes d’eau. Miracle de la nature : dès midi, le soleil perce enfin les nuages, nous offrant l’occasion d’entamer une nouvelle randonnée au départ de notre lieu de résidence. Nous cheminons d’abord dans la forêt sous le village de St-Léger-les-Mélèzes, profitant d’une lumière retrouvée et de l’air frais de la montagne. Rapidement, nous empruntons un joli sentier qui nous mène jusqu’à Pont du Fossé. Arrivés sur place, notre guide nous propose un détour par le camp de loisirs du Châtelard. Nous sommes émerveillés par la diversité des paysages rencontrés tout au long du parcours, et la visite du camp nous touche particulièrement grâce à une exposition de superbes clichés grand format sur les Hautes Alpes (paysage et faune). Le retour au refuge s’effectue en suivant les berges du Drac, une expérience à la fois enrichissante et apaisante, ponctuée par la beauté paisible de la vallée. En fin de journée, nous faisons le bilan : 14,5 km parcourus et 280 mètres de dénivelé. Vendredi 29 août Pour cette dernière journée de marche, nous découvrons un endroit encore inconnu : la vallée de Champoléon. Nous garons les voitures dans le hameau des Boret. Dès le départ, le sentier est très pentu. Pendant la première heure de marche, nous gagnons deux cents mètres d’altitude. Tout en transpirant, nous longeons le torrent du Tourond et sa végétation : des mélèzes parés de longues barbes de lichen. Agréable surprise : après le brouillard et l’ubac, nous arrivons enfin au soleil. Après environ 1h30 d’effort nous atteignons le sympathique Refuge du Tourond, avant de faire une halte dans cette accueillante cabane : Nous poursuivons jusqu’à la chute de la Pisse. Une fois la pause terminée, nous empruntons un splendide sentier menant au hameau des Fermons. Juste en dessous, deux membres de notre groupe ont l’occasion d’observer un jeune chevreuil qui broutait tranquillement en bordure de la route, moment furtif et précieux, témoin de la douceur du lieu. La randonnée prend fin relativement tôt, chacun savourant la satisfaction du chemin parcouru. Résultat de la journée : 1 040 mètres de dénivelé, 9 km parcourus en 3 h 30, et surtout une extraordinaire richesse de souvenirs sensoriels. Samedi 30 août Après les travaux de nettoyage du refuge, toute l’équipe est prête à rentrer au Jura. Il ne reste plus qu’à accomplir environ 440 km en voiture, et la sortie seniors 2025 sera terminée. À la fin de cette semaine, il est important d’exprimer notre gratitude à chacun et chacune. Merci à Marguerite pour son organisation sans faille et sa bonne humeur communicative tout au long du séjour. Son engagement a permis à tout le groupe de profiter pleinement de l’aventure, sans jamais manquer de rien. Merci à André pour la planification minutieuse des sorties. Grâce à son expérience et à sa connaissance du terrain, chaque randonnée s’est déroulée en toute sécurité, avec le souci du détail. Sans oublier Marie-Claire, notre photographe officiel, qui, chaque année, avec un certain don artistique, nous crée un montage sonore d’images qui nous laisse de merveilleux souvenirs à chaque fois. Nos remerciements vont aussi à Dédé, qui a mis à disposition le gîte de l’Alstom à Chabottes. Sa contribution a offert un cadre chaleureux et confortable, véritable point d’ancrage pendant toute la semaine. Enfin, un grand merci à Claudette, Patrice et Guy pour leur agréable compagnie et leurs judicieux conseils. Leur enthousiasme, leur humour et leur bienveillance ont enrichi cette aventure de moments précieux et authentiques. Chacune et chacun a contribué à la réussite de cette sortie, en donnant un coup de main en cuisine, de bon ou mal gré, mais chacun a joué le jeu.
Dominique



Participants :
Chef(s) de course: | Corinne Allimann |
Membre(s): | Denis Planchenault, Daniel Joray, Tiziano Scolari, Sabine Rais, Véronique Allegro, Michèle Borruat, Odile Fleury, Olivier Montavon, Daniel Christe |
Non-Membre(s): | Cédric Gigon CAS Jura |
Derborence-Sanetsch
Une sortie inoubliable au départ Delémont … et sans même avoir aperçu le groupe sur le quai à 6h12, on entendait déjà au loin les éclats de rire de notre cheffe de course ! Notre aventure commence à Derborence, ce lieu à la fois majestueux et chargé d’histoire. Ce cirque alpin est célèbre pour ses deux catastrophes naturelles survenues en 1714 et 1749, lorsque des pans entiers de falaise des Diablerets se sont effondrés, ensevelissant alpages, bergers et troupeaux, et créant le lac de Derborence qui s’est formé en bloquant le cours de la Derbonne et de la Lizerne. L’auteur C.-F. Ramuz en a tiré un roman poignant qui cherche à fixer l’année exacte du drame. Le trajet en car depuis Sion jusqu’à cette vallée reculée est à lui seul une expérience vertigineuse : la route étroite serpente dans d’impressionnantes gorges, entre falaises abruptes et vide abyssal — un paysage à couper le souffle. Enfin arrivés, un bon café nous remet de nos émotions, puis nous entamons la montée. Le Poteu des Étales constitue l’un des passages les plus techniques : un couloir glissant équipé de mains courantes et d’échelles, taillé au milieu des lapiaz, ces labyrinthes de roches calcaires typiques du plateau de Tsanfleuron. Il faut vraiment avoir le pied sûr pour s’y aventurer. Et soudain apparait, comme par magie, la cabane de Prarochet, nichée au cœur de ce désert minéral — comme suspendue sur les lapiaz. Le panorama est réellement alpin : des sommets acérés glaciaires, la vaste étendue des lapiaz sous nos pieds, et la quiétude du refuge. Un géologue passionné nous explique le rôle de l’eau et du relief dans la formation de ce paysage unique. Les gardiens, chaleureux et attentionnés, nous ont offert une tournée de génépis. Il faut dire que la soirée était très animée et que l’ambiance a connu son paroxysme de fous rires lorsque le thème s’est porté sur le fameux “TINDER ALPS”. Nous laissons le public intéressé découvrir plus en détail ce nouveau “livre” de rencontres, mais chacun y allait de son commentaire plein d’humour. Et il faut l’avouer, la plus intéressée fut la soussignée… Le lendemain matin, après un petit-déjeuner réparateur, nous entamons la descente vers Gsteig en passant par le col du Sanetsch, qui domine le barrage. Là encore, les lapiaz s’imposent, et le sentier traverse un terrain minéral sculpté par le temps. Cette portion offre de superbes vues sur le lac du Sanetsch, dans un cadre toujours aussi enchanteur. » Nous faisons une pause réconfortante à Gsteig avec gaufres, glaces et café. L'ambiance y est douce et presque nostalgique : on quitte ces lieux avec des étoiles plein les yeux, le cœur apaisé par la beauté altière du Valais. Un grand merci à Corinne, notre pilote du jour.
Sabine Rais et Olivier Montavon






Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Marlyse Guerne, Anne Creti, Marie-José Jecker, Christiane Beucler, Raymonde Dominé, Laurence Ozmen, Joseph Rohrer |
Montoz
Au départ de La Heutte, Marlyse nous conduit au sommet du Montoz par un sentier inexistant sur les cartes. L’itinéraire se découvre au fur et à mesure de la montée par des points rouges à peine visibles sur les arbres. Montée rapide, petite halte à la cabane du ski-club pour se réhydrater et nous voilà déjà arrivés à la cabane CAS de Pierre-Perthuis. Matteo s’occupe de l’apéro et du feu et nous dégustons nos raclettes cuites au feu de bois. Marlyse nous prépare les cafés et nous voilà repartis pour la descente qui alterne sentiers officiels et itinéraires confidentiels. Nous arrivons aux voitures sous une petite pluie rafraichissante. Encore une très belle journée Merci Marlyse
Laurence




Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Laurence Ozmen, Joseph Rohrer, Anne Creti, Marie-José Jecker, Marlyse Guerne, Marie-Claire Lachat, Antoinette Cortat |
Non-Membre(s): | Maja Stefaniak Ozmen, Oscar Stefaniak Ozmen |
Mercredistes - Leglerhütte
En montant dans l’autobus à Schwanden , nous ne nous doutons pas que le parcours à effectuer pour rejoindre Kies, sera déjà à lui seul toute une aventure. La deuxième surprise se situe devant le refuge de montagne des amis de la nature qui propose de laisser son portable dans un hôtel particulier… Météo maussade, la Leglerhütte reste cachée dans le brouillard jusqu’au dernier instant. Le ciel se découvre lentement le lendemain après le Wildmaadfurggeli et nous laisse apercevoir le Chuebodensee. Nous poursuivons par une belle descente et rejoignons le domaine skiable d’Elm. Arrivés à Ampächli descente libre, à pied, en cabine ou en kart. La majorité des mercredistes descendra en kart.
Laurence




Participants :
Chef(s) de course: | Vincent Berret, Daniel Joray |
Membre(s): | Sabine Formica, André Gyseler, Véronique Gyseler-Bürki |
Non-Membre(s): | Kosa Stefania |
JV5 – 4ème étape – Vicques (JU) - Courrendlin (JU)
L'étape : JV5 – 4ème étape – Vicques (JU) - Point 502 Es Forêts derrière (JU) - Sur Rosé (JU) - 807 m - Montchemin - Rochers du Midi (JU) - 869 m - Montchaibeux (JU) - 629 m - Point 469 Le Pertuisat (JU) - Courrendlin (JU) Caractéristique de l'étape : 17.7 km - 927 m de dénivelé - 06.30 h de marche Si la cotation de la JuraVinch se situe entre T2 et un ou deux passages de T3, trouver une date pour un groupe de 10 personnes se révèle de cotation T5. Se rajoute les inévitables imprévus. C’est dans cette situation que s’est plongé 4 vaillants randonneurs. Un départ de Vicques (JU) pour monter Sur Rosé (JU) par la Béchatte du Rosé. Un sentier splendide qui arpente une petite arête. Avec l’indéniable passage du Rocher d’Obelix. Un moment de savoir-être paysan nous interrompt dans nos échanges. Un troupeau de vaches-mère avec son mâle protecteur nous barre le chemin. André fin connaisseur du monde animal, nous commu-nique son constat : Visiblement pas très intéressé par nous 4. Heureusement. La descente sur les grottes du Do la Baume nous fait entrer dans un cirque féerique, ou pourrait bien se cacher de petits lutins. Nous attaquons le long sentier de L’Essert qui nous amène au chalet du ski club de Rebeuvelier (JU). Nous traversons la piste nationale de descente où il y a quelques années en arrière, le village de Re-beuvelier (JU) organisait sa traditionnelle descente à ski. Le point culminant de la Journée. Les Rochers du Midi (JU). Puis une petite descente escarpée pour nous amener à leurs pieds. André, encore lui, se rappellera sa jeunesse en nous montrant que les voies d’escalades à cet endroit ne sont pas faites pour lui. Un petit topo sur le tunnel du Vaferdeau par notre guide du jour, une descendre en surplombant la car-rière de Courrendlin, une traversée du village par ses petits chemins, un brin de nostalgie du Vinch qui redécouvre les quartiers de son enfance en vacances. Soudain le Montchaibeux s’obscurcit. Un orage s’annonce. Une pause improvisée à la buvette du FC Courrendlin, un abandon de l’André qui a oublié ce matin de mettre de l’huile dans les articulations. Le groupe (de trois) s’engage dans la jungle du Montchaibeux. Quelques stigmates se dessineront sur nos mollets. Le Montchaibeux est vaincu. Le retour sur Courrendlin est soutenu par la perspective d’une bonne bière sur une terrasse à Delémont.
Vinch






Participants :
Chef(s) de course: | Frédéric Zuber, Guillaume Berret |
Membre(s): | Agathe Fringeli, Alain Faessler, Marion Fringeli, Muriel Haegeli, Yanis Schori, Nathalie Schaffter, Daniel Joray, Antoine Toth, Gilles Mouttet, Marijan Martic, Gérald Chételat, Sandra Charmillot, Robin Giroud, Julien Zuber, Léa Fringeli, Corinne Allimann |
1er 4000m sortie d'entraînement
SAMEDI 12 juillet, départ de Delémont à 8h avec un mini bus et une voiture, direction le parking du barrage de la Grande Dixence avec la traditionnelle pause cafés-croissants histoire de se mettre en jambes ou...de finir de se réveiller ! Nous voilà prêt sur le parking, face à l'imposant barrage. Lors de notre ascension, nous avons assisté à un éboulement, qui aura donné une fermeture de la route d'accès au barrage, la semaine suivante. Arrivé à la hauteur du barrage, nous avons continué notre chemin en empruntant des tunnels, puis nous avons bifurqué direction la Cabane de Prafleuri, où nous avons profité de faire notre pause dîner sous un magnifique soleil ! Une fois le groupe rassasié, nous nous sommes remis en route, pour monter le Col des Roux, juste avant de redescendre au but de notre 1ère journée ! Après 2h30 de marche, notre petit groupe se retouvre attablé à la terrasse de la cabane pour se désaltérer... Au programme de l'après-midi, était prévu un " Refresh pratique concernant les divers nœuds et encordement " mais le groupe n'a plus jamais quitté la terrasse et nous avons créé des liens différemment avant d'aller souper. Pour le bonheur de peu de monde...le repas était de nouveau des lentilles, comme lors de notre 1er week-end, heureusement qu'il y avait le génépi pour faire digérer tout ça ! DIMANCHE 13 juillet, déjeuner à 4h30 avant notre départ à l'aube pour l'ascension de la Rosablanche. Après un certain temps de marche, les troupes se sont encordées, la montée se fit par le glacier de Mourti avant d'attaquer la " courte " arête rocheuse, il nous aura fallu 1h30 pour arriver en haut, donc la courte arête n'était pas si courte...certains participants on dû vaincre leurs craintes, mais tout c'est très bien passé ! Arrivé en haut, les traditionnelles photos, puis descente direction la cabane par le glacier de Prafleuri. De retour à la cabane, un petit gâteau accompagné d'un coca nous aura remis d'attaque pour la descente jusqu'aux voitures. Nous avons repris le chemin du retour, avec l'arrêt fondue au fromage pour bien finir le week-end en nous remémorant les moments forts de ces deux jours ! Nous voilà déjà au bout de la 3ème étape...heureusement, il nous reste la dernière étape pour élucider l'énigme du bon et du mauvais chasseur ! Un immense MERCI à nos guides qui nous font vivre cette magnifique aventure !
Muriel



Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Anne Creti, Christiane Beucler, Marlyse Guerne, Laurence Ozmen, Joseph Rohrer |
Vosges sentier des roches
Le sentier des roches, inauguré en 1910 par le club Vosgien, est une randonnée emblématique des Vosges. Il relie le col de la Schlucht au Frankenthal près du Hohneck. A la sortie du sentier, nous rejoignons les crêtes par le Schaeferthal à l’ombre des feuillus puis sentier des couloirs pour rejoindre le col de la Schlucht.
Laurrence



Participants :
Chef(s) de course: | Frédéric Zuber, Guillaume Berret |
Membre(s): | Agathe Fringeli, Alain Faessler, Antoine Toth, Muriel Haegeli, Yanis Schori, Robin Giroud, Corinne Allimann, Léa Fringeli, Daniel Joray, Marion Fringeli, Gilles Mouttet, Marijan Martic, Julien Zuber, Gérald Chételat, Nathalie Schaffter, Sandra Charmillot |
1er 4000m formation glacière
La journée a commencé par un "léger" contretemps : au moins 15 minutes de retard causé par moi-même puisque c'est le téléphone de notre chef de course qui a été mon réveil ce matin-là. Je m'excuses encore envers toute l'équipe pour mon inexcusable retard. Le trajet jusqu’au point de départ s’est déroulé dans le calme, ponctué d’une pause café bien méritée à Wassen. Ensuite, nous avons poursuivi sur les routes sinueuses des montagnes. Après avoir fixé les cordes sur nos sacs et mis un peu de crème solaire, nous avons débuté l'ascension de la montagne se dressant devant nous. La marche était très agréable sous un soleil réchauffant et avec la fraîcheur bienvenue de l’altitude. Nous progressions d'un bon rythme en un seul groupe. Quelques névés ont été traversés sans difficulté, et c’est vers midi que nous avons atteint la cabane de Tierbergli. Installés à proximité, nous avons pique-niqué sous le regard impressionné des participants face à l’atterrissage spectaculaire d’un hélicoptère de la Rega tout près de nous. Après le repas, nous nous sommes équipé à la cabane avant de descendre jusqu'au glacier visible depuis notre place de pique-nique. Pour la plupart d'entre nous, c'était la première foi que nous utilisions des crampons. Nous progressions en trois cordées de 6 encadrés par deux membres expérimentés. En corde tendue, nous avons progressé jusque sur une partie pentue du glacier pour y faire nos exercices. Nous avons appris à faire une boîte aux lettres, pratiqué des mouflages en conditions réelles, et nous avons appris à nous retenir en cas de glissade avec notre piolet. Cela nous pris toute l'après-midi. Nous avons terminé les exercices par une chute spectaculaire et comique de Marion qui dévalait la pente tandis que sa parente, Léa s'agrippait à son piolet à plat ventre essayant de retenir Marion tant bien que mal. C'est seulement après une vingtaine de mètres de glissades que nos deux acolytes se sont arrêtées sous les exclamations de notre cordée en contre-bas. La journée se termina sur la terrasse de la cabane avec une bonne bière après s'être installé dans le dortoir. Nous avons soupé dans la joie et la bonne humeur avec un plat de lenties. Plusieurs ont pris le temps de contempler le coucher de soleil et de boire encore un verre tandis que d'autres se couchait sachant se qui les attendait quelques heures plus tard. Le réveil collectif s’est fait à 4h du matin dans le silence du dortoir. Encore un peu endormis, nous nous sommes retrouvés autour de la table du petit-déjeuner, mais déjà prêts à relever le défi du jour. À 5h15, sacs faits, baudriers en place, et gourdes remplies de thé de marche, nous avons pris la route vers le sommet, cette fois-ci sans retard. Les mêmes cordées que la veilles se sont formées. Nous avons traversé le glacier à l’aube, dans l’air froid de la nuit. Plus nous approchions du sommet, plus le vent se levait, nous obligeant à bien nous couvrir. Nous sommes arrivé aux sommets du Gwächtenhorn heureux. Nous avons profité de faire quelques photos et de manger un truc avant de faire demi-tour pour retrouver le chaud de la cabane. La descente se fit de vive allure pour la plupart mais nos crampons s'enfonçant dans la neige a mis quelques peu en difficultés les plus courts sur patte se qui nous contraint de ralentir le pas. Notre cordée, un peu moins pressée, n’a pas échappé à une bonne averse avant de rejoindre la cabane. Heureusement, nous avons pu faire sécher nos affaires à l’intérieur en attendant le retour du beau temps. Dès que le soleil est revenu, les membres du groupe les plus lents ont entamé la descente, rejoints un peu plus tard par le reste de l’équipe. Chacun a pu progresser comme il le voulait. Arrivant à la dernière partie de la descente, des nuages noirs se sont mis à gronder et une grosse pluie s'est abattue sur nous. Les premiers arrivés au bus, s'abritaient tant bien que mal derrière celui-ci et Agathe s'est même réfugiée sous le véhicule. Tandis que les autres terminaient leur descente d'un pas rapide et sûr. Une fois restaurés et changés, nous nous sommes dépêché de prendre la route, surpris par l’arrivée massive de militaires en exercice de tir. Le retour à Delémont a été très calme cars la plupart ont sombré dans le sommeil, épuisés par la courte nuit et les efforts du week-end. La journée se termina par la traditionnelle fondue tant attendue.
Robin



Participants :
Chef(s) de course: | Névé Rion |
Membre(s): | Samuel Comisso, Raphaël Rion, Colin Babey, Noe Mazzarini, Marie Guyot, Samuel Berret |
Non-Membre(s): | Naël Fröhlich |
Traversée Pointes du Mourti - Dent des Rosses
Nous nous sommes retrouvés samedi 21 juin au pied du glacier de Moiry. C'est au nombre de 7 que nous avons rejoint la cabane de Moiry sous un soleil radieux. La cabane étant plutôt proche de la route, nous avons rapidement rejoins sa terrasse afin de profiter d'un bon pique-nique sous le soleil. Pour occuper l'après-midi, une partie du groupe s'est mise en route pour le Pigne de la Lé par l'arête nord. Non loin de la cabane, deux autres membres du groupe se sont dégourdis les doigts sur quelques longueurs d'escalade. Une fois tout ce beau monde rassemblé et réhydraté par un bon verre bien mérité, un petit point théorie-pratique s'impose. Nous avons revu les techniques de descente en rappel, d'encordement ainsi que de réserve de corde. Une fois les mémoires rafraîchies, comme le temps, nous nous sommes empressés de rentrer à l'intérieur. Une petite partie de skip-bo nous aura occupé avant que la soupe n'arrive. L'orage s'invite également à la partie, heureusement qu'il n'est pas venu plus tôt ! Après s'être régalés devant un repas vraiment copieux, nous avons rejoint nos couettes. Comme à chaque fois, nous ne sommes pas tous égaux en termes de sommeil. Nous sortons tant bien que mal de nos lits dimanche matin à 4h. Une fois nos estomacs remplis et un bon café avalé, il est temps de se mettre en route. Départ à 5h, presque pas besoin de lampe frontale. Après s'être encordés et avoir mis les crampons, nous attaquons le glacier en direction du premier objectif : la Pointe Du Mourti. Le soleil se lève gentiment et colore notre futur parcours d'une belle teinte matinale. Nous grimpons la Pointe du Mourti par l'arête nord-est, une belle ascension sous les premières lueurs du soleil. Le sommet atteint, nous pouvons voir le reste de la course qui nous attend. Un petit rappel et on rejoint l'arête qui nous conduira jusqu'à la Dent des Rosses. Un très chouette terrain de jeu avec une vue splendide sur les sommets environnants. L'arête, en bon rocher avec quelques passages techniques mais dans l'ensemble sans trop de difficultés, reste cependant longue. Une fois la Dent des Rosses atteinte, il nous reste à rallier la cabane par le glacier de Moiry. Un retour plutôt rapide. Nous profitons encore un peu de la vue et du soleil à la cabane autour d'un verre puis nous descendons retrouver nos carrosses. Encore merci aux chefs de course, Névé et Samuel, pour cette magnifique sortie !
Samuel Comisso





Participants :
Chef(s) de course: | Camille Borruat, Thibault Joray |
Membre(s): | Marion Fringeli, Aurore Martin, Anne Koller, Névé Rion, Yannick Kley, Beatriz Ivo Candeias |
Arête des fondues, heu,..., Sommêtres
C’est au départ du Noirmont que notre fine équipe de grimpeurs s’est lancée à l’assaut de l’arête des Sommêtres. Chemin classique, météo radieuse et motivation à bloc. Pendant cinq heures, notre joyeuse troupe a enchaîné les pas d’escalade sur un vrai fil de rasoir. La roche était sèche, l’ambiance jeune et dynamique… mais légèrement déséquilibrée côté équipement. Surprise : Camille avait tout son matériel d’escalade, bien rangé et prêt à l’emploi. Mais pour la fondue... c’était une autre histoire. Son mini réchaud a boudé l’altitude, refusant obstinément de fondre le fromage. Heureusement, Thibault, fidèle à lui-même, avait prévu l'imprévisible. Il aurait probablement pu ouvrir une fromagerie mobile sur l’arête. Son réchaud, son caquelon et sa précision suisse ont sauvé le dîner. Au sommet, alors que la vue s’étendait, la fondue a commencé à mijoter… pile au moment où une mini pluie facétieuse s’est invitée au festin. Pas de quoi faire trembler l’équipe : chacun a protégé son assiette comme un vrai montagnard. La pluie fine n’a pas eu raison de notre repas. Pain, fromage, vin blanc (pour la recette, bien sûr) : un moment suspendu, drôle, un peu fondant, et totalement réussi.
Anne Koller





Participants :
Chef(s) de course: | Frédéric Zuber, Guillaume Berret |
Membre(s): | Agathe Fringeli, Antoine Toth, Daniel Joray, Alain Faessler, Sandra Charmillot, Yanis Schori, Corinne Allimann, Léa Fringeli, Marion Fringeli, Gilles Mouttet, Marijan Martic, Julien Zuber, Gérald Chételat, Muriel Haegeli, Robin Giroud, Nathalie Schaffter |
Les premiers pas du 4000m
C’est sous un soleil généreux que notre équipe motivée s’est retrouvée. Les sourires malgré l’obligation de se lever un jour de congé trahissaient l'anticipation de la journée à venir. Dans tous les cas, il était impossible de distinguer ceux qui exprimaient de la nervosité de ceux qui ressentaient de l'euphorie. Une fois sur place dans les gorges encore fraîches, protégées du soleil par le Raimeux, les choses sérieuses pouvaient commencer. Prussik, nœud de huit, anneaux pour tenir la corde, marcher en’cordés…. tant d’éléments à découvrir pour nos alpinistes néophytes et tant de souvenirs à raviver pour les plus aguerris. A peine le temps de calmer les appréhensions de certains que nos 3 cordées montaient déjà les unes derrière les autres. A la manière de cro-magnons, mais un peu plus colorés, les “CAILLOUX” pouvaient s'entendre de loin pour prévenir de l’éventuel danger que représente le terrain instable. Arrivés dans le coin qui allait leur servir de terrain de jeu pour l’après-midi, les compères purent revigorer leur corps grâce à un ensoleillement réconfortant, un repas bien mérité et surtout, le café. Les échanges allaient de bon train, mêlant anecdotes passées et futur de l’expédition, tout en profitant de l’instant présent. Une fois les postes installés, les personnes réparties et l’équipement équipé, il était temps de continuer la formation. 3 postes, chacuns avec leur défis et encadrés par des experts du domaine; c’était la promesse d’un moment riche en émotions et personne ne fut déçu. Tous les volontaires à sauver au fond d’une crevasse ont survécu, grâce à un piolet en bois et feuillu très bien planté. Qui sait ce qu’il serait advenu sans celui-ci. Et même si certains détails n’ont pas marqué les mémoires, les participants sont prêts à tout pour être certains que leur sécurité et celle des autres soient assurées. De ce fait, les dernières demandes d’adhésions à la REGA ont été confirmées. Le poste pour l’escalade comptait plus de cordes que de participants, ce détail en disait long sur la motivation des formateurs. Deux voies plus ou moins faciles attendaient les personnes et aucune difficulté majeure n’a été relevée, l'assurage incontestablement fiabilisé par les plus formés. L’équipe du CAS Delémont peut compter sur les plus expérimentés pour tenir les situations à bout de bras. Et le “dernier” poste et non des moindre; la descente en rappel! Même si beaucoup de membres du CAS sont adeptes de via ferrata et autres randonnées vertigineuses, cette étape n’a laissé personne indifférent. Même pour ceux qui considèrent cette activité comme une banalité, une difficulté supplémentaire a été ajoutée par les farfadets farceurs qui savent jouer des lois de la physique et tirer sur la corde. Dans tous les cas, tout le monde est arrivé en bas même les plus pusillanimes en s’armant du courage qui les caractérise si bien. Après ces quelques heures d’intenses assimilations, l’heure du café bien mérité avait à nouveau sonnée. La descente se déroulant sans assurage, des disparités de rythme ont pu être remarquées, mais ne constituent jamais un problème, si ce n’est pour les plus pressés d'être à l’apéro. L’esprit d’équipe, la découverte de l’autre et le dépassement de soi, telles étaient les valeurs fondamentales emmenées au pinacle. Ainsi, notre équipe a passé une journée sans aucun dégât, sans problème et comme le disent les plus grands philosophes de notre époque; “Hakuna matata” Il en va sans dire que toutes les informations assimilées ce jour-là seront retenues et perfectionnées avant la formation glace. En remerciant les organisateurs pour les logistique et leur patience, vivement les prochaines étapes ✨️
Agathe

Participants :
Chef(s) de course: | Vincent Berret, Daniel Joray |
Membre(s): | Véronique Gyseler-Bürki, André Gyseler, Sabine Formica, Christian Huber |
Non-Membre(s): | Marcel Kosa, Stefania Kosa, Antonella Corcilo, Laurence Bron |
JV5 - Etape 3 - Mervelier (JU) - Vicques (JU)
JV5 – 3ème étape – Mervelier (JU) - Col de la Melt (JU) - 669 m - Plain Fayen (JU) - 767 m - Sur Moton (JU) - 797 m - Sur Rosé (JU) - 2807 m - Point 502 Es Forêts derrière (JU) - Vicques (JU) Caractéristique de l'étape : 19 km - 911 m de dénivelé - 06.30 h de marche Pas de lave torrentielle, d’éboulement massif, d’avalanche au mois de mai sur la chaîne du Jura. Et pourtant le parcours de la JuraVinch a été modifié. Preuve en est que ce projet est toujours en questionnement et modification. Ce n’est donc plus de Mervelier (JU) à Courrendlin (JU) qu’un groupe de 10 personnes se lance dans l’aventure sous un temps splendide. Mais de Mervelier (JU) à Vicques (JU). Le groupe accueille une nouvelle participante : Laurence coopté par l'André Gaz... qui lui a préféré aller en tant que jeune retraité prendre quelques vacances. Le parcours emprunte le mythique sentier du Plain Fayen. Une vue somptueuse sur le château Raymontpierre où le groupe s’est promis lors d’une prochaine aventure de tester la maison d’hôte récemment créée. Restera à trouver un généreux donateur pour sponsoriser la nuitée qui plomberait les finances de chacun de nous. La plongée dans les Gorges de Vermes (JU) nous poussera à une question fondamentale : « pourquoi descendre pour remonter ensuite ? » Question philosophique du jour qui s’incarnera durant la montée sur l’arrête « Sur Moton » (JU). Une monté qui nécessite le sécateur et la scie, histoire de se frayer un passage agréable. Un silence règne durant l’ascension. La question philosophique du jour semble imprégner le groupe. Et soudain, un paysage unique, hors du temps. L’odeur du foin qui sèche au soleil. La douceur de la topographie qui vient s’opposer à la rudesse de l’arête. Un point de vue à couper le souffle sur les Gorges de Vermes (JU). L’accès à la Pierre qui Tourne (immobile depuis bien des décennies) par un sentier idyllique. Descendre pour remonter. Encore cette maxime qui vient tarauder nos esprits. Mais de savoir que nous atteindrons par cet effort le toit de la JV5, culminant à 2807 m, nous pousse à laisser la question du jour pour une autre étape. « Sur Rosé » (JU). Le groupe atteint le dernier sommet du jour poussé par la pression d’un ouvreur VTT qui nous invite à ne pas pique-niquer sur le parcours, car le Tour de Rbeutz empruntera la Béchatte du Rosé (JU). La Béchatte du Rosé (JU), un sentier créé il y a une 20aine d’années reliant « Sur Rosé (JU) à Vicques (JU) qui actionnera nos notions de patois jurassiens. Un sentier que le groupe foule dans sa première partie, gardant le désert des 2 autres parties pour la prochaine étape. C’est dans un gazon fraichement tondu que les participants du jour laisseront échapper un léger et discret parfum de chaussettes qui aspiraient à une aération commune. La prochaine étape envisagée : Vicques (JU) – Courrendlin (JU). De plus amples informations sur le site du CAS Delémont pour celles et ceux qui souhaiteraient rejoindre l’aventure. Vincent
Berret Vincent






Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Christiane Beucler, Marie-José Jecker, Françoise Schiltknecht, Joseph Rohrer, Laurence Ozmen |
Wàlschgätterli
Montée dans les sous-bois de Montsevelier jusqu’au Wälschgätterli ; le trajet se poursuit le long des crêtes à l’ombre de la forêt jurassienne. Changement de décor de l’autre côté du Röstigraben : les prairies sont jaunes de boutons d’or où paissent de belles vaches à la robe gris-bleu. Dernière pause au bar du Wasserberg avant de rejoindre l’arrêt-bus de Bärschwil.
Laurence



Participants :
Chef(s) de course: | Daniel Christe |
Membre(s): | Tiziano Scolari, Nicole Spörri, Marion Fringeli, Gilles Mouttet, Robin Giroud, Rose-Marie Kottelat, Carine Lehmann |
Via Ferrata Échelles de la mort
On est partis vers 10h15 du Gros-Pré à Delémont afin d'arriver au parking de la Via ferrata des Échelles de la Mort vers 11h30. Il avait plu la nuit précédente et le temps était incertain, mais nous avons eu de la chance car le temps s’est découvert et nous avons eu du soleil. Après une courte explication de Daniel sur les manipulations des sangles au pied de la Via ferrata, nous avons décidé de former deux groupes. Le premier est parti devant et le deuxième un peu plus lentement, avec les personnes qui n'avaient jamais fait de Via ferrata. La Via ferrata est très variée avec des structures en bois et des ponts de toutes sortes. Le seul défaut est que par endroits les échelons sont un peu trop éloignés. Nous avons pique-niqué ensuite en haut, et moi, Robin et Anne-Dominique avons profité de faire la tyrolienne. Nous sommes redescendus aux voitures par le sentier des Échelles de la Mort. Nous nous sommes arrêtés à un joli point de vue. En rentrant, nous nous sommes arrêtés pour boire une bière sur la terrasse du Soleil, en face de la salle du Marché-Concours à Saignelégier. Nous sommes arrivés à Delémont vers 17h. Merci à tous pour cette belle journée !! ^^
Mario Fringeli






Participants :
Chef(s) de course: | Raphaël PY |
Membre(s): | Névé Rion |
Non-Membre(s): | Pierre Hugues Cousin, Lionel Robert |
Ski pente raide Massif du Mont-Blanc
A cause des récentes chutes de neige, avec des quantités assez importantes en basse altitude (il a neigé 40 cm à Chamonix en Avril). Le projet initial dans la région fortement touchée de la Jungfrau est abandonné. En comité réduit (Raphaël et Névé) nous décidons de nous attaquer à un couloir , (le Glacier Rond) situé au-dessus de Chamonix, au départ de l’aiguille du Midi et qui a été parcouru par une connaissance la veille. Nous nous retrouvons à Delémont à 5h du matin et prenons la route pour Chamonix-Mont-Blanc (3h30 de route)...Les Touristes et alpinistes se mélangent dans le téléphérique. Les premiers se démarquants des seconds par les exclamations au passage des pylônes (l’auteur du rapport étant lui-même déjà suffisamment préoccupé par la course à venir pour ressentir le caractéristique « gloups »). Le début de l’itinéraire suit l’arête E de l’Aiguille en crampons , équipée de câbles, avant de couper à flanc de coteau sous la face S avec les skis. Nous laissons le refuge des Cosmiques à notre gauche pour rejoindre le début du couloir. Le premier passage, raide et technique, s’effectue skis sur le sac et crampons aux pieds. S’ensuit une large pente NW inclinée régulièrement à 45°, où la qualité de la neige nous permet de tracer quelques (belles) courbes. La deuxième partie de la descente, orientée SW mais fortement encaissée est plus technique. La pente y est moins raide, mais la neige est dure, irrégulière, avec quelques passages en glace, nous obligeant à remettre les crampons par prudence. Avant d’attaquer cette deuxième partie nous avons fait une pause de plus d’une heure temps pour attendre que ça décaille bien. En bas du couloir la neige devient plus humide, nous descendons puis remontons 400 m avec les peaux cette fois avant la jolie descente finale en neige de printemps en vue d’atteindre la gare du téléphérique. On l’a fait ! Nous sommes contents maintenant place à la détente sur Chamonix avant de préparer les 2 prochaines journées. Après quelques discussions nous prévoyons de monter le dimanche à la Cabane du Trient en compagnie de Pierre Hugues et Lionel pour faire le Lundi matin le couloir Copt, nous aurons une fenêtre météo. La montée démarre directement de Champex le lac , le télésiège est fermé maintenant 🙂 il n’y a même pas de portage quelle chance ! La trace est dure à faire car la neige est humide. On arrive au bout de 4h au col des Ecandies , on aperçoit des personnes au col. C’est le gardien qui est venu nous retrouver pour nous faire la trace! Très sympa de sa part. À titre d’info on avait également vu sur les réseaux que les grosses avalanches avaient déjà coulé. À notre arrivée au refuge, nous nous apercevons que nous sommes seuls. Un super refuge pour nous, génial ! Le soir on aura même le droit à des séances de Sauna ! Le lendemain nous partons de bonne heure à 6h sans Lionel (qui à fait un début de MAM la nuit/ mal de tête). L’approche est rapide on traverse le glacier en 30 min , on chausse les crampons + cramplifier pour Raph pour faire la trace. La neige est incroyable, une poudreuse de cinéma, Pour ma part ce sera la meilleure neige de l’hiver 2025. Il nous aura fallu 1h30 pour atteindre le haut du col. Pour le début de la descente, j’installe un petit rappel pour la partie raide du départ à 55 degrés. Vraiment la descente est géniale et la neige bien stabilisée, c’est top tout le monde est heureux. On retourne au refuge pour la pause de Midi avant de descendre le couloir du glacier d’Orny pour rejoindre Champex, Ce fut un chouette week-end au final.
Névé RION Raphaël PY





Participants :
Chef(s) de course: | Albert Saner, Matteo Creti |
Membre(s): | Marlyse Guerne, Christiane Beucler, Laurence Ozmen, Marie-Claire Lachat, Marie-José Jecker |
Non-Membre(s): | Ursula Cattin, Marylise Reconviler |
Oberdoerfer
La journée commence à la boulangerie-chocolaterie du chalet à Crémines où nous nous arrêtons pour notre traditionnelle mise en jambes : café/petit pain. C’est vraiment un endroit très sympa, à découvrir. Randonnée sous une petite pluie de Gänsbrunnen jusqu’au restaurant Oberdoerfer où Jean-Charles et Daniela nous accueillent comme des rois. Il pleut toujours mais il faut bien repartir…. Descente par la Binz en passant par le Subigerberg. Malgré les conditions météo plus automnales que printanières, nous avons passé une très belle journée. Seul bémol : l’absence de Michel mais il était dans nos pensées.
Laurence


Participants :
Chef(s) de course: | Névé Rion, Raphaël Rion |
Membre(s): | Olivier Montavon, François Steulet, Christophe Mertz, Daniel Joray, Sandra Stadelmann Hushi |
Non-Membre(s): | Julien Rion, David Eray, Malo Rion |
Alphubel - Fluchthorn - Strahlhorn
Samedi 5 avril 2025 Itinéraire : Départ en télécabine depuis Saas-Fee jusqu’à Längfluh, puis ascension de l’Alphubel (4'206 m, rien que ça), avec une arrivée en beauté à la Täschhütte. Ou comment conjuguer effort, altitude et suspense gastronomique. ________________________________________ Programme : Rendez-vous matinal à 9h00. Dix participants, dix motivé·e·s, dix paires de jambes, et zéro voiture : vive les transports publics ! Une arrivée groupée, sans retard — un exploit presque aussi impressionnant que le sommet. ________________________________________ Météo : Carte postale : soleil généreux, ciel bleu et un vent timide qui a eu la délicatesse de ne pas s’inviter à la fête. ________________________________________ Chef de course : Névé Rion, guide alpin et stratège en gestion de groupes essoufflés. ________________________________________ Ascension : Pas de drame, pas de yéti, mais quelques souffles courts à plus de 4'000 mètres : l’air se fait rare, l’humour aussi, sauf chez les irréductibles qui plaisantaient sur les lentilles du soir. ________________________________________ La grande angoisse : Oubliez les crevasses : la véritable interrogation tournait autour du menu de la cabane. Les rumeurs de lentilles circulaient... certains ont envisagé de redescendre en courant. Finalement, soulagement général : purée de pommes de terre et viande au menu. De quoi réconcilier tout le monde avec l’altitude. ________________________________________ Arrivée à la cabane : Tout le monde est arrivé entier, souriant, et encore capable de grimper jusqu’au lit superposé. Un succès sur toute la ligne. ________________________________________ Occupations pré-dîner : • Les épicuriens : apéro-Rivella. • Les stratèges : Jass 2x1000, avec plus ou moins de succès (surtout moins). • Les sages : sieste d’observation horizontale. ________________________________________ Soirée : Extinction des feux à l’heure des poules... montagnardes. Demain, réveil à 4h30 oblige. Certains ont mis leur réveil pour... vérifier qu’ils ne rêvaient pas. ________________________________________ Conclusion : Une sortie parfaite, de la bonne humeur, des mollets sollicités, des souvenirs en altitude, et une équipe au top. Un immense merci au chef de course et à tous les participants pour cette aventure partagée, entre sommets et sourires. Les rédacteurs du J1 : Sandra et David Dimanche 6 avril 2025 Pour cette 2ième journée, celle-ci commence très tôt par un bon déjeuner à 04H30 à la Täschhütte. En effet, pas de possibilité de faire la grâce matinée. La journée appartient à ceux qui se lèvent tôt. Le départ de la cabane se fait donc à la lueur des lampes frontales et aux crissements des « couteaux » fixés sur nos skis car la neige molle de la journée précédente s’est transformée en neige glacée durant la nuit étoilée. Nous apprécions le lever du jour et l’embrasement orange des sommets environnants. Le passage pour rejoindre le sommet du jour (Fluchthorn 3795 m.) se fait par le col de l’Allalin et son glacier. Les 3 cordées du groupe de 10 clubistes atteignent le sommet dans un rythme constant. La descente depuis ce sommet se fait dans de belles pentes où tous les participants et participante peuvent tracer majestueusement les courbes sur la neige. Après avoir atteint l’altitude la plus basse de la journée, nous profitons de casser la croûte dans cette sublime ambiance glaciaire et de la température relativement douce. Nous arrivons à la cabane Britannia au milieu de l’après-midi et une bonne moitié du groupe gravit encore le sommet « Klein Allalin » et accompagne le plus jeune clubiste Malo au départ des pistes du domaine skiable de Saas-Fee. Afin de combler le temps avant le souper, nous prenons le temps de flâner sur la terrasse de la cabane voire de faire quelques parties de carte en attendant le souper. Un tout grand MERCI pour l’organisation de cette sortie rondement menée. Le rédacteur du J2 : Daniel Lundi 7 avril 2025 « S’il n’y a pas de portage, ce n’est pas une course de printemps. » Après l’Alphubel et le Fluchthorn, nous attaquons au 3ième jour le Strahlhorn. Malo et Olivier ayant jeté l’éponge, dès la veille, le ton est donné : ça sera une « vraie course Rion » ! Le sommet de demain, le Strahlhorn, sera haut (4190m), il sera loin, mais surtout, on va y aller vite, très vite. Avec Raphaël, on passe un deal : comme je me rapproche du rôle du maillon faible avec les défections, si je survis au Strahlhorn, je ferai le rapport de course. Le lundi, nos 2 cordées de 4 se mettent en route pour 6:30. Le Strahlhorn étant visible depuis la cabane Britannia, il n’y a pas de soucis d’orientation. On file à une bonne allure sur cet interminable glacier. C’est loin mais pas encore haut. Après quelques heures en faux plat, nous arrivons au pied de cet imposant Strahlhorn. Ça grimpe enfin. Quelques conversions plus tard, nous voici en vue de la croix sommitale, sur un petit éperon rocheux au bout d’un long plateau. À la base de l’éperon, on dépose les skis et par petit groupes de 3 ou 4, nous gravissons l’éperon rocheux jusqu’à la croix sommitale. Le sommet du Strahlhorn est un peu plus exposé que les sommets précédents, le gaz et le vent ne donne pas envie de s’attarder mais tout se passe bien. La descente est un plaisir : 1000m de D- de poudreuse. Mais on doit remettre les peaux pour passer un col sous le Fluchthorn. Comme c’est dommage de remettre les peaux pour si peu, nous remontons sur une grande partie du Fluchthorn jusqu’à quelques mètres du sommet, pour explorer une nouvelle face de ce sommet (et refaire 1000m de D- de poudreuse au passage). A ce moment, je constate à la tension sur la corde derrière moi et avec un peu de « Schadenfreude », que certains souffrent plus que moi. Comme toutes les bonnes choses ont une fin, les grandes étendues de poudreuse laissent place à du ski 4x4 dans de la neige de printemps, puis à du ski de fond et enfin à du portage jusqu’à Saas-Almagell, où je réalise que je vais devoir faire un rapport de course. Le rédacteur du J3 : Christophe
Sandra, David, Daniel, Christophe






Participants :
Chef(s) de course: | Vincent Berret, Daniel Joray |
Membre(s): | André Gyseler, Véronique Gyseler-Bürki, André Gassmann, Christian Huber, Sabine Formica |
Non-Membre(s): | Antonella Corciulo, Kosa Marcel, Kosa Stefania |
JuraVinch 5 - Etape 2 - Vermes (JU) - Mervelier (JU)
JV5 – 2ème étape – Vermes (JU) - Rempart (JU) - Montaigu (JU) - 989 m - Schönenberg (JU) - 1'194 m - Col Underi Muelte (BE) - 1'161 m - Lai Mett dechu (JU) - 1'093 m - Le Monnat (JU) - 971 m - Le Tchaitelat (JU) - 884 m - Col de la Melt (JU) - 669 m - Mervelier (JU) La première étape, certes courte, mais très représentative de la JuraVinch, ne semble pas avoir freiné les ardeurs des participants qui répondent présents à cette nouvelle étape. Heure matinale remise en cause momentanément par l’André qui espérait garder son rythme de retraité confirmé. Un groupe de 8 personnes se retrouve dans le car postal en ce samedi matin, alors que le soleil n’est pas encore levé. DJO absent pour cause d’entrainement en haute altitude. 2 invités viennent rejoindre les rescapés de la première étape. Pas de sécateur en vue. Une seule montée. Abrupte. Certains se croient être au Tessin. Une seule montée. Une seule descente. 7 sommets. Plusieurs arêtes avec des points de vue originaux. Des couleurs vives. Un sol coloré. Le printemps semble prendre son pied. Un ciel bleu. Sans nuages. L’ambiance est conviviale, solidaire. Comme témoin, ces remarques d’émerveillement : « Je ne suis jamais vu par ici ». « Je ne savais pas comment arriver à ce pâturage » « Une salade de pâtes pour chaque pause » « Une cabane au sommet de la Schönenberg (JU) ? « Un tout petit sapin qui pousse au croisement de 2 sapins » « Un pâturage avec une ambiance particulière » « Cette croix bleue la voit-on depuis la pleine ? » Question qui reste en suspens. « Tiens un bistrot ouvert à Mervelier ». Et la remarque la plus engageante : « Quand aura lieu la prochaine étape ? » Et la réponse la plus réaliste : « Quand le groupe des prétendants au tour complet aura trouvé une date ». C’est fait. Elle aura lieu le 17.05.2025. Bienvenue à ceux qui souhaitent nous rejoindre pour continuer cette aventure, pour une ou plusieurs étapes. Vous trouverez toutes les infos utiles sur le site internet, rubrique « Courses ».
Vinch






Participants :
Chef(s) de course: | Jean-Claude Sanglard |
Membre(s): | Antoine Toth, Matteo Creti, Annick Meli, Vincent Fleury, Romain Christe, Pierre Marquis |
Non-Membre(s): | Sophie Dumortier du GAFM |
mercredistes-2 jours en vallée d'Ursenen
Les 8 mercredistes ont chaussé les skis vers 9h45 à Realp avec l’objectif d’atteindre le Rottäligrad culminant à 2750 mètres. Le soleil est éclatant. Après 300 mètres de montée, notre chef de course fait une petite cabriole sur une pente verglacée, heureusement sans trop de conséquence (Est-ce le fait de pas avoir trouvé un café d’ouvert et d’être parti le ventre creux qui a provoqué ce déséquilibre ?). Après environ 3 heures et demie et 1250 m de montée, nous atteignons le sommet. Petite pause avant de descendre dans une poudreuse généreuse sur les 600 premiers mètres ; nous admirons la magnifique technique de télémark d’Annick. La suite se fait sur une neige déjà bien tracée, encore un peu dure. Une bière bien méritée nous attend à l’auberge de jeunesse (eh oui, malgré le fait que notre corps sente parfois notre âge avancé, nous gardons toute notre jeunesse !). Un copieux souper nous est servi et l’extinction des lumières se fait vers 21h30. Jeudi 20 mars. Réveil à 06h45 suivi d’un excellent petit déjeuner. Nous nous mettons en route vers 08h45 pour le Sunnic-pass sans notre brillante « télémarkiste » Annick en raison des petits problèmes de santé. Nous suivons d'abord la route du Gothard avant de bifurquer dans la vallée du Guspis, accompagnés d’une bise glaciale jusqu'au col. La veste avec cagoule est de rigueur. Une fois arrivé au col, nous décidons de descendre face sud pour rejoindre la route du Gothard plutôt que de revenir sur nos pas, histoire de faire une boucle, dixit Romain ! La descente se fait sur une neige à travailler, mais cela ne nous empêche pas d’en profiter pleinement. Nous empruntons la route enneigée du Gothard pour redescendre à Hospental et savourer une panachée traditionnelle à Andermatt avant de rentrer chez nous. Après 2 sorties en janvier et février sans grande neige et avec une météo mitigée, les mercredistes ont pu ainsi clôturer leur saison 2025 avec soleil et neige en abondance ! Merci à tous les participants-es pour leur participation et leur bonne humeur !
Jean-Claude






Participants :
Chef(s) de course: | Vincent Berret, Daniel Joray |
Membre(s): | André Gyseler, Véronique Gyseler-Bürki, Christian Huber |
Non-Membre(s): | Ryser Sandra, Corciulo Antonelia |
JV5 – 1ère étape – Vermes (JU) – Sous le Bos (JU) – 971 m – Tête au Courbet (JU) – 798 m - Vermes (JU)
Le temps est doux et ensoleillé pour cette première étape de la JV5. JV5. 2 lettres et 1 chiffre pour dire : JuraVinch – itinéraire 5 Un itinéraire reliant Vermes (JU) à Montfaucon (JU). Le concept de la JuraVinch est simple. Relier à travers plusieurs itinéraires, toutes (ou presque) les collines et sommets de la chaîne du Jura se trouvant entre Zurich et le col du Chat en France (Annecy). 9 itinéraires. Partant de l’Est en direction de l’Ouest. Le plus long (JV1) partant de Dielsdorf (ZH) au col du Chat (F- vers Annecy) La longueur et la durée des étapes sont adaptées selon les envies. L’étape suivante repartant de l’endroit d’arrivée de l’étape précédente. Des itinéraires et des étapes inédits. La plupart du temps sur des sentiers et des chemins non balisés. Pas de traces gps sur internet. Seul le concepteur possède les itinéraires. Des endroits peu ou pas connus. Des paysages à couper le souffle dans des orientations diverses et parfois improbables. Difficulté : T2 (parfois un petit passage de T3 peut s’avérer nécessaire). Un petit groupe s’est constitué pour cette aventure inscrite au programme du CAS Delémont pour 2025. Son but : faire toute les étapes (mode : traversée totale). Il est cependant possible que d’autres personnes rejoignent le groupe pour une ou plusieurs étapes uniques (mode étape sporadique). (Voir le programme et les délais d’inscription sur le site internet – les dates sont choisies avec le groupe de base, 1 mois avant l’étape et sont inscrite dans le programme du CAS Delémont. C’est à travers cette présentation de la JuraVinch que les premiers contacts entre les valeureux et courageux participants, sont créés. L’ascension du sommet appelé Sous le Bos, proche des 1000 m, se fait sur un joli sentier au début balisé puis le caractère (non balisé) de la JuraVinch pose le décor du concept. Une coupe de bois nécessitera une adaptation et une bonne connaissance du coin pour retrouver la petite sente qui même au sommet. L’ambiance est chaleureuse. Un sécateur sera nécessaire par moment pour un peu se frayer un passage dans la végétation sauvage où les marcheurs de sont pas légion. Disons totalement absents. Une descente, où le local du coin (DJO – pour les intimes : Daniel Joray) n’a pas eu le temps de créer un sentier, nous demandera de l’attention et un bon sens de l’orientation afin de découvrir le passage qui nous amène au pied de la Tête au Courbet. La bonne nouvelle : la descente la moins facile venait d’être vaincue. La Tête au Courbet. Un point de vue splendide qui surplombe le village paisible de Vermes (JU). Son accès est sauvage et demande un peu d’improvisation. En face ce dessine la prochaine étape qui commencera par l’ascension du Rempart (JU) ou Montaigu (JU) par son « arête » W. La descente se terminera directement dans le gazon de DJO par une petite verrée improvisée. 6 chevreuils qui à n’en pas douter devaient bien se marrer en nous voyant descendre le Sous le Bos, nous narguent dans le pré voisin, par leur agilité et leur insouciance. Visiblement, cette première étape a répondu à son propre défi : découvrir des lieux inédits. Aucun participant n’avait foulé ces deux « sommets ».
Berret Vincent





Participants :
Chef(s) de course: | Julien Veya |
Membre(s): | Lucas Lometti, Marijan Martic, Raphaël Rion, Névé Rion, Christophe Mertz, Olivier Nyffenegger, Daniel Christe, Catherine Rion |
Ski de rando dans le Toggenburg
Départ de Delémont à 6h, arrivée à Nesslau à 8h30 où Julien nous attendait, tout frais et tout équipé pour le départ. Un café pour se réveiller, un petit briefing et c’est parti pour attaquer le Brisi, un des 7 sommets des Churfirsten, culminant à 2279 m. L’ascension commence dans un léger brouillard, qui disparaîtra assez vite dans la montée pour laisser place à un soleil radieux. Le groupe évoluera jusqu’au sommet pour profiter d’une vue magnifique tant sur le Säntis que sur le Walensee. Les conditions neigeuses ont ravi nos randonneurs durant la descente, avec une belle couche de neige légère et poudreuse (commandée sur mesure pour ce weekend-là). Il a fallu remonter une petite vallée pour ensuite pouvoir rejoindre le domaine skiable, s’arrêter boire un verre, puis reprendre le bus pour arriver aux voitures et ainsi terminer la course du samedi. Ensuite, départ pour Stein, où nous passerons la nuit. Après avoir brièvement douté de loger dans les caravanes entreposées autour de l’hôtel, le gérant nous amène à notre dortoir situé dans une grange aménagée à côté de l’hôtel. Bien que situé au troisième étage, les montées de l’escalier n’auront juste pas suffi à boucler l’objectif des 2000 m de dénivelé sur la journée que s’étaient fixé certains participants… Les premiers auront pu tester une douche bien fraîche, avant de mériter la bière précédant le souper, qui lui fut copieux et qui a régalé tout le monde. Le dimanche, c’est départ pour le Säntis avec la cabine. Et là, notre chef de course qui connait le terrain comme sa poche, nous dégote un beau couloir presque sans aucune trace : c’est alors que tout le groupe vit sa meilleure vie dans la descente ! RIP aux trois randonneurs qui étaient en train de monter gentiment ce couloir en espérant faire les premières traces… Ensuite, nous avons répété l’opération « vite aller faire des traces » dans un autre beau couloir, pour ensuite remonter sur un autre versant et entamer une belle et longue descente jusqu’au retour de la civilisation. Deux bons types rencontrés sur le parking ont reconduit nos dévoués chauffeurs chercher les voitures, pendant que le reste de l’équipe a marché jusqu’au restaurant le plus proche pour siroter la bière de fin de sortie. Un grand merci à Julien pour son accueil VIP des jurassiens dans son royaume St-Gallois, et pour nous avoir préparé des belles sorties équilibrées entre « contemplation du paysage » et éléments un peu plus techniques. Ce fut un weekend parfait qui a su réunir une belle équipe, la bonne humeur, ainsi que des conditions météo et neigeuses optimales !
Lucas Lometti




Participants :
Chef(s) de course: | Samuel Berret, Vincent Berret |
Membre(s): | Corinne Allimann, Olivier Montavon, Nicole Spörri, Tiziano Scolari, Lucie Widmer, Anne-Dominique Huot, Matteo Creti, Raphaël Rion, Sabine Formica, Pauline Vedana |
Hospice du Grand St-Bernard - 22.02.2025 - 25.02.2025 - Ski randonnée
La nouvelle version des Benets font du ski est sortie, sous la direction de Vincent et Samuel. Le tournage de nos 4 jours au Grand Saint-Bernard a débuté dans un décor venteux et couvert avec les 10 acteurs principaux de ce nouvel épisode. Face au vent, toute l’équipe du tournage a atteint l’hospice perdu dans le brouillard. Quelques courageux ont continué en direction du Petit Mont Mort avant de se retrouver pour notre première soirée en compagnie d’une autre équipe de tournage qui chantait Brassens pour le 60 -ème de l’un des leurs. Au 2ème jour, les éclairagistes italiens nous ont attirés vers le sommet du col St-Rhémy (2'563 m). Nos réalisateurs nous y ont conduits dans une trace douce et un rythme adapté à chacun. Au sommet, plein feu sur Pauline dont le casque a dévalé la pente. La bonne humeur et l’entraide au rendez-vous, Raphaël a récupéré l’accessoire perdu et remonté la pente sans ses peaux. Bravo…. Courbes de la descente dans une neige poudreuse et soufflée. Clap pour une 2ème prise. Nous voilà pour une 2ème fois au sommet du col St-Rhémy. Quelques prises photos sous un éclairage sublime rendant à la neige l’éclat de sa blancheur. Le 3ème jour du tournage nous a conduit sur 3 sommets. Le 1er très populaire, Le Fourchon (2'901 m). Après quelques scènes émotions pour gravir les dernières marches au piolet, nous voilà tous réunis pour la photo du tournage, sous un jeu de lumières voilées. Les caméras se tournent déjà sur le sommet du « Bon Guide » (2'854 m) puis sur la Tête Fonteinte (2'774 m). Les prises de vue sont splendides, les acteurs courageux se félicitent. Le soir, la reine des cacahuètes nous réuni autour de l’apéro. Merci Anne-Do de porter sur ton dos, à chaque fois le petit sésame qui nous récompense après l’effort. Au 4ème jour, les éclairagistes sont en grève. Nos metteurs en scène favoris se démènent pour garder leurs acteurs dans le thème de la montagne. Une équipe part dans le brouillard en direction de la pente du Petit Mont Mort (2'809 m), pour finir avec des pelles et un profil de neige. Alors que l’autre équipe reste à l’hospice pour créer le quiz final sur le thème des avalanches, du sauvetage et de la préparation des courses. Toute l’équipe du tournage se retrouve autour de l’hospice pour la séquence frissons et flocons. Exercices DVA et mise en pratique de nos accessoires : la pelle et la sonde. 7 minutes pour retrouver 2 DVA enfouis. Heureusement que le pelletage n’a pas été filmé ! Les 12 Benets se retrouvent pour une dernière fois autour d’une table de l’hospice. Pic-nic et quiz avant la descente dans le brouillard et la neige fraîche. On ne se quittera pas comme cela. Les éclairagistes ont repris leur fonction. Le soleil est de retour. Pleins feux sur la terrasse du bivouac de Napoléon à Bourg St-Pierre. On parle déjà du prochain film : « Belle et Sébastian ». L’acteur principal s’est présenté à nous. Un gros Patou qui marquera dans le rire et l’excellente ambiance, ce tournage des Benets font du ski.
Sabine Formica & Pauline Vedana






Participants :
Chef(s) de course: | François Steulet |
Membre(s): | Olivier Montavon, Anne-Dominique Huot, Véronique Allegro, Corinne Allimann, Gaetan Sanglard, Romain Christe, Samuel Berret, Lucie Widmer, Françoise Charmillot |
Un week end de neige fraiche, soleil, bleu du ciel et poudreuse.
Les 3 véhicules étant déjà organisés pour le co-voiturage, nous sommes partis séparément vers 6h samedi et nous sommes tous retrouvés à Aigle pour un café. La 1ère sortie est prévue depuis les Plans-sur-Bex. Après quelques petits soucis de fixations pour une participante, nous démarrons et pouvons nous mettre en jambes et profiter de blaguer sur une longue route de forêt enneigée en pente douce. A la sortie de la forêt, le soleil nous accueille dans une magnifique clairière d’où nous pouvons évaluer la pente qui nous attend. Suite à de bons exercices de conversions, ou en allant tout droit pour certains, nous atteignons le Col des Pauvres. Il porte un bien vilain nom pour nous qui sommes si riches d’y monter en bonne santé, d’y partager un pique-nique en sympathique compagnie et d’y profiter d’aussi beaux paysages quasi au pied du Grand Muveran. Encore quelques efforts à fournir et nous atteignons la Pointe d’Euzanne, petit sommet étroit où il faut faire attention à ne pas laisser s’échapper du matériel. Ensuite de magnifiques parties de descente dans la poudreuse s’offrent à nous ; certains étant bien plus à l’aise que d’autres. La descente en forêt par contre s’avère surtout pénible pour nos skis. Tout le monde étant bien arrivé, nous repartons en voiture pour le Col de la Forclaz. Un hôtel un peu vieillot mais quel luxe pour nous habitués des cabanes surpeuplées ! Après de bons apéros, repas et nuit reposante, nous sommes en pleine forme pour attaquer notre 2ème sortie. Quelle joie de partir skis aux pieds directement depuis l’hôtel. La joie s’estompe un peu avec la partie du début assez technique en forêt. Votre rapporteuse ne faisait pas la maligne dans la maîtrise de ses bâtons et ses skis ; heureusement le super chef François dispensa ses précieux conseils et fit preuve d’une réelle patience ! Après cette dépense d’énergie et de calories (voir le positif), nous débouchons dans un lieu magnifique baigné de soleil. La montée continue plus facilement et nous voyons surtout les magnifiques pentes de poudreuse qui nous attendent pour le retour. Encore quelques efforts et nous atteignons Pointe Ronde d’où nous jouissons d’un panorama exceptionnel sur les Dents du Midi toutes proches et sur d’autres sommets. Les majestueux comme le Grand-Combin, la Dent Blanche et le Finsteraarhorn, pour n’en citer que quelques uns, sont malheureusement la pointe dans les nuages. Comme le vent n’est pas des plus agréables à Pointe Ronde, juste un petit selfie et nous nous préparons à descendre. Quelques virages et nous pique-niquons au chaud. Deux téméraires participants ont décidé de se faire plaisir dans un couloir qui donne des sueurs froides, rien qu’à la vue, aux participants les moins expérimentés de la troupe. Les autres descendent plus tranquillement dans de superbes conditions. Le dernier bout en forêt s’avère aussi sympathique à la descente qu’à la montée ! Arrivés au parking, nous décidons de partir directement pour s’éviter les embouteillages et de prendre le verre de la fin à Moutier. Ce week-end fut magnifique par ses paysages et la météo mais aussi par les supers moments passés en compagnie d’une équipe sympathique. Merci infiniment au chef François de nous y avoir emmenés et d’avoir tout si bien organisé.
Corinne Allimann



Participants :
Chef(s) de course: | Jean-Claude Sanglard |
Membre(s): | Antoine Toth, Daniel Joray, Matteo Creti, François Steulet, Véronique Allegro, Alain Faessler, Pierre Marquis, Roland Marquis, Romain Christe, Christian Huber, Gérald Chételat, Damien Eggenschwiler |
Sortie au Wiriehorn le mercredi 12 février.
Journée bien spéciale qui commence par une attente d’une bonne heure à Berne due à un accident. Arrivés enfin dans le Diemtigtal, nous constatons que la pluie des 2 jours précédents a fait son travail : la verdure nous attend ! Après une pause-café à Oey, c’est sur des taches de neige que nous effectuons le début de la montée. Pas de soucis pour le groupe, c’est dans la bonne humeur et accompagnés par le soleil pendant un moment que nous grimpons gentiment. Après une pause à 1500 mètres, nous commençons à prendre de l'altitude. À environ 1800 mètres, un petit groupe qui n’envisage pas d’atteindre le sommet, se forme. Les courageux et la courageuse qui montent au sommet (2304.m) sont accompagnés par le brouillard. La descente se fait dans une neige disons « à travailler ». C’est pentu et étroit et les passages vierges et poudreux sont rares. La suite se fait sur une neige plus tassée où Linus nous démontre sa technique du jour avec des cuisses fatiguées. Les 4 personnes qui sont redescendus avant attendent le reste du groupe au sommet des pistes du Wiriehorn, une Radler Bier à la main. Le groupe se reforme après une bonne heure et demie. Une descente finale sur une piste canonnée nous permet de retrouver nos voitures. Merci à chacun d’avoir su conserver la bonne humeur malgré les aléas de cette sortie !
Jean-Claude






Participants :
Chef(s) de course: | Raphaël PY, François Steulet |
Membre(s): | Christophe Mertz, Samuel Comisso, Gregory Voisin, Daniel Christe, Simon Gassmann |
Non-Membre(s): | Pierrick Landry , Pauline Roulet |
Ski pente raide
À la base on était parti pour aller skier dans le Tessin , mais le temps étant meilleur dans le Bas Valais, on se dirige du coup du côté de Martigny. La première journée on monte au couloir qui se situe au Sud de la Dent de Fenestral ( juste dessous) , c’est un joli couloir côté 4.1 peu exposé avec une bonne neige poudreuse un peu trafolée. Comme on en avait pas assez de ce joli petit couloir de 250 m de D- , on propose de remonter un couloir versant N à peine plus bas à la descente , la neige était encore meilleure et vierge 🙂 en plus lorsque l’on arrive au col il y a des éclaircies. On profite d’une bonne pause avant la descente. Tout le monde est ravi ! Ensuite on va domir au col de la Forclaz dans ce chouette hôtel rustique. Le lendemain on se dirige vers Champex le Lac pour aller voir les couloirs du val d’Arpette. Deux groupes se distingueront, un s’arrêtera à la moitié de la pente de la petite Pointe d’Orny , cela restera dans une cotation similaire à la veille et un petit groupe continuera avec Raphaël jusqu’au sommet de la petite pointe d’Orny. Après réflexions , la neige paraît dure sur le dessus et pas hyper bonne à skier. Du coup je décide de les emmener dans le couloir du glacier d’Arpette qui prend moins le vent etc.. en plus on fait une traversée sympathique au soleil avec vue sur le bassin de Trient pour atteindre le départ du couloir et en effet on trouve une meilleure neige feutrée. Le plaisir est au rdv 😉 puis on se retrouve tous au départ du télésiège. Merci à François Steulet pour sa collaboration et j’espère vous avoir donné de bons conseils pour démarrer dans cette pratique.
Raphael PY




Participants :
Chef(s) de course: | Marylise Hug |
Membre(s): | Markus Hug, Joseph Rohrer, Marguerite Gogniat, Dominique Beuchat |
Non-Membre(s): | Christiane Beucle, Ursula Cattin |
Rapport de course à Nuinningen
En ce dimanche 2 février c’est la première course de l’année pour Marylise et Markus. Rendez-vous pour toute l’équipe à 9h00 à Delémont. Au menu du jour excursion dans la région de Nunnigen et Bretzwil, canton de Soleure et de Bâle Campagne. Initialement, c’était une sortie en raquette qui était au programme, mais en raison du manque de neige dans l’ensemble de la région, c’est une autre variante qui a été mise en place. Après environ 30 minutes de route nous sommes à pied d’œuvre dans le village de Nunningen, point de départ et d’arrivée de notre balade dominicale. Avec une température négative, les gants et les bonnets ne sont pas de trop, mais heureusement l’on commence par une jolie montée ce qui a pour conséquence que plus personne n’a froid. Durant la première heure de marche l’on se déplace dans un paysage d’une beauté sublime, tout est givré. La randonnée se poursuit en direction de Bretzwil, après avoir traversé le centre du village, nous découvrons un magnifique sentier bordé de sculptures de hiboux en bois. La montée en direction de Ramstein se déroule dans le brouillard mais nous espérons que sur les hauteurs le soleil sera au rendez-vous. A l’arrivée à l’auberge de Montagne «Stierenberg», nous constatons que le soleil n’est toujours pas présent, malgré cela nous prenons le temps de faire la pause et de boire une boisson chaude. La marche se poursuit sur une magnifique crête, l’on pourrait se croire dans une région de montagne. Avant de redescendre au lieu-dit Fäldmenegg, nous avons le plaisir de saluer l’ancien président de la Section Hohe Winde qui randonne avec son épouse sur le même itinéraire. Cette dernière partie du parcours est sublime, nous n’avons pas assez de nos deux yeux pour admirer le paysage. Aux environs de 16h15, nous arrivons à notre point de départ, bilan de journée plus de 16km parcourus en 5h30, environ 600 mètres de montée positive. Un grand merci à Marylise et à Markus pour cette parfaite organisation, une fois de plus nous constatons que notre cheffe de course a plus d’un tour dans son sac et qu’elle a toujours une solution de rechange prête à être mise en action.
Dominique Beuchat


Participants :
Chef(s) de course: | Thibault Joray |
Membre(s): | Daniel Joray, Samuel Berret, Lucie Widmer, Tamara Ivetic, Marijan Martic |
Sortie au Jaunpass
La journée s’annonçait incertaine : peu de neige dans les Préalpes, des mines sceptiques, mais heureusement, notre chef de course Thibault avait un flair hors pair. Il nous a emmenés sur un itinéraire parfait, offrant une vue spectaculaire sur les Gastlosen et des pentes qui ont comblé tout le monde. La neige ? Bien meilleure qu’espéré ! Entre une poudre compacte et une surface agréable à skier, elle a su donner le sourire même à ceux et celles qui craignaient une "sortie cailloux". Les descentes furent un régal, avec juste ce qu’il fallait de technique et de plaisir. Un passage à la cabane du CAS de la Gruyère nous a permis de lever nos verres dans une ambiance chaleureuse, avant de retrouver tranquillement la voiture. Une journée réussie, grâce à une l’organisation sans faille et à une montagne toujours aussi généreuse. À refaire sans hésiter !
Marijan Martic




Participants :
Chef(s) de course: | Raphaël Rion |
Membre(s): | Camille Lanfranchi, Isaline Bachmann |
Pas de neige, pas de rando
Faute de neige, remis à des jours meilleurs
Raphaël
Participants :
Chef(s) de course: | Raphaël PY |
Membre(s): | Pascal Cassecuelle, Christophe Mertz, Xavier Larrègle, Daniel Christe, François Steulet, Mélanie Henchoz, Olivier Montavon |
Non-Membre(s): | Pierrick landry |
Ammertespitz + Chlys Hüri
Le beau temps était annoncé pour cette journée, samedi , nous avions prévu de faire le Stäghore 3147 m d’altitude par le Strubelegga. Mais les plans ont changé du fait du fort vent de Fœhn qui n’était pas du tout annoncé ou du moins pas dans cette ampleur. Au départ de la gare d’arrivée du téléphérique d’Engstligenalp , on prend vite fait un petit café au restaurant et après on prend le téléski pour atteindre le départ de la course , mais le vent souffle fort. Dans la combe de Flyschweng on se dit qu’on sera plus à l’abri et bien non ! Quand on voit les bourrasques de neige sur la Crète , je me dis qu’il y aura des plaques à vent sur le haut plus raide .. ainsi à 2500 m d’altitude on fait demi tour direction l’Ammertespitz , qui sera pas concerné pas ces bourrasques et au soleil . On Arrive au sommet à 13h30 , on mange notre sandwich et on descend dans une neige feutrée, un peu croûtée par endroit . On aura trouvé un bon plan B. Le soir nous nous dirigeons pour dormir à l’auberge de jeunesse de Saanen. Le lendemain nous partons se garer à Lauenen. Le temps est agréable, il fait beau mais le ciel est un peu laiteux. Une approche tranquille direction le Spitzhorn jusqu’au pied de la combe Jaas-Chäle, en passant par le Lauenensee et en entamant la montée dans la forêt au niveau de Seeläger, pour un dénivelé total de 800 mètres. Dans la combe, les 200 derniers mètres se feront avec crampons aux pieds. Raphael nous trace la voie jusqu’au sommet, les conditions sont relativement bonnes, la couche supérieure est relativement dure. La combe se situe complétement à l’ombre, le décor en face est imposant. Nous rejoignons le col sous le sommet, bien espacés. Les derniers mètres vers le sommet se font à pied et encordé après dépôt des skis. La descente par la combe est une pente raide; nous descendons tout à tour avec prudence, certains préfèreront descendre la pente raide en crampons sur la première moitié. Ce n’est pas de la neige poudreuse, un peu dure à la surface, c’est tout de même beaucoup de plaisir de skier dans cette combe. . C’est une première pour certains d’entre nous d’avoir fait un sommet de difficulté D- (cotation ski) et une belle petite pente raide pour l’initiation avec peu d’exposition.Le reste de la descente est très plaisant dans de larges champs, la neige est agréable mais nécessite un peu de force pour bien skier Ensuite, pour le retour, on va remettre les peaux et monter 600 mètres jusqu’au Walliser Wispile. Nous profitons des rayons de soleil, puisque nous avons passé la plupart de la journée ä l’ombre. La descente par Chrine se fait ensuite par les bois, c’est du ski tout terrain. Tout type de neige, cette descente sollicite bien nos cuisses et nous permet de finir l’après-midi dans la joie. On rejoins ensuite une piste du domaine skiable de Lauenen et rejoignons les voitures. Un grand merci à tous les participants pour leur bonne humeur.
Raphaël PY






Participants :
Chef(s) de course: | Jean-Claude Sanglard |
Membre(s): | Antoine Toth, Matteo Creti, Alain Faessler, Pierre Marquis, Roland Marquis, Romain Christe, Vincent Fleury, Damien Eggenschwiler, Anne-Dominique Huot |
Non-Membre(s): | Christian Huber |
Journée de ski de randonnée mémorable au Gantrisch
C’est à 7h00 que 11 Mercredistes se retrouvent ce 15 janvier pour une virée au Gantrisch, l'un des joyaux des Préalpes suisses. Après une halte « café-croissant » (eh oui, l’âge des Mercredistes permet de s’octroyer ce genre de confort matinal), nous reprenons la route en direction du parking au pied de l’Ochsen. La vue qui nous entoure est dominée par le vert des pâturages, ce qui nous laisse momentanément perplexes. « Trouverons-nous une trace blanche qui nous évitera de déchausser ? », pensons-nous avec une pointe d’appréhension. Nous voilà partis, zigzaguant entre les mottes de terre, les touffes d’herbes, les cailloux et heureusement un peu de neige. Au fur et à mesure que nous montons, la neige soufflée donne au paysage une ambiance plus austère. Mais notre enthousiasme demeure intact, même si les conditions du jour ne nous permettront pas d’atteindre le sommet. Une fois le col atteint, nous poursuivons directement jusqu’à Alpiglegalm où une surprise nous attend : une belle pente en excellente condition. C’est avec joie que nous nous y engageons, savourant chaque virage et chaque glisse. La neige est parfaite, et le plaisir est palpable dans chaque sourire. Il est l'heure de midi, nous faisons une pause bien méritée pour nous restaurer et reprendre des forces. Les conversations vont bon train, mêlant récits d'anciennes aventures et rêves de futures expéditions. Le casse-croûte terminé, il est temps de revenir sur nos pas jusqu’au col. La traversée vers celui-ci s’effectue sans encombre, et bientôt, nous voilà prêts pour la descente nord : 600 mètres de dénivelé où nous évitons cailloux, mottes de terre et touffes d’herbes ! Ce parcours, bien que technique, est une source de pur plaisir. Chaque membre du groupe exploite au mieux ses compétences, et les encouragements fusent de toutes parts. Lorsque nous atteignons finalement le bas de la pente, c’est avec le cœur léger et des souvenirs plein la tête que nous nous retrouvons autour d’une table pour partager nos impressions sur cette belle journée. Merci à tous les participants pour la bonne humeur, l’esprit de groupe et l’enthousiasme démontrés !
Jean-Claude




